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Accueil du site > Tribune Libre > Reportage explosif sur l’UE

Reportage explosif sur l’UE

(copié de l'introduction de la chaine youtube Le Fil d'Actu)

>
Vidéo réalisée SANS le partenariat de la Commission Européenne. Les 24 et 25 avril derniers, le Fil d'Actu était invité à la Commission européenne pour un "voyage d'étude pour influenceurs", destiné à "défaire nos idées reçues sur l'UE". Nous y avons vu des choses effrayantes. Et comme on avait nos caméras, aujourd'hui, on vous montre tout. Bienvenue au cœur de la machine...
<

Quand des journalistes font correctement leur travail.
Un travail qui va demander aux mauvaises fois de se surpasser comme jamais pour défendre cette UE toxique.

Une vidéo à voir dans sa totalité.

Quelques passages cependant :

Où l'on apprend de la bouche même d'un fonctionnaire chargé de communication (les décodeurs de l'Europe) que les états membres sont contraints et forcés de suivre les directives. (11'40)

Où l'on apprend que l'UE ne fait pas de propagande mais (de leur propre aveu) un "narratif positif".(49'00)

Où il est demandé aux youtubeurs (influenceurs) de propager cet "narration positive". (03'35 et 52'15)

Où il est évoqué leur relations avec google, twiter et facebook (43'25)

Où il est question de surveillance de masse ...

Bien plus encore, une mine, merci au Fil d'Actu pour ce travail exceptionnel que je me permets de relayer ici.

Tags : Europe Union européenne




Réagissez à l'article

98 réactions à cet article    


  • 18 votes
    Drugar Drugar 23 mai 2019 13:31

    En effet, le travail effectué par "Le fil d’actu", chaine à laquelle je suis abonné, est remarquable. Tatiana Ventôse et ses coéquipières font partis, avec d’autre médias indépendants, de ces personnes qui redorent le blason du journalisme en servant un véritable journalisme d’investigation amenant à la réflexion de ses auditeurs.

    J’apprécie en général les analyses de Tatiana, les constats qu’elle pose, même sur sa chaine perso, sont souvent juste. Je suis, en revanche, plus en décalage quant aux solutions proposées. En particulier, je ne comprends pas cet acharnement à dire que l’UPR n’aurait pas de programme, en particulier sur l’après-FREXIT (la réponse de Penseur Sauvage à ce propos est très intéressante). Mais peu importe, son influence va globalement dans le bon sens, à mon avis, ses réflexions sont souvent pertinentes et son travail mérite le détours.

    Concernant la vidéo, une preuve de plus qu’il faut se libérer au plus vite de cette prison des peuples anti-démocratique !!


    • 3 votes
      quid damned quid damned 23 mai 2019 14:24

      @Drugar

      Précisions pertinentes.



    • 4 votes
      quid damned quid damned 27 mai 2019 11:25

      Réaction Post-Scrutin

      Certains pensent que Philippot a fait perdre 0.7% à l’UPR, ils exagèrent, en fait c’est bien plus.

      Évidemment une part importante des 0.7% aurait indéfectiblement voté Philippot , mais ce n’est pas dans l’autre part des 0,7% que se situe le plus gros de la perte des voix. Il faut chercher ailleurs.

      Philippot a été mis en avant dans les grands media pour faire un croche-pieds au mouvement du frexit :

      -L’influence des mass-media est énorme ( ils présentent le score de 12% des nexiteurs aux P-Bas comme un échec alors qu’ils taisent le succès considérable du parti de N. Farage au R.U.. Sans parler de la censure directe et scandaleuse exercée à l’encontre de l’upr ) ;

      -Philippot a une image très ancrée à l’extrême droite la moins "fréquentable".

      Ces deux facteurs en synergie contribuent puissamment à donner une image négative du frexit, Et le nombre de voix que cela étouffe est au-delà des 1.81 % qui manquent pour dépasser les 3%.

