« Le retour de l’occident à la
civilisation passe par l’abandon de l’actuelle « Société de l’avoir » pour
rendre à la « Société de l’être », parfaitement incarnée par la tradition
culturelle française aujourd’hui malheureusement abandonnée, la prééminence
qu’elle n’aurait jamais dû perdre. » (Valérie Bugault)
En l’an 52, César vit la Gaule
tout entière soumise à sa puissance.
C’est ainsi que, affaiblie par ses
discordes intestines, elle ne put pas échapper à la domination étrangère qui se
partagea ses dépouilles, ne trouvant plus en elle qu’un cadavre sans force.
C’est alors qu’on dut se souvenir,
mais trop tard, des paroles de Valérie Bu Velléda, prêtresse et
prophétesse gauloise, qui disait aux Gaulois :
« Est-ce là le reste de cette nation
qui donnait des Lois au monde ? Où sont les États florissants de la Gaule, ce
Conseil des Femmes auquel se soumit le grand Annibal ? Où sont ses Druides et
ses Druidesses qui élevaient dans leurs collèges sacrés une nombreuse jeunesse ?
Proscrits par les tyrans, à peine quelques-uns d’entre eux vivent inconnus dans
des antres sauvages. Valérie
Velléda, une simple Druidesse, voilà donc tout ce qui vous
reste aujourd’hui. »
L’Histoire, un éternel recommencement ?