Je continue avec une vision de 1823 validant le déluge de Noé. C’est savoureux...
1 novembre 1823. « Les mammouths, ces animaux gigantesques, étaient connus avant le déluge. Il en entra dans l’arche un couple très jeune. Ils étaient les derniers et se tenaient tout près de l’entrée. Aux époques de Nemrod, de Djemchid et de Sémiramis, j’en vis encore plusieurs, mais on leur faisait constamment la guerre et ils ont disparu. Les licornes subsistent encore et habitent ensemble. Je connais une rondelle de la corne d’un de ces animaux qui est pour les bêtes malades ce que sont les objets consacrés et bénits pour les hommes. J’ai souvent vu qu’il y a encore des licornes, mais elles vivent très éloignées des hommes dans les hautes vallées où je vois à l’horizon la montagne des prophètes. Elles sont à peu près de la taille d’un poulain, elles ont les jambes fines, peuvent gravir très haut et se tenir sur un petit espace en rassemblant leurs pieds. Elles rejettent leurs sabots comme des écorces ou des souliers, car j’ai vu de ces sabots semés par terre çà et là. Elles ont de longs poils tirant sur le jaune. Ces animaux deviennent très vieux. Ils ont sur le front leur unique corne. Je vis qu’elle était longue d’une aune et recourbée en arrière par en haut.
Bref, voilà ce que propose l’Église en béatifiant cette femme en 2004 (!), on n’était plus au Moyen-âge pourtant, une crétinerie sans nom, à base visiblement d’imaginaire pur, validant les mythes bibliques mais pas seulement, l’existence des licornes...
Il suffit de mettre cela en comparaison avec un vrai philosophe, comme Plotin, Spinoza ou encore Nietzsche, pour voir le décalage...
Les blogs chrétiens, à base de superstition, sont encore légion sur le web...