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TchakTchak 20 mars 2023 11:35

Ce n’est peut-être pas fortuit que ce soient trois femmes, Jane Goodall, Diane Fossey, Biruté Galdikas, les "Trimates", qui aient perforé la séparation entre les singes et les humains. Elles ont été aussi vivre chez eux, dans leur milieu naturel, contrairement à Frans de Waal du documentaire, qui semble les avoir étudié essentiellement dans notre espace, eux dans des zoos et des cages.

J’adhère évidemment à l’emboitement du monde moral et rationnel avec le monde émotionnel. On paye encore aujourd’hui de la pensée par catégorie qui fait de chacune d’elle une chose en soi.

L’antinomie coopération /agressivité nous vient de notre biologie. Si la prédation et la coopération sont entremêlées, c’est parce que la disponibilité en carbone a sa limite et que la biologie ne peut pas produire indéfiniment des êtres vivants. A défaut, la biologie les renouvèle. Ce qui explique le fonctionnement communautaire : ce n’est pas facile de construire une société, animale comme humaine, de coopération, évitant les écueils de l’agressivité, ou en tout cas, sachant structurer celle-ci. On ne peut donc pas distribuer indifféremment de l’empathie, du bien être à n’importe qui, il faut aussi savoir protéger ce qui est acquis et gérer son énergie.

Quant-au masculin/féminin, les deux sont nécessaires l’un à l’autre, justement, ne serait-ce qu’interindividuellement. Le documentaire suggère que l’abondance féminise, ce qui voudrait dire que la rareté masculinise. La fertilité, l’abondance, c’est féminin. Pour aller chercher les provisions, il faut de la force et de l’agressivité.  

La fin n’est pas très optimiste, ça tombe bien, moi non plus je ne le suis pas.




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