La "première armée française" dans les Vosges 1944 ...

Deuxième guerre mondiale, Paris libéré le 26 août 1944, les Alliés sont à la poursuite des troupes allemandes qui se replient rapidement vers les Vosges... L'ennemi, sûr de trouver une ligne de défense naturelle, établit des positions successives pour interdire les routes et les crêtes : la ligne de défense pré-Vosgienne et la ligne Vosgienne, bloque la trouée de Saverne... Himler en personne fait la visite du poste de commandement de Gérardmer (88), Les ordres du Haut-Commandement allemand sont de tenir coûte que coûte ...

Les alliés de leur côté bifurquent vers le nord pour affronter la contre-attaque massive des nazis à travers les Ardennes au 16 Décembre 1944 ..

Pendant ce temps là, la "première armée de France", celle du débarquement de Provence avec le général De Lattre, s'organise pour prendre les Vosges en venant du Sud ... Il s'agit d'une armée de volontaires nord africains, l'ensemble avec les pieds noirs et les FFI atteindra en tout environ 400 000 hommes, dont 256 000 goumiers marocains, des tirailleurs sénégalais, des algériens, et des camerounais qui s'étaient déjà illustrés en Italie ..

La campagne de libération de l'Est de la France totalisera environ 80 000 morts dans le camp français ..

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http://www.ecpad.fr/les-tirailleurs-de-la-3e-dia-division-dinfanterie-algerienne-dans-le-secteur-du-col-du-bonhomme/

http://www.ecpad.fr/le-2e-corps-darmee-sur-le-front-des-vosges/

"En campagne depuis 4 mois, épuisés par les combats et par les conditions climatiques, les troupes françaises venues d'Italie et d'Afrique du Nord n'en peuvent plus. Elles sont heureusement complétées par des éléments venus des F.F.I., qui n'ont pas encore l'expérience du front mais sont pleins de bonne volonté. C'est le mérite du Général de LATTRE de TASSIGNY d'avoir réalisé l'amalgame qui est en quelque sorte la cohabitation, sous un même drapeau des troupes de l'armée d'Afrique et des F.F.I. venus pour la plupart des maquis avec leurs chefs et leurs armes.

Dans les faits, l'amalgame a été chose complexe et délicate. Il y avait des questions de grades, de chefs que les nouveaux venus entendaient conserver, de mentalité, d'éducation militaire qui laissaient souvent à désirer dans les F.F.I.. La synthèse s'est donc réalisée progressivement. En février 1945, l'intégration est une réalité ; avec les formations issues de la résistance intérieure sont reconstitués des régiments par emprunt au répertoire historique des corps de l'Armée française. C'est ainsi qu'aux soldats venus de l'Empire s'ajoutèrent 137 000 hommes provenant de la France métropolitaine".

Sources :

http://delamarejean.free.fr/Service_Militaire_Obligatroire/html/vers_la_victoire.html

http://sdonac32.pagesperso-orange.fr/44-45.htm