@Gaspard Delanuit
Votre "pourquoi" semble supposer que mon propos précédent
serait en contradiction avec l’idée que la mécanique quantique énonce
des lois, mais je n’ai jamais dit qu’une théorie n’énonce pas de lois ou
qu’elle ne devrait pas le faire.
Je remet le passage auquel je réagissait :
Non, je maintiens que c’est une erreur de dire en introduction "Nous savons que notre monde est régi par des lois physiques", considérant le sujet de ce documentaire.
En quoi la mécanique quantique, vu que vous souligne le "sujet de ce documentaire" mérite en traitement différent (ce qui est implicite) des autres sujets vu que la mécaQ ne propose au final rien de différent des autres théories physiques : des lois mathématiques qui tentent de décrire le monde au mieux. Le mécaQ a ses limites, comme les autres théories. En quoi est-ce qu’elle diffère au point qu’affirmer "nous savons que notre monde est régi par des lois physiques" serait faux quand on s’apprête à parler de mécaQ plutôt que de relativité générale ou d’évolution ou l’islam ... ?
Sinon, pour répondre à votre "je ne sais pas si ces lois sont celles de l’univers."
D’abord notez que l’introduction que vous critiquez ne parle pas de "l"univers", mais de "notre monde". Ensuite, il ne dit même pas que ces lois régissent tout, mais il dit qu’il existe des lois, qu’on connait, qui régissent donc une partie des choses de "notre monde".
Sinon, moi je dirais ceci :
l’univers, je ne sais pas ce que c’est. L’univers observable lui, semble bel et bien obéir à des lois prédictibles.
L’inertie et la non superposabilité de la matière semblent vrais de façon universelle (encore une fois je parle de l’univers observable, et je dis bien "semblent", c’est à dire "à notre connaissance", et on ne connais évidement pas tout).
Ce qui se traduit sur la terre par : quand on tombe on se cogne. Et je ne connais pas d’exception à ces lois si ce n’est en jouant avec d’autres lois (en ralentissant sa chute par exemple).
Si l’univers n’obéissait pas à des lois, vu qu’il obéit au moins localement, dans certaines circonstances à des lois, ça voudrait dire qu’il obéit à une infinités de lois.
(ça ne peut être que "aucune lois", ce qui semble manifestement faux, et une infinités de lois, sinon, si c’est un nombre finis de lois, alors ce sont "des lois" et elles auraient un sens, même si elles étaient très nombreuses).
Ce la seule façon dont je pourrais envisager que l’univers ne soit pas soumis à des lois (à supposer dès le départ qu’une loi soit par définition universelle, car sinon, effectivement, si les lois sont locales — et pourquoi pas dans l’absolu — alors la, ça changerait tout le paradigme scientifique et il faudrait parlé du monde étudié ou compris plutôt qu’observé, ou qq chose comme ça)