Michel Drac/George Lane : faut-il moraliser le capitalisme ?
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Tags : Economie Politique Société
7 réactions à cet article
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Moraliser le capitalisme, ca ne veut absolument rien dire. Les capitalistes font de l’argent, le plus d’argent possible envers contre tout, que ce soit les hommes, la nature, les animaux et tout ce qui existe sur notre planète. Y’a pas de morale, il n’y a que l’argent.
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Le capitalisme doit se plier aux règles morales en vigueur dans la Société au sein de laquelle il opère. Admettre un capitalisme sans morale ne peut que nous renvoyer à la barbarie.
La question est la suivante : le capitalisme est-il ?
1- Un maître amoral qui pourrit tous ceux qui le servent
2- Un serviteur respectueux d’une Société soumise à des contraintes moralesLa réponse me parait évidente.
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George Lane au top comme d’hab.
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Pour un économiste, il me semble léger, en effet, il présente IBM comme une petit société de service qui n’a rien à voir avec Microsoft alors que la capitalisation boursière et les revenus d’IBM pour 2009 sont plus important que ceux de Microsoft et c’est très simple à vérifier sur Yahoo finance.
Ah oui, mais j’oubliais, son argumentaire relève plus d’une croyance religieuse dans la capitalisme que dans des faits !
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C’est clair IBM une petite société, il fallait oser !
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Michel Drac me semble quand même bien plus en phase avec les réalités actuelles, et son interlocuteur semble à chaque fois répondre à côté.
A lire son bouquin "Crise ou coup d’Etat ?" :
http://www.amazon.fr/Crise-coup-d%C3%89tat-Michel-Drac/dp/2355120250/ref=sr_1_2?s=books&ie=UTF8&qid=1284330129&sr=1-2-
Georges Lane : comment avoir un langage savant, en racontant... du vide. Ces libéraux semblent totalement aveuglés par leur idéologie. Il semble croire que la liberté, ça se décrète...
En fait, s’il n’y avait pas, par exemple, eut le travail pour construire les réseaux d’eau, nous serions comme en Afrique à sacrifier 2 heures de liberté journalière à aller au puit.
Alors, que la liberté soit un but, pourquoi pas, mais de là à estimer qu’il suffit de la prendre immédiatement et sans entrave pour la garantir à l’avenir, j’en doute.
La liberté, donc, si cela peut être une fin, cela n’est pas nécessairement le moyen. Si la liberté est un but légitime, elle n’en est pas pour autant le principe optimal d’organisation économique.
Par exemple, un chasseur qui sait chasser, sait restreindre sa chasse s’il le faut, de manière à laisser se reproduire le gibier pour se garantir de pouvoir continuer de chasser à l’avenir.
Sinon, Drac, pas mal. Mais dans le débat, on dirait que la provenance de l’argent qui alimente le système économique est totalement ignoré. Or il ne tombe pas du ciel. Il vient des banques d’une certaine manière. Et il est investit d’’une certaine manière. Et cette manière, choisie selon la liberté immédiate du plus grand profit, a finit par restreindre la liberté du plus grand nombre.
Au pays de l’argent roi, ceux qui en possèdent font la loi.
Ceux qui n’en ont pas obéissent.
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