"Les Palestiniens", ça ne veut rien dire. La Palestine n’a jamais été un pays en plus de 2000 ans d’histoire. Palestine désigne une région géographique qui correspond à peu près à celle que nous connaissons aujourd’hui, à savoir Israël (en gros, toute la partie au nord du Néguev, ce qui ampute les deux tiers du territoire d’Israël en réalité), les deux enclaves que constituent la bande de Gaza et la cis-Jordanie. Sur un plan strictement géographique, la Palestine, c’est rien.
Parler de peuple palestinien, cela n’a aucun sens pour la majorité de ceux qui se revendiquent Palestiniens et qui sont en réalité, encore une fois, pour une grande partie d’entre eux des immigrés des pays voisins. Il y avait bien des populations arabes principalement musulmanes mais également chrétiennes qui habitaient dans cette région jusqu’au 19e siècle mais la plupart des gens qui se disent Palestiniens sont les descendants de cette immigration arabe entre 1870 et 1948.
Il y a encore en Israël, de nombreuses villes où la population arabe est extrêmement importante. Et si ces gens ne quittent pas ce pays, ce n’est pas simplement parce qu’ils seraient accrochés à "leurs terres" mais parce que la vie en Israël, pour un arabe qui a envie de s’intégrer à la société israélienne et c’est parfaitement possible (il y a des médecins, des professeurs d’université, des hauts fonctionnaires même, des députés et même des gradés dans l’armée israélienne qui sont arabes : j’aimerais bien qu’on me cite l’exemple d’un pays arabe ou musulman dans lequel ce type de fonction est accessible à des non musulmans...), est globalement nettement meilleure que chez les voisins.
En fait, je trouve qu’il y a des parallèles assez évidents avec les Algériens présents par millions en France à ceci près qu’eux, n’ont jamais été forcés à venir. Malgré tout, une partie de ces Algériens ou descendants de, vouent une détestation complètement délirante à l’égard de notre pays. Ils ont un pays à eux et ils pourraient y retourner mais ils préfèrent à tout prix rester chez nous tout en nous crachant dessus. Ce n’est même pas qu’ils préfèrent seulement leur pays d’origine, ce qui peut se comprendre et on ne les retient pas, mais cette préférence est parfois uniquement motivée par le rejet intégral de notre pays, de nos valeurs, notre façon d’être, bref, de qui nous sommes. Je ne sais pas s’il existe sur la planète un exemple similaire à celui de la France, à savoir un pays avec des millions de gens venus volontairement dans ce pays et qui peuvent très bien en repartir du jour au lendemain mais qui reste et, pour une partie non négligeable d’entre eux, crachent dessus.
Pour moi, plus que ce sujet de la guerre entre Israël et le terrorisme palestinien qui est très importante à suivre de par les répercussions géopolitiques qui, comme le dit Régis Le Sommier, sont nettement supérieur à celle de la guerre d’annexion menée par la Russie sur son voisin, le sujet pour les Français edt ailleurs : comment réussir à avoir une société à peu près fonctionnelle avec des populations qui viennent de pays où rien ne marche ?
L’autre aspect qui fait que ce conflit est important pour nous, c’est que la plus grande communauté musulmane d’Europe est en France et il en va de même pour la plus grande communauté juive d’Europe (bien que cette dernière s’est réduite en nombre ces dernières années). Mais cela reste totalement secondaire par rapport à celui que j’évoque.