Le vendredi, tout est permis
Et un de plus. Un attentat de plus et une victime de plus, Stéphanie en l'occurrence, agent administrative de l'hôtel de police de Rambouillet (78) âgée de 49 ans ce vendredi, avec deux orphelins de 13 et 18 ans à qui leur mère a été enlevée.
Comme disent les non-chômeurs de la presse, elle a été « mortellement poignardée à la gorge » par un clandestin Tunisien arrivé illégalement en France en 2009 et qui a été régularisé 10 ans plus tard. L'individu a frappé à deux reprises à la gorge la fonctionnaire alors qu'elle se trouvait dans le sas menant au bâtiment de la République. Tout un symbole.
En guise de remerciements au privilège de demeurer sur notre territoire sans jamais y avoir été invité, la pépite numide a manifestement jugé opportun de s'en prendre courageusement (une constante) à une assimilée représentante des forces de l'ordre de ce pays qui l'avait pourtant accepté. Fort heureusement, Jamel Gorchene, ceTunisien de 36 ans, né à Sousse (Tunisie) a été neutralisé de deux tirs par les policiers et, si il existe, il brûle certainement pour l'éternité en enfer à l'heure qu'il est. C'est toujours ça de pris, comme disait ma grand-mère, mais la consolation est maigre. Dans un pays civilisé qui considère que la sécurité de ses citoyens passe après les droits de ses occupants non-conviés et leur éventuelle appétence pour la déviance, la rancœur (de quoi, on se le demande bien), l'ingratitude et la lâcheté, la facture des balles devrait logiquement être envoyée à la famille mais il n'en sera rien. Au moins cette mort permettra-t-elle l'économie des sempiternelles expertises psychiatriques, jugements cléments et autres défilés d'expressions creuses telles que « altération du jugement », « déséquilibré », sans compter bien évidemment les centaines de milliers d'euros de frais (aux frais du Français) de justice, détention et santé qu'il aurait fallu dépenser pour Jamel si ce dernier avait survécu.
Cela étant, ne nous emballons pas. Ce n'est pas parce que Jamel a hurlé le classique « Allahu Akbar » avant de passer à l'acte qu'il faut faire un lien avec ce que vous savez. De même, ce n'est pas parce que la dernière page consultée sur son smartphone était une vidéo faisant référence au jihad que... hein !
Sur une de ses pages (FaceBook ?), Jamel a écrit « Musulmans, maintenant nous allons répondre aux abus de #France et de #Macron à notre Prophète #Muhammad#, que Dieu bla bla bla.... (…). Notre messager est une ligne rouge, envahit les réseaux sociaux, et une vaste campagne de boycott des marchandises françaises »
C'est un brin décousu mais l'on comprend l'idée. De toutes façons c'est sempiternellement la même. Jamel qui s'est pourtant précipité pour venir illégalement chez nous, qui a été régularisé, a pu y travailler comme livreur et maçon, était insatiable. Il aurait fallu que nous renoncions à ce que nous sommes, que nous rampions à ses pieds, que nous soumettions à son dieu et son sanguinaire prophète et probablement à lui-même, le grand et noble Jamel.
On n'a rien vu venir...
Comme d'hab, a-t-on envie de dire. A ses débuts sur Facebook, en 2010, Jamel G. chantait, partageait des clips de rappers. Le 15 novembre 2015, deux jours après les attentats du 13 novembre, il avait même ajouté un filtre bleu-blanc-rouge à sa photo de profil. Touchante attention. Puis... le silence ou presque jusqu'en 2018. Là Jamel G. s'est mis à poster activement, souvent pour s’attaquer à l’islamophobie qui gangrènerait le pays qu'il avait envahi, au polémiste Zemmour. Sur Facebook, il suivait notamment Marwan Muhammad, l’ancien directeur du Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF), likait Mélenchon, Mediapart, Aphatie. A partir d’avril 2020, au moment du confinement, il ne publiait plus que de pieuses prières islamiques et des versets coraniques. Et puis quelques jours après l’assassinat du professeur Samuel Paty par un de ses collègues en octobre 2020, il changea alors sa photo de profil pour rejoindre une campagne intitulée « Respectez Mohamed prophète de Dieu ». Comment aurions-nous pu deviner ?
