@Gaspard Delanuit
J
J’ai bien dit cela (je m’en souviens très bien) en discutant avec
des astrophysiciens à la cafétéria du laboratoire ! On comprend cet extrait
quand on le place dans son contexte qui était une discussion sur l’impact
comparé pour l’humanité des connaissances sur l’infiniment grand (donc les
théories cosmologiques) et l’infiniment petit (disons biologie moléculaire,
mécanique quantique). Quelle relation avec notre débat sur la capacité de
permettre à des systèmes artificiels de définir des solutions à des situations
(problèmes) non enseignées ? Nous sommes en train de mélanger un peu tout.
Vous écrivez : "mes propos sont fertiles précisément parce
qu’ils sont issus d’une intelligence vivante et qualitative tandis que les
vôtres sont stériles parce qu’ils sont privés d’une intuition de la vie".
Mais que voulez-vous dire ? Vous utilisez une expression que vous n’avez pas
définie : "une intuition de la vie".... Que signifie-t-elle ? Que
faut-il comprendre ? Et mes propos seraient stériles alors qu’en tant que scientifique,
"j’hérite" par ma formation d’une rigueur de pensée qui a permis de
découvrir (en vrac comme cela me vient à l’esprit) l’électromagnétisme, la
gravitation, la mécanique quantique, la physique nucléaire, la biologie
moléculaire, la génétique, etc . Cette pensée a produit toutes les inventions
du monde moderne, moteur à explosion, pile à combustible, réacteur nucléaire,
avion, train, communication sans fil, vaccin, chimiothérapie, microprocesseur,
....
En
fait, nous ne pouvons pas nous comprendre. J’arrête ici. Je vous souhaite cependant une bonne
santé parce que "la vie est misérablement courte".