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Étirév 25 mai 2023 07:51

La fabrication des imposteurs ne doit pas faire oublier le principal : la fabrication du consentement.
Dans Public Opinion (1922), Walter Lippmann étudie la manipulation de l’opinion publique. Selon lui, pour « mener à bien une propagande, il doit y avoir une barrière entre le public et les évènements ». Il décrit alors l’avenir qu’il entrevoit. Il conclut que la démocratie a vu la naissance d’une nouvelle forme de propagande, basée sur les recherches en psychologie associées aux moyens de communications modernes. Cette propagande implique une nouvelle pratique de la démocratie. Il utilise alors l’expression « manufacture of consent » qui signifie littéralement la « fabrique du consentement ».
Aussi, les médias de masses, souvent subventionnés (stipendiés pourrait-on dire), tels la presse écrite, la TV, radio, cinéma, jeux vidéo, publicité, affichage urbain, sites web, « Wiki », etc., aident grandement à la manœuvre en diffusant des mensonges et des hypocrisies à des doses tellement fortes et tellement fréquentes, que la majorité de la population n’est finalement plus à même de réagir, si ce n’est dans la direction voulue par ceux qui gèrent ses choix.
Dans « Media Control : The Spectacular Achievements of Propaganda », Noam Chomsky, à propos du « suffrage universel », explique que dans la société démocratique les citoyens sont divisés en deux grandes classes : l’étroite classe spécialisée (appelée Superclasse mondiale ou Hyperclasse), celle à qui revient la gestion des affaires générales, et les autres, c’est-à-dire la grande majorité de la population, que Walter Lippmann désignait par l’expression de « troupeau sauvage ». Noam Chomsky souligne que le « troupeau » n’est consulté qu’en période électorale pour entretenir chez les « moutons » l’impression de vivre en démocratie et non pas dans un état totalitaire. Une fois que la classe spécialisée est élue, le « troupeau » redevient spectateur, et même, il reste stupide, obéissant et passif, et on le traite à nouveau comme un gamin de trois ans, irresponsable par définition et incapable de connaître ce qui est bon pour lui.
Ci-après, les sept premières phases (sur 12) du processus « standard », des actions des globalistes pour prendre le contrôle des zones géographique « instables », c’est-à-dire ne répondant pas aux critères imposés par le Nouvel Ordre Mondial :
01. On arme les camps opposées (désaccords d’intérêts, ethniques ou religieux) et on attise les rivalités ;
02. Les populations, effrayées par des actes terroristes, fuient vers les villes dans l’espoir d’une meilleure protection. La faim et la misère se développent ;
03. Les médias de masses commencent leur propagande et diffusent les images des atrocités dans le monde entier ;
04. Dans les pays développés on recueille des aides médicales et alimentaires à envoyer dans les zones de crise ;
05. Les O.N.G. n’aidant qu’une seule des parties opposées, sont militairement attaquées par l’autre. C’est à ce moment que commence l’intervention des Nations Unies ;
06. Sous les motifs les plus divers, les « forces de la paix » envoyées par l’ONU se retrouvent au milieu de tirs croisés et sollicitent des renforts ;
07. La « fabrication du consentement » opérée par le battage médiatique ayant fait son œuvre, les opinions publiques des différents pays sont convaincues de contribuer à l’effort « pour la paix » en envoyant des renforts (troupes et matériel)
Extrait du célèbre Discours de la servitude volontaire d’Etienne de La Boétie : Les gouvernants ont plutôt tendance à se distinguer par leur impéritie (c’est-à-dire par leur incompétence dans la profession ou plus souvent dans la fonction qu’ils exercent). C’est le peuple qui s’asservit, qui se coupe la gorge, qui, ayant le choix ou d’être serf ou d’être libre, quitte la franchise et prend le joug, qui consent à son mal. Plus que la peur de la sanction, c’est d’abord l’habitude qu’a le peuple de la servitude qui explique que la domination du maître perdure. Ensuite viennent la religion et les superstitions. Mais ces deux moyens ne permettent de dominer que les ignorants. Vient le « secret de toute domination » : faire participer les dominés à leur domination. Les théâtres, les jeux, les farces, les spectacles, les gladiateurs, les bêtes curieuses, les médailles, les tableaux et autres drogues de cette espèce étaient pour les anciens peuples les appâts de la servitude, la compensation de leur liberté ravie, les instruments de la tyrannie.
Ce cours extrait d’E. de La Boétie rappelle les conditions d’obtention du certificat de conformité et de docilité appelé en novlangue « pass sanitaire », qui ouvrait les portes d’un « paradis » mirifique, fait de cafés et de restaurants, cinémas, discothèques, piscines et parcs d’attractions, etc. lors de la période covidique pas encore tout à fait terminée.
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