@basile
C’est ce que l’Occident ne veut pas admettre et comprendre, et c’est ce qui fait durer ce conflit
On peut ajouter à cette incompréhension politique un refus des USA de considérer les préoccupations de sécurité de la Russie. Cette double surdité pèse sur cette guerre.
Quelle solution ?
Pour la Crimée, c’est plié. Les US pourront toujours rêver d’une
3xx ème base militaire à Sébastopol, pourquoi pas mais il faudra alors qu’ils
en paient le prix, soit une guerre nucléaire. Peu réaliste, les chose en
resteront donc là.
Pour l’est de l’Ukraine, il faudrait négocier une grande
autonomie/Kiev avec maintien des frontières de 91 (super Minsk). Obtenir des
Russes en contrepartie qu’ils annulent leurs annexions du Donbass, en échange d’une
relative neutralité militaire : l’Ukraine « presque »
dans l’OTAN mais sans l’article 5 et sans les missiles US, plus l’Ukraine dans
l’UE à terme (lointain).
Un compromis raisonnable, mais les parties sont-elles
intéressées par la paix ? Macron s’est rangé derrière la position de Zelinski : la victoire avec récupération de la Crimée avant toute négociation, c.à.d. pas de négociation. Les US sont aussi sur cette ligne. On ne sait pas ce que les Russes sont prêts à accepter dans une négociation. La guerre va donc se poursuivre jusqu’à ce qu’une des parties en ait marre.