L’effondrement du logement est planifié. Mais on rince d’abord le peuple avec une grosse inflation (largement sous-estimée par l’INSEE) pour éviter d’augmenter les salaires dans le même rapport (et l’empêcher de devenir propriétaire à la faveur de la baisse des prix du logement). En fait, l’objectif est de faire racheter par des grands groupes (fonds comme BlackRock) l’immobilier à un coût très faible. Les prix monteront bien plus tard, après avoir racheté un maximum de biens pour une bouchée de pain (et là, il sera impossible pour un particulier de devenir propriétaire : "vous ne posséderez rien, et ...", je ne sais pas si vous serez heureux mais l’oligarchie décidera de votre situation en fonction de votre degré de soumission : c’est en fait déjà le cas pour les salariés des grands groupes comme les journalopes).

On crée des normes (écologiques) qui vont rendre inlouables des biens mal isolés. On remet en place la taxe d’habitation pour les logements non occupés (résidences secondaires). Tout cela va avoir pour effet de mettre sur le marché et en même temps un grand nombre de biens. Le but est de faire baisser les prix. Pendant cette phase, il n’y a pas moyen de sauver les petites entreprises du bâtiment (surtout celles spécialisées dans le neuf) : d’ailleurs, on impose des normes qui font monter le prix du neuf et le rende inachetable par rapport à l’ancien. Le but est bien évidemment que tout le monde soit salarié d’un grand groupe : il faut donc supprimer un maximum d’artisans indépendants (les boulangers par la hausse de l’énergie, les artisans du logement par la chute des commandes de maison neuve et la chute des prix).

Donc le plan de destruction marche comme prévu. Si les constructeurs ne sont pas contents, il fallait peut-être arrêter de traiter les gilets jaunes de dégénérés irresponsables simplement parce qu’ils ont connu la misère avant eux. Demain on s’occupera de ruiner d’autres métiers avec l’IA. Chacun son tour de se faire plumer. De toutes façons, dans un système pyramidal, la tête n’a jamais assez et tant qu’elle gagne, elle joue...

Demain, tous salariés de la World Company et il faudra bien lever la papatte pour avoir un susucre.