      Il aurait été surprenant qu’en l’état l’upr dépasse 2% mais sans ce sabotage (et non sabordage car Philippot se fout royalement du frexit) le score de 5.01% n’était pas inatteignable, l’exemple des Pays-Bas et de la GB montrent que ce point de vue n’est pas irréaliste.

      Ça peut paraître exagéré mais il y a d’autres facteurs comme la dénaturation des enjeux réels en les réduisant à un combat Macron/Lepen.
      Mais aussi le mutisme navrant, très regrettable des célébrités qui auraient pu contrebalancer, même modestement, cet escamotage. Espérons que cela va changer et qu’ils emboîteront le pas des quelques-uns qui ont déjà courageusement montré l’exemple..

      Donc ceci est plutôt positif finalement car même dans un environnement fair-play il est compliqué de faire entendre des points de vue dérangeants. Et la progression est effective et constante.


    • 2 votes
      maQiavel maQiavel 27 mai 2019 12:45

      @quid damned

      Arrêter de chercher des responsables à votre micro-score ailleurs que dans votre propre structure. Les Français n’ont pas attendu Philippot pour être hostile au Frexit , c’est une hostilité bien ancrée dans notre pays d’épargnants. Et à part ça , la communication de l’UPR est catastrophique , c’est là qu’il faut chercher des responsabilités.

      Quant à la progression de l’UPR , elle est tout simplement liée au fait que les électeurs de FA de la dernière présidentielle se sont moins abstenus que les électeurs des autres candidats , en nombre de voix l’UPR fait moins bien qu’en 2017. 

      Le parti animaliste dont l’exposition médiatique a été bien moindre que l’UPR a fait mieux , il faudrait se poser les bonnes questions et faire une autocritique au lieu de chercher ci et là des sabotages. 


    • 2 votes
      Belenos Belenos 27 mai 2019 13:29

      @quid damned

      "Philippot a une image très ancrée à l’extrême droite la moins "fréquentable".

      Ces deux facteurs en synergie contribuent puissamment à donner une image négative du frexit"


      Si Phillipot avait une image positive vous diriez qu’il a détourné des votes destinés à l’UPR d’une manière putassière comme un vil séducteur. 


      Non, en réalité, l’explication est bien plus simple : ce sont les orages de gaz sur Neptune qui sont à l’origine du score minuscule de l’UPR et pas du tout le fait que les Français qui sont partisans d’un frexit ne forment qu’un groupuscule. Sans ces orages de gaz neptuniens, l’UPR serait en tête de cette élection, bien entendu !


    • 2 votes
      quid damned quid damned 27 mai 2019 14:33

      @maQiavel
      Ce n’est pas "ma" ou "notre" structure", si je soutiens leurs analyses je ne suis pas adhérent, pas encore. Mais passons ce détail.

      Je n’exprimais ici que mon point de vue.

      Je suis d’accord avec vous que leur communication pourrait être meilleure, cependant comparé à celle des autres partis je la trouve bien plus honnête et la vérité ce n’est pas toujours vendeur. A noter aussi que l’upr ne fait pas appel à d’onéreuses et sophistiquées boîtes de comm’. mais qui n’a pas à rougir de la qualité par rapport à bien d’autres.

      Quels conseils donneriez-vous ?

      Et vous ne pouvez objectivement pas renié la déloyauté scandaleuse des mass-media et même du csa, sinon renseignez-vous.

      Pas du tout sûr que l’exposition médiatique des animalistes soit moindre si l’on compare la durée d’existence des deux mouvements, la notoriété du plus récent même si elle est moindre, elle est bien plus que celle de l’upr jusqu’à encore assez récemment.

      Je partage également votre analyse sur la non-abstention des électeurs upr. C’est probable, je n’ai pas exposé tous les facteurs, c’est de toutes façons impossible.


