Musicalement c’est plutôt bien. Sur le fond, on retrouve cette obsession qu’ont certaines femmes à refuser ce pour quoi elles sont pourtant faites : l’enfantement, la reproduction, la vie. On sent la gonzesse trentenaire typiquement (hélas) imprégnée de post-féminisme qui a besoin de justifier ses non-choix par les billevesées habituelles : mon corps m’appartient, surtout ne pas "reproduire les schémas" et donc pas se reproduire du tout pour rester éternellement le centre de son propre cosmos, la liberté, évidemment... encore et toujours, sorte d’argument ultime pour tenter de s’auto-persuader que rester une adulescente éternellement, c’est le progrès.

Ce genre de chanson relève de la pure propagande diffusée et produite à l’insu du plein gré de ces filles (celle qui a fait le texte comme celle qui le chante), propagande faisant de la stérilité une fin en soi. Il faudrait rappeler à ces demoiselles que si leurs mères avaient "pensé" comme elles, elle ne pourrait même pas inciter d’autres filles à gâcher leurs existences mais pas certain que la violence de cette réalité puisse être entendue.

Merci à l’auteur pour ses partages réguliers qui me permettent de rester connecté à la propagande de notre sinistre époque.