Ça parait assez dérisoire le cri de victoire de Poujadas quand on voit les dépôt de munitions qui sautent chaque nuit dans l’arrière pays ukrainien, quand ce n’est pas du patriot ou des munitions à l’uranium qui renvoient leur charge mortelle à l’expéditeur. C’est une guerre hybride où la partie économique est bien plus importante et la partie militaire est axée sur la destruction du matériel et du personnel de l’adversaire. À ce jeu-là c’est l’artillerie et les munitions qui ont le dernier mot. Le Poujadas, question munitions il est plutôt court, il s’en tient à la propagande que lui transmet le ministère de la défense ukrainienne et chante haut pour quelques km2 mais ne dit rien sur le prix payé qui est celui qui importe réellement : jusqu’au dernier ukrainien. Le véritable enjeu est la démilitarisation de la Russie ou la démilitarisation de l’occident comme partie de l’effondrement économique de l’un ou l’autre. Mais tel que c’est parti, l’effondrement économique se profile plutôt du côté occidental, ce sont des milliards qui partent en fumée et qui ne se récupéreront jamais si la Russie ne s’effondre pas. Le gros problème c’est qu’elle s’est préparés vu les enfoirés qu’elle avait en face qui eux vivaient sur leur soi-disante supériorité. Pour maintenir l’économie occidentale, il n’y a que la dette et l’impression de papier : plus d’industrie, pas de matières premières et les arabes qui fournissaient du pétrodollar pour pouvoir imprimer se débinent, l’immobilier, valeur du sol, qui s’écroule, l’agriculture en déficit, l’immigration qui pompe le peu qui reste, une contestation interne qui va s’amplifiant.
C’est bien le mur qu’il y a tout près, et le Poujadas qui chante : bien dérisoire son chant.
Alea Jacta Est.