Car après tout, ce n'est pas non plus parce que Jamel était friand des contenus du CCIF et de son Président Marwan Muhammad, de ceux d'AJ+, Plenel, Mélenchon et Belattar, qu'il se disait indigné par l'islamophobie en France et relayait l'indignation des islamo-collabos, quil rerelayait Belattar se réjouissant de l'agression de Zemmour... qu'il fallait en tirer d'hâtives conclusions.
Et puis ce n'est pas parce que ce crime est survenu un vendredi que... tout cela aurait un lien avec ...
Le vendredi tout est permis
Mais au fait, qui se soucie du jour ? Pas grand monde, personne même. Sans vantardise aucune, je suis l'un des seuls. Vous ne savez sans doute pas, mais si le dimanche à Bamako est le jour de mariage selon ce sympathique couple de chanteurs aussi aveugles que d'autres sont collabos, le vendredi est devenu à l'insu de votre plein gré un jour... spécial en France. Vous n'y avez jamais prêté attention ? C'est normal. Démonstration :
Que ce soit l'assassin de Villejuif du 3 janvier 2020, que ce soit Yassin Salhi qui, le 26 juin 2015 a étranglé et décapité son patron et tenté de faire exploser une usine Seveso en Isère, que ce soit Ayoub El Khazzani qui, le 21 août 2015, a tenté de commettre un attentat dans le train Thalys, que ce soit le 13 novembre 2015 (Bataclan, Stade de France, etc.), que ce soit le djihadiste du 1er janvier 2016 qui a attaqué des militaires avec une voiture-bélier, que ce soit l'attaque à la machette au Carroussel du Louvre sur des militaires commise le 3 février 2017, que ce soit le 15 septembre 2017, jour où une attaque au couteau (là encore sur des militaires) fut commise à la station de métro Châtelet, que ce soit la terrible tuerie du 23 mars 2018 commise par Radouane Lakdim à Carcassonne et Trèbes, que ce soit l'attentat à la bombe perpétré à Lyon par ce clandestin Algérien le 24 mai 2019, que ce soit le 4 octobre 2019 où une vendeuse d'un magasin d'optique de Toulon a été agressée par un certain Sliman Ouaki (l'auteur ayant ciblé ce commerce parce que ce dernier avait une mézouza le long de sa porte d'entrée), que ce soit ce « déséquilibré » qui a commis une attaque au marteau au cri de « allahu akbar » le 15 septembre 2017 sur deux personnes, dont une femme, que ce soit le 17 mars 2017, à Flavigny (Meurthe-et-Moselle) où, dans un centre de soins, un « déséquilibré » (l'un dans l'autre, pour une fois qu'il était déjà au bon endroit, on ne va pas ergoter non plus...) s'est mis à hurler la formule qui tue semant la panique, que ce soit le 10 novembre 2017 où deux barbus se sont introduits chez des nonnes à Verdun, se sont permis de prier en arabe, puis lancé un sympathique « Si vous ne vous convertissez pas, vous irez en enfer » à l'adresse des nonnes qui les avaient pourtant acceptées, que ce soit ce jour de mars 2018, à Chalon-sur-Saône, où Bachir, fiché S, a menacé de planter avec un cran d'arrêt et gazer avec sa lacrymo un passant qu'il avait pris pour un policier et qui avait déclaré prêt à « aller au bled prendre une kalash, enc... de Français » et que « les musulmans sont persécutés en France »*. que ce soit en décembre 2017 où un homme déjà arrêté deux fois pour apologie du terrorisme a logiquement fait paniquer les passagers d'un RER D en partance de la Gare du Nord (Paris) pour l'Essonne en parlant des Talibans et s'adressant aux passagers de la rame avec un message « visant à effrayer » (Le Parisien), que ce soit Abdallah B., 28 ans, déjà recherché pour des faits de droit commun et déjà condamné pour des affaires de stupéfiants qui, le 10 novembre 2017, a décidé de prendre sa voiture pour percuter un groupe d'étudiants (3 de nationalité chinoise : deux blessés graves (fractures, traumatismes craniens...), un blessé léger et une quatrième victime traumatisée par la scène), Abdallah évidemment désigné comme étant un « déséquilibré » alors qu'il avait expliqué avoir préparé son coup depuis un mois et indiqué qu'il était « en mission » (L'Express)... allez-y, vérifiez ! Je sais ce que j'écris : tous ces faits se sont déroulés un vendredi.
