Mathématiques et devenir de la France dans 30 ans
Il l'a fait. Il a fait le boulot que les sociologues d'État refusent de faire.
Cela lui a pris une vingtaine d'heures mais cela valait le coup. Bravo à "Végane De Droite" (ça mérite bien un abonnement à sa chaîne bande de pinces !).
Hélas, je crains qu'il ait omis plusieurs facteurs aggravants à son excellente étude. La plus importante est évidemment l'immigration de masse et de peuplement extra-européenne et, en bonne partie, islamique. Quand on croise les données des pays de provenance ainsi que la proportion généralement écrasante de musulmans dans la population des dits pays et que l'on tient compte par ailleurs du fait que jamais l'immigration n'a été aussi massive que ces dernières années, avec un record pour 2022 qui équivaut à la ville de Nantes plus une moitié de sa banlieue (environ 500 000 personnes quand on compte les légaux, les clandestins, ceux arrivés de pays voisins, etc), en réalité, l'islamisation de la France est un processus qui prendra probablement beaucoup moins de temps que ce qu'il a estimé (si rien ne change, bien entendu).
En outre, il faut ajouter plusieurs autres facteurs déterminants (merci de les ajouter en commentaire si j'en ai moi-même oubliés) :
* Le différentiel des taux de fécondité entre les population extra-européennes particulièrement celles venant d'Afrique noire (et dans une moindre mesure d'Afrique du Nord, de Turquie ou du Moyen-Orient) et les natifs.
* L'âge des femmes ayant leur premier enfant : là, il suffit d'ouvrir les yeux pour constater que la majorité des femmes européennes ont plutôt leur premier enfant entre 28 et 33 ans tandis que d'autres les ont parfois avant même le début de la vingtaine. Et évidemment, une femme qui accouche pour la première fois entre 30-35 ans ne pourra pas, par définition, en avoir beaucoup d'autres. En France, l'âge moyen des femmes ayant leur premier enfant est 31 ans (le département islamique de Mayotte inclus : https://www.insee.fr/fr/statistiques/2381390)
* Les conversions : j'avais moi-même réalisé une estimation il y a quelques années de cela à partir des chiffres souvent évoqués pour évaluer le nombre de convertis. J'étais arrivé aux alentours de 150 000. Avec les mariages mixtes (une des raisons majeures à la soumission), on est probablement aux alentours d'à peu près la même chose (c'était déjà une fourchette haute : en 2012, le bureau d'étude du ministère de l'intérieur l'évaluait à 100 000 individus), ce qui est à la fois beaucoup mais proportionnellement très peu : 98 % des musulmans en France le sont parce que leurs parents le sont (j'ai augmenté l'estimation de Jean-Paul Gourévitch à 10 millions de musulmans pour tenir compte aussi des clandestins). Petite information supplémentaire : Selon Susanne Leuenberger de l'Institut des études avancées dans les sciences humaines et les sciences sociales à l'Université de Berne (Suisse), les femmes représentent environ 60 à 70 % de conversions à l'islam en Europe. Bien qu'il soit en réalité anecdotique, c'est dans un souci d'exhaustivité que je tenais néanmoins à lister ce facteur. C'est également parce que je pense que, par pression démographique, par pression sociale, le nombre de conversions qui reste malgré tout assez faible en France (environ 3 500 par an selon certaines estimations) pourrait tendanciellement croître au fil du temps.
En clair, je ne suis pas tout à fait d'accord avec sa conclusion sachant en plus que comme il le dit lui-même, il a sous-estimé l'utilisation de prénoms qui peuvent être mixtes (Adam ou Inès par exemple...).
Bref, nous n'avons pas 49 ans devant nous mais probablement simplement une trentaine d'années, une génération quoi. Pour le dire autrement, les boomers ne verront pas l'islamisation de la France à moins d'être centenaires (pour les plus jeunes d'entre eux actuellement) mais les générations millenials, Y et X, oui. C'est une certitude. En moins d'un siècle notre pays qui était européen pendant environ 1500 ans (je précise bien "européen" pour ne pas froisser les païens de l'espace pour qui le combat absolu en 2023 c'est celui contre... l'Église ?!?) sera devenu islamique et sans même la moindre guerre si ce n'est celle démographique. Et là, on aura droit à la guerre ET le déshonneur (et probablement la défaite...) pour reprendre la fameuse formule et ce, à peine après un siècle qui nous séparera alors de juin 40.
J'insiste sur ce point car tout ce que dit notre ami Végane De Droite est parfaitement juste : une société islamique, c'est une société dans laquelle il n'y a plus d'égalité (entre hommes et femmes, notamment mais pas seulement), plus de liberté (de conscience, d'expression, d'orientation sexuelle...) et plus de fraternité en dehors de l'appartenance à la oumma. Évidemment, le féminisme, les droits des LGBT, les droits des animaux, la laïcité, tout ça, ce sera fini, de fait. Il faudra d'ailleurs changer la devise française en : Soumission (=islam), Inégalités, Oumma.
Voilà, maintenant vous pouvez continuer de philosopher, de vous abstenir en étant persuadé que vous avez la bonne ligne dans un billard à 50 millions de bandes mais... vous ne pourrez pas dire que vous ne saviez pas.
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