Actuellement les clivages droite/gauche n’ont plus aucun sens : en Italie les supporters de Meloni (en droite ligne avec Mussolini) défilent avec les drapeaux de l’OTAN et s’affrontent avec les antifas manifestant contre les livraisons d’armes à l’Ukraine. En Pologne les nationalistes (ext. droite) manifestent contre l’ukrainisation de la Pologne et commémorent le massacre de Volyna. Mick Wallace et sa collègue Clare Daly (ext. gauche irlandaise), n’ont de cesse de fustiger la politique de l’UE face au covid et face à l’Ukraine. Les exemples foisonnent et la gauche n’est pas ce que présentent ceux qui ont le Q dans un fauteuil, surtout quand la cohérence du message laisse la place à la cohérence du salaire et à la stratégie du chef pour être calife à la place du calife.