Conférence d’Alain Soral à Genève

bien vu, nous sommes agnostiques...
Mais le fait que tu fasses cette remarque à cette occasion (cette conférence de Soral, et à propos de ce sujet de l’essentialisme) en dit long !

au fait Mehdite, que font Soral ou Livernette si ce n’est "essentialiser" ?
Pendant que d’autres cherchent des stratégies pour contrôler cette dynamique qui fait que le pouvoir va au pouvoir, l’argent à l’argent ?
A part perdre son temps à chercher des essences responsables dans l’histoire pour exciter les incompressibles et inextensibles 20% de la population qui fantasment sur le contrôle des mœurs des 80% autres ?

Cela, dit, dès que l’on réfléchit, on emploie des catégories. Ces catégories explicatives ne sont rien d’autres que des "essences". Mais on ne va pas rallumer la querelle des universaux...
 
Qui cherche des stratégies ?
La doctrine contemporaine, matérialiste, c’est "tout par l’argent". Rien ne doit faire obstacle au pouvoir d’achat (qui est aussi un "pouvoir de faire", un "droit d’avoir" ou un "droit de faire") si ce n’est la quantité d’argent sur le compte : pour avoir le droit de faire, il suffit d’avoir assez.
 
La résolution est simple : il s’agit de déconnecter le droit de faire de la quantité d’avoir, en substituant à cette quantité d’avoir la qualité d’être (moral).
 
Pour cela, il faut une doctrine qui soit en capacité de déterminer une vérité morale, et ceci, sans ambigüité. Or, les doctrines économiques (Marxistes et libérales) sont totalement incapables de déterminer une vérité morale, car elles ne reposent que sur la recherche des vérités monétaires, à travers des organisations particulières de l’économie (individualisme, socialisme).

A tous les apprentis fascistes, je vous offre une leçon d’humour politique :
- le Professeur Choron était un connard, mais essentiellement drôle.
- Alain Soral est drôle, mais c’est essentiellement un connard.