    • vote
      quid damned quid damned 27 mai 2019 14:47

      @Belenos

      Si Phillipot avait une image positif il n’aurait pas été mis en avant en soutenant le frexit, c’est une évidence. Son parti est ridicule en nombre d’adhérents et en terme de légitimité par rapport à celui d’Asselineau à passer dans les media.

      Sur un point je vous donnerez presque raison mais il ne s’agit pas des orages de gaz de Neptune mais bien des orages de gaz jupitériens. Rendant artificiellement Macron comme étant la vraie cible. Détournant le débat sur un vain et stérile duel RN/LaRem.

      Je n’évalue optimistement qu’à 5.01% le score qui me semble réalisables sans toutes ces embûches pour ces récentes élections ce qui ne les placerait pas en tête. Votre exagération nuit à l’audibilité de votre réfutation.


    • 4 votes
      Gollum Gollum 27 mai 2019 15:03

      @quid damned

      Quels conseils donneriez-vous ?

      Aucun. Les français sont définitivement à la ramasse.

      Ils votent pour le RN pour qu’on les débarrasse de l’immigration car ils veulent vivre tranquilles..

      Ils votent pour LREM car c’est le parti majoritaire pour que rien ne bouge.

      Ils votent pour les écolos car la planète est en danger et ils ont la trouille..

      Ils votent pour les partis traditionnels pour les quelque nostalgiques qui restent et qui n’arrivent pas à décrocher... Cure de désintoxication recommandée pour ces derniers..

      Y en a même qui votent pour le parti animaliste parce qu’ils se rappellent de leur peluche de quand ils étaient un petit gn’enfant.. C’est tout mignon.

      Mais personne vote UPR car c’est prendre un risque. Sortir de l’Europe, de l’Euro (fatigant va falloir faire la conversion, enfin c’est ce qu’ils s’imaginent) ça fait peur, bouh on veut pas sortir on va se sentir déstabilisé.. En plus la monnaie va être dévaluée on va perdre son pognon..

      Voilà. Cherchez pas ailleurs c’est mort.

      Y a plus qu’à attendre que l’Europe s’effondre elle-même ce qui ne saurait tarder. Et là tout le monde pleurnichera que Asselineau l’avalt dit qu’il fallait sortir dans les premiers et qu’on l’aura pas fait et que si j’avais su, etc... smiley

      Ce peuple ne mérite décidément que la foudre et il l’aura.


    • 3 votes
      Unghmar Unghmar 27 mai 2019 15:04

      @maQiavel
      "...Et à part ça , la communication de l’UPR est catastrophique , c’est là qu’il faut chercher des responsabilités. "

      Si il y a une responsabilité, elle est au niveau des médias qui chantent les louanges de Macron toute la journée depuis 2 ans et demi. Macron il n’existait pas il y a 3 ans, c’est une pure créature médiatique.

      Loiseau est nulle, a fait une campagne avec toutes les erreurs ( charisme de merde, casseroles, petites phrases, soutiens foireux de Hue ou Raffarin, sa tête remplacée par celle de Macron sur les affiches, etc. ) et pourtant, ça passe = Exposition médiatique.

      Le FN est nul ( débat présidentiel, danse de marine pour fêter la défaite, parti dit fasciste, fin de la sortie de l’U.E., etc. ), mais on en parle dans les médias.

      On parle des animaux de la souffrance animale dans les médias = un chien ou un chaton sur une affiche et hop le Parti Animaliste chope plus de voix = vote SPA.

      L’effet d’Internet n’est que marginal par rapport aux médias de masse et si on ne passe pas dans les médias, on n’existe pas. Hors, l’UPR est coincé dans une bulle Internet qui lui donne l’illusion de la notoriété avec des réunions publiques où seuls des convaincus du net viennent. Mais comme pas d’élu = pas de passage média = UPR n’existe pas ou peu en dehors.