Quand un homme de 33 ans, disposant d'un titre de séjour régulier en France, fut arrêté un jour de novembre 2017 à Carrières-sous-Poissy (Yvelines) dans un centre commercial Leclerc où il hurlait le classique « allahu akbar » en menaçant tout le monde, ce fut ce même jour de la semaine (Le Parisien).
Quand, le 8 juin 2018, un « handicapé psychique », petite variante de la terminologie sempiternellement euphémistique des plummitifs de servvice, hurla l'arabique insanité à plusieurs reprises devant un lycée, un collège et même une crèche (un habitué apparemment, puisque celui-ci avait déjà été interpellé pour avoir terrorisé des enfants), ce fut également un vendredi (et évidemment... pas de poursuites derrière).
Et sans doute avez-vous oublié le nom de Ramzi Yousef, terroriste Pakistanais et cerveau de l'attentat à la bombe avec une voiture piégée qui visait à faire s'écrouler l'une des deux tours du WTC sur la deuxième à NY le 26 février 1993 (un vendredi soit dit en passant...). Cet attentat qui est considéré comme le tout premier de type djihadiste en Occident fît 6 morts et 1042 blessés et il s'est également déroulé un vendredi.
Alors, attention hein. D'autres faits se sont produits d'autres jours de la semaine. Pour agresser des chrétiens dans leurs églises, les soldats d'allah optent plus logiquement pour les dimanche, simple question d'efficacité. Et puis il y a tous ces jours choisis spécifiquement pour leurs symboliques particulières tels que le 14 juillet, celui de Yom Kipour. ce soir où l'équipe de France jouait à la baballe au Stade de France avec notre fraise tagada de Président en tribunes. Il y a tous ces jours particuliers mais aussi ces lieux de prédilection, tous ceux qui symbolisent de près ou de loin la France, ces églises, salles de concerts, bars, Champs-Elysées, Louvre, Nôtre-Dame, promenade des Anglais et j'en passe. Et enfin, il y a ces jours aléatoires où, sans raison apparente, les agents de la terreur islamique, systématiquement ou presque considérés comme « déséquilibrés », frappent et, étrangement ne se trompent jamais de cibles : des dépositaires de l'autorité publique français (policiers et militaires le plus souvent), des « Français » et au besoin en levant le doute au préalable si ces derniers sont par trop typés méditerranéens comme ce fut le cas à Villejuif ou Romans-sur-Isère, des Chrétiens, des Juifs, des homosexuels (comme on a pu le voir en Angleterre). Les cibles sont récurrentes. Parfois, elles cochent toutes les cas ou presque : femme, juive, française. Kobili Traoré qui avait récité ses sourates et hurlé une dizaine de fois le cri de guerre islamique avant de s'en prendre à Sarah Halimi lors d'une « bouffée délirante » et qui a été reconnu irresponsable ne s'est étrangement pas trompé. Mais rien à voir avec rien.
Bref, ce n'est donc pas une loi mais tout de même... Je n'ai pas été exhaustif mais pointé une réalité. Alors, faites attention à vous ce jour-là. Désormais vous êtes prévenus, conscients qu'en France, pour certains, le vendredi tout est permis.
La vidéo fournie ici n'est qu'un support. Elle ne vous apprendra rien.
Tags : Attentats
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