Passées les railleries sur Bachelot, qui continue de faire la pintade désormais dans la basse coure médiatique, Vanneste balaye du revers de la main qu’enregistrer des conversations privées à l’insu de ses amis/collègues est en soit peu reluisant, mais également problématique en terme de droit - et vous avez déjà une foule d’avocats prêts à monter au créneau pour défendre Herzog ; en plus, plus grave encore, se pose la question de la diffusion d’infos sur la sécurité qui ont pu être évoquées dans ces conversations. Bref, oui, pour plusieurs raisons c’est potentiellement une grosse, crasse et énième affaire du margoulin à talonnettes. Mais que Vanneste se calme, elle va retomber comme d’habitude dés qu’un autre scandale viendra le remplacer (le temps judiciaire se situant dans une autre dimension que celui de l’opinion). Une raison de plus de pleurer ou vomir sur la passée et future sarkostory.
Pour l’heure, un dépôt de plainte de Buisson rend pénalement coupable toute personne divulguant le contenu de ces conversations : Ca tombe pile poil ça dis donc et pour ... tout le monde et comme pour le moment, rien de trop méchant n’a fuité...
Toujours est-il que si l’on s’amuse à enregistrer de telles conversations et qu’en plus on néglige le stockage de ces données au point d’en rendre possible le vol alors, il devient, tenant compte de circonstances aggravantes comme la connaissance de la sensibilité des questions nationales de l’intéressé, totalement grotesque de se faire passer pour victime : une responsabilité de grave négligence, dans le meilleur des cas, se dessine ici.
Donc il l’est bien gentil le Vanneste de venir défendre son pote, mais outre le fait que sa petite histoire personnelle soit sans rapport et ses banalités sur le bouc-émissaire sans intérêt... euh ... en fait je ne comprends pas pourquoi Robin n’a pas demandé son avis à un autre député parmi les 577 et deuxièmement pourquoi ces interviews finalement longues n’ont pas de contenu contradictoire ?
Quel est l’intérêt de cet entretien Jean ?