      Que l’UPR revoit sa communication ou pas tant qu’il ne fera pas de télévision ( et pas une poignée de passage tous les 2-3 ans à 3h00 ou 6h00 en tant que "petit candidat" ), ça ne percera pas. En plus, Asselineau pourra bien faire ce qu’il veut niveau communication, il ne maitrise pas la manière dont on le présente.


    • vote
      Belenos Belenos 27 mai 2019 15:48

      @quid damned
      "Si Phillipot avait une image positif il n’aurait pas été mis en avant en soutenant le frexit, c’est une évidence." 

      Et il a été mis en avant par qui ou qui ? Vous allez répondre "par le système" ?


    • vote
      maQiavel maQiavel 27 mai 2019 17:51

      @quid damned

      Je n’ai pas de conseils à donner , si ce n’est de faire une autocritique , comme le ferait n’importe quel structure après un échec. Je vois par exemple qu’en ce moment , LR et LFI sont déjà entrain de faire leur autocritique et elle se soldera peut être par des changements de leadership , même Mélenchon n’est pas à l’abri. C’est comme ça qu’on évolue.

      Mais ce réflexe qui consiste à rechercher des responsabilité de ses propres échecs ailleurs que chez soi n’est pas bon du tout.

      Non , le parti animaliste n’est pas plus exposé médiatiquement que l’UPR , bien au contraire. Pendant cette campagne , l’UPR n’a pas été moins bien traité que d’autres micro-parti , quand on voit la liste des partis qui ont participé à ces élections certains de leurs représentants ont été beaucoup moins exposé que l’UPR. L’exposition médiatique n’explique pas tout.

      Florian Philippot est responsable du faible score de son parti et c’est la même chose pour François Asselineau.


    • vote
      maQiavel maQiavel 27 mai 2019 17:53

      @Unghmar

      Les médias sont très importants , c’est clair et net mais ils ne font pas tout non plus. On parle des animaux de la souffrance animale dans les médias mais on parle aussi de l’Europe et bien plus , en suivant cette logique l’UPR aurait du faire un meilleur score que les animalistes mais ce n’est pas le cas. Et si tout dépendait absolument des médias , Floriant Pillipot et NDA auraient fait de bien meilleurs scores. Asselineau n’a pas fait une poignée de passage en 2-3 ans entre 3h00 ou 6h00 , il n’y a qu’à cliquer sur « passage médias » sur le site de l’UPR pour le voir.

      Vous dites que Loiseau est nulle ou que Le FN est nul , mais est ce que vous avez envisagé le fait que FA est encore plus nul ? Est-ce que vous ne vous dites pas que le Frexit et la personne de FA , eh bien , ça ne fait tout simplement pas bander les électeurs ? Et beaucoup moins que MLP ou Macron ( qui a volé au secours de Loiseau ). Comment expliquer que même parmi les gens qui connaissent l’UPR ( et il y’en a des millions maintenant ) , Asselineau convainc très peu ?

      Les upéristes ne peuvent pas à chaque fois et systématiquement chercher des responsabilités ailleurs , chez les abstentionnistes , chez Phillipot , chez les médias , chez les frontistes et insoumis , chez les écologistes etc. En plus de saouler tout le monde , ce n’est pas crédible.


    • 2 votes
      maQiavel maQiavel 27 mai 2019 18:17

      @Gollum

      Déclarer vouloir sortir de l’UE et de l’euro est un suicide électoral. Tout simplement parce que , si les Français sont hostiles à l’euro , ils ont de la sympathie pour l’UE et ils ont trouille bleue d’une sortie de l’euro : la France est sixième au classement des pays où l’on épargne le plus au monde , la sortie de l’euro, le retour au franc, les dévaluations et l’inflation sont perçus comme des dangers mortels qui auront pour conséquence une dévalorisation de cette épargne. Déjà , à la base , avec un projet aussi anxiogène que le Frexit , on ne peut pas aller loin et ce indépendamment des piètres qualités de communicants de FA et de son exposition médiatique.

