Le crime parfait ne paiera pas (de mine)
S'annonçant comme un nouveau pavé dans la mare après "Hold-up", "Mal traités" et "Ceci n'est pas un complot", on est ici devant un bien curieux objet !!!
Tout dabord, contrairement aux trois films cités plus haut, celui-ci ne présente pas d'interview, il s'agit d'un montage d'images d'archives fixes et mises en mouvement numériquement qui illustre la récitation d'un texte porté par une voix féminine.
Le récit nous met face aux graves défis contemporains, à savoir la quintescance de la conspiration globaliste sataniste qui après avoir tissé sa toile s'abat sur nous. Le discours s'avance comme "chrétien" d'entrée de jeu mais sans insister et surtout comme "anon" ayant trouvé son "Q" et acceptant tant bien que mal un Trump comme "héros". On comprend que, non, ce film n'aura pas la portée des trois précédents !
De nombreux conflits d'intérêts nous sont dévoilés dans tous les domaines et on nous dresse le portrait d'un monde corrompu, gangrèné et au bout du rouleau. On passe de la finance à la médecine, par la pizza-gate et le 11 septembre et et et ...le transhumanisme. Et là, ça ne va, mais alors là, pas du tout !!!
Cette voix féminine, douce et à la diction impeccable est depuis le début une "voix robot", une interface de langage audio numérique, qui frise la perfection mais comporte encore quelques couacs, sans doute du niveau de "alexa" de chez amazon (?) Elle parle à la première personne du pluriel, en "nous" inclusif et déjà, elle sonnait un peu faut en s'émouvant contre l'avortement mais là, elle parle au nom de l'humanité en diatribe avec citations à l'appui.
"Nous ne pouvons accepter de nous faire envahir, remplacer par des machines" dit par un robot qu'on pousse à imiter la réalité, j'appelle ça se foutre du monde !
Et cet aspect des choses remet pour moi en cause l'ensemble. Non pas que tout ce qui y est avancé me semblait "vrai" puis "faux" (rien de ce qui est abordé ne m'a convaincu ni dissuadé de ce que j'en pensais avant), j'y vois surtout une grosse entube symbolique, on nous fait avaler des couleuvres. Parce que la partie dédiée au transhumanisme s'étend et se répand, toujours en ce "nous" inclusif dans ce rythme de déblatération parfait, frisant l'hypnose, toute personne n'ayant pas tilté sur l'absence totale de vie dans cette vidéo, se fait royalement entuber par le transhumanisme !
Tags : Transhumanisme
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