      Les gens n’ont pas voté écolo parce qu’ils ont la trouille mais pour avoir le sentiment d’avoir fait leur devoir. Un peu comme lorsque ces mêmes gens s’achètent une bonne conscience écologique en triant leurs déchets ou en fermant le robinet , on est dans une forme de morale bourgeoise individuelle héritière de la morale chrétienne , sauf qu’ici la culpabilité n’est pas liée au péché originel mais à la destruction de la planète. Pour évacuer cette culpabilité , ils ont tout un tas de gestes quotidiens et en cette journée d’élection , ils ont voté pour le parti écolo qu’ils connaissent le mieux. Si Mélenchon ne s’était pas illustré dans son pétage de plomb de l’année dernière lors de la perquisition judiciaire , c’est LFI qui aurait récolté ces voix.


    • vote
      Ozi Ozi 27 mai 2019 19:54

      @maQiavel et Gollum,

      Je ne partage pas votre analyse concernant la trouille de sortir de l’UE et le vote écolo..

      1/ Certe la question de l’épargne peut jouer sur une partie infime de la population mais la véritable raison c’est dans la configuration du monde actuelle, les états unis sont la première puissance militaire, la chine est la première puissance productive et l’UE est la première puissance économique et le premier marché mondial.. Non seulement l’UE détient "théoriquement" la puissance pour imposer ses vues et donc devenir le chef d’orchestre des défis gargantuesques qui s’impose à l’humanité maintenant, mais son effondrement rime également avec une énorme déflagration des marchés et des économies interconnectées ----> donc chaos ! Et dans cette configuration c’est la plus grande puissance militaire qui rafle la mise in fine. De quoi se poser des questions légitime sur la géopolitique exercée par un Trump ou Poutine.
      Les personnes qui redoutent une dislocation de l’UE ne sont donc pas que des inconscients ou des pingres..

      2/ Concernant le vote écolo, qui en réalité est le seul vote de bon sens dans cette élèction, puisqu’il suffit de faire une petite recherche rapide sur qui fait quoi et qui vote quoi au parlement européen, pour s’apercevoir très rapidement que les écolos verts (français allemands, ect..) sont la seule digue de défense qui résite comme elle peut contre la déferlante des lobbys, de la finance, etc.. Là où les lrem/lr/fn votent toutes les saloperies les yeux fermés pour dire ensuite aux mécontents que c’est finalement la faute de l’UE, bref pile je gagne face tu perds.. D’ailleurs la seule chose qui différencie ces partis "droitards" c’est l’unique question de l’immigration, question qui, comme tous les experts le savent, ne peut être résolue et inversée que par le social, l’écologie et l’éducation dans les pays sources, bref l’inverse absolu de l’idéologie inconsciente et néfaste que ces partis tartuffes prodiguent..
      Donc non, le vote écolo n’est pas simplement une tentative de s’acheter une bonne conscience, c’est avant tout le seul vote utile dans ce genre d’élection spécifique..

       smiley


    • vote
      quid damned quid damned 27 mai 2019 20:23

      @Belenos
      Par ceux qui détiennent les media, oui, c’est évident.


    • 3 votes
      quid damned quid damned 27 mai 2019 20:39

      @maQiavel

      "Mais ce réflexe qui consiste à rechercher des responsabilité de ses propres échecs ailleurs que chez soi n’est pas bon du tout.

      "

      Tout à fait d’accord. Ce que j’ai écrit n’émane pas de l’upr. C’est une simple analyse personnel d’un épiphénomène (Philippot).

      Je ne doute pas que l’upr soit capable d’évouler dans leur com qui n’est pas si mauvaise que cela et qui a fait bien des progrès déjà.

      Je pense par exemple qu’ils y gagneraient si Asselineau se montrait plus concis pour certains formats et fasse l’économie d’exposés trop sophistiqués tant sur le vocabulaire que sur les détails trop techniques (concision encore)

      Cependant je persiste à dire (comme beaucoup) que la censure des media joue pour beaucoup dans la carence de notoriété de ce parti.

      Les media peuvent rendre très célèbre du jour au lendemain le premier venu.
      Ils peuvent a contrario confiner dans l’ombre quelque évènement que ce soit ou presque.


    • 2 votes
      quid damned quid damned 27 mai 2019 20:50

      @Gollum

      Je crains hélas d’être d’accord en grande partie avec ce sombre tableau. Il m’arrive parfois d’en entrevoir de pires.

      Votre "refus" de donner des conseils est donc motivé plus par désillusion à l’encontre de ceux qui ne font pas l’effort d’entendre le message que par manque d’idées, dommage.

      Mais merci de votre exposé.


    • vote
      maQiavel maQiavel 27 mai 2019 21:12

      @Ozi

      Mon propos sur les gens qui ont peur de la sortie de l’euro ou sur les gens qui ont voté écolo n’était pas péjoratif mais descriptif.

      1/ Sans entrer dans le détail de ton raisonnement avec lequel je suis en total désaccord ( l’UE n’est pas une puissance et puisqu’elle ne l’est pas , elle ne peut constituer une quelconque résistance contre la Chine ou les Etats unis , par contre c’est effectivement c’est un marché sur lequel la Chine peut déverser ses produits et qui contient des bases militaires américaines par ci par là et ce n’est pas du tout la même chose si tu vois ce que je veux dire smiley , en réalité l’UE est une zone de guerre économique ) , je pense que tu pousses déjà ton raisonnement trop loin en comparaison de l’électeur moyen. L’épargne , c’est la garantie de s’assurer des moments difficiles et de vivre confortablement sa vieillesse , dans un pays aussi vieux que le notre c’est fondamental , d’autant plus que ce sont les plus âgés qui font l’élection. Personne ne veut voir fondre son épargne , ce n’est pas être pingre que d’en avoir peur , c’est une question de sécurité financière légitime pour la plupart des gens.

      2/ Concernant le vote EELV , même en supposant que tu aies raison sur ce parti ( et je n’entrerai pas non plus dans le détail en te contredisant sur le fait que c’est un parti qui a souvent été au gouvernement avec le PS smiley ) , ça m’étonnerait beaucoup que ceux qui ont voté pour ce parti l’ont fait pour les raisons que tu indiques. Lorsqu’on observe l’électorat qui s’est mobilisé pour ce parti à cette élection , on constate qu’il a la particularité d’être jeune , aisé , diplômé et urbain. Hors , cet électorat est n’est pas « politisé » en ce sens qu’il ne développe aucun attachement pour des partis politiques et encore moins pour leurs accomplissements , c’est un électorat qui s’intéresse à des thématiques et le fait est qu’en ce moment la thématique écologique lui est chère. Mais il a des réflexes typiquement bourgeois de préservation de l’ordre établit ( puisqu’il en jouit ) alors que c’est cet ordre qui est le premier responsable de la catastrophe écologique. Pour sortir de cette contradiction , cette catégorie a développé une culture de la conciliation qui consiste à préserver cet ordre qui dévore le monde mais en en dénonçant les dérives d’une perspective purement morale et à développer des comportements individuels « écofriendly » comme s’il revenait à chacun de nous de sauver la planète par nos actes quotidiens ( il y’a selon moi un inconscient culturel chrétien dans cette conception mais c’est mon opinion ). Ce n’est pas la même sociologie électorale qu’une autre frange de la population très préoccupée par l’écologie mais qui en a une conception plus conflictuelle : ce n’est pas seulement une question de style de vie mais aussi et surtout de rapport de force devant infléchir l’ordre dominant. Une catégorie de jeunes diplômés urbains en voie de paupérisation ( donc n’a pas les mêmes réflexes bourgeois que les premiers ) qui avait été séduite par la campagne de Mélenchon pendant la présidentielle mais qui s’est abstenu ne masse cette fois …

      Autrement dit , les jeunes qui ont voté EELV cette fois constitueront potentiellement les futurs bataillons de Macron lorsqu’ils seront bien ancré dans le monde professionnel.


    • 3 votes
      medialter medialter 27 mai 2019 21:26

      @Gollum
      Gollum qui pousse sa gueulante parce qu’il a voté UPR et qu’ils se sont fait torcher smiley smiley L’Europe ne s’effondrera pas, c’est une pompe à thunes bien huilée depuis qu’elle a été construite par les Kissinger Monet et consort, mais ce qui va s’effondrer, c’est vos comptes en banques qui vont fondre comme neige au soleil. Allez mon lapin, ne pleure pas, il te restera ta perma, si les migrants ne viennent pas piquer tes salades, ou si les nappes phréatiques ne deviennent pas carbonisées par les pesticides subventionnés par Bruxelles. Au pire il y aura une niche d’avenir, l’élevage des insectes comme substituts aux steaks sortis des imprimantes 3D


    • 1 vote
      medialter medialter 27 mai 2019 21:28

      @medialter
      carbonisées ===> carboniser ... Aie Aie Aie, c’est laid


    • 2 votes
      Unghmar Unghmar 27 mai 2019 22:43

      @maQiavel

      "Vous dites que Loiseau est nulle ou que Le FN est nul , mais est ce que vous avez envisagé le fait que FA est encore plus nul ?

      "

      Je dis que leurs campagnes sont nulles. De la même manière que la campagne d’Hamon dont une colistière expliquait que son programme était de donner une carte Vitale aux Estoniens ou encore de Gluksman un ultra libéral qui dès le premier débat disait qu’il ne savait pas se qu’il foutait là. On a parlé de tout sauf d’Europe.

      Pour NDA, il s’est allié au FN à la présidentielle et que donc maintenant pourquoi on voterait pour lui plutôt que pour l’original ? Phillipot = FN = voter Frexit = FN. Les seuls qui tirent leur épingle du jeu sont les écolos parce qu’à force de matraquer changement climatique / danger mondial le public s’imagine que l’Europe pourra y faire qqchose de par sa taille. Punaise, ce n’est pas l’UPR le soucis ce sont les sujets, leur durée de promotion médiatique et leur matérialisation / récupération par parti qui sont importants. Personne ne parlait de RIC avant les gilets jaunes.

      "Est-ce que vous ne vous dites pas que le Frexit et la personne de FA , eh bien , ça ne fait tout simplement pas bander les électeurs ?

      "

      Moi je me dis que c’est la société du spectacle qui dépolitise les gens et qu’un mec qui ne "fasse pas bander" ce n’est pas de la politique. Pas la comm de l’UPR parce qu’en plus pour bander, il y avait de la gonzesse à cette élection. Alors, après, oui, Zamane aurait put être tête de liste et Asselineau dernier comme pour le FN Bardella / Le Pen. Mais si on en est là, abandonnez Maqiavel pour Hanouna.

      "Asselineau n’a pas fait une poignée de passage en 2-3 ans entre 3h00 ou 6h00 , il n’y a qu’à cliquer sur « passage médias » sur le site de l’UPR pour le voir.

      "

      Asselineau fait des apparitions sur les médias "mainstream" pendant les élections et pas entre. La présidentielle, s’était en 2017 et jusqu’à celles-ci, pas de passage sauf si vous pensez que Radio Courtoisie ou Sud Radio ont autant d’influence que TF1 et France 2. Je clique sur passages médias et pour ces élections, hors "débats" FranceInfo à 3h00 du matin, France 2 8 minutes à 7h38 ou encore 8 minutes sur France Inter à 7h50. Je passe sur le dernier débat sur BFM où 11 personnes sont invités mais pas FA. Non mais c’est clair, aucun rapport.

      "Les upéristes ne peuvent pas à chaque fois et systématiquement chercher des responsabilités ailleurs , chez les abstentionnistes , chez Phillipot , chez les médias , chez les frontistes et insoumis , chez les écologistes etc. En plus de saouler tout le monde , ce n’est pas crédible.

      "

      On prend les 15 derniers jours sur Agoravox.tv et quel est l’article qui génère le plus de réactions ? 10 connasses à la piscine avec 264 réactions parce que ... tenue musulmane.

      Mais oui, et en plus faut se taire, faudrait continuer de parler de musulmans, de francs mac et de sionistes pédo satanistes, houlala, l’UPR ça saoule, houlala qu’est-ce qu’ils sont nuls à pas faire d’autocritique. C’est ridicule, passez les commentaires et les articles si ça saoule tant que ça.


    • 4 votes
      Belenos Belenos 28 mai 2019 03:11

      @Unghmar
      Une élection obéît à des principes consuméristes et publicitaires. C’est ainsi. C’est pourquoi la véritable politique ne peut pas se fonder principalement sur le système électoral. Mais à partir du moment où l’on joue le jeu électoral, il ne faut pas s’indigner des règles qui conditionnent la réussite et l’échec dans ce jeu. On ne peut pas en politique comme en culture se flatter d’être un penseur incompris ou un poète maudit. Un bon parti politique est un parti qui fait de bons scores comme une bonne boutique est une boutique qui fait du chiffre, comme une bonne équipe de foot est une équipe qui gagne les matchs, point barre. Et le "meilleur" parti est celui qui emporte les élections, même si ces thèses sont stupides et si ses têtes d’affiches vous paraissent fades et débiles.

      L’UPR est une association de réflexion politique parmi les plus intéressantes, mais c’est une force politique insignifiante pour des raisons parfaitement compréhensibles : ses thèses et ses propositions (que je partage personnellement) sont, pour la presque totalité des Français, ennuyeuses, incompréhensibles ou effrayantes. Je m’en rends compte quand j’en parle autour de moi, à des personnes de tous les âges et de toutes les conditions sociales.

      Les électeurs désirent trois choses : du confort (par exemple du "pouvoir d’achat"), de la sécurité (par exemple un candidat incarnant "la restauration de l’autorité républicaine") et de la bonne conscience (par exemple "protéger l’environnement" et "faire quelque chose pour le climat" ou encore "lutter contre l’antisémitisme et l’homophobie"). D’ailleurs, pour faire du "journalisme politique", il suffit d’apprendre par coeur quelques questions autour de ces thèmes et de les faire tourner en boucle pendant des années, sur un ton grave et convaincu : "Que proposez-vous aux Français qui ont vu leur pouvoir d’achat diminuer", "Quelle action votre gouvernement entend-il mener pour enrayer la progression de l’homophobie dans les quartiers sensibles", "n’est-ce pas l’autorité républicaine qui est menacée par cette tendance complotiste qui se développe sur les réseaux sociaux à l’abri de toute sanction ?" Etc.


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      Belenos Belenos 28 mai 2019 05:51

      "même si SES thèses sont stupides"


    • 1 vote
      Gollum Gollum 28 mai 2019 08:40

      @Ozi

      Finalement tu me donne raison.

      Point 1 : trouille du chaos et de l’aventure suite à dislocation UE.

      Point 2 : trouille du chaos climatique et biologique, suite aux annonces catastrophistes, (méritées) et donc on vote écolo car cette fois il y a urgence. On ne votait pas écolo avant car les écologistes ont toujours eu une très mauvaise image.

      Cette fois-ci on est passé outre cette mauvaise image en raison même de l’urgence absolue de la question.

      Donc c’est bien la pétoche qui prime. Pétoche qui vient de l’ultra confort dans lequel on baigne aujourd’hui et que l’on a peur de perdre..

      Les français sont devenus collectivement de gros bourgeois (même si modestes) qui n’aspirent qu’à une chose : vivre tranquilles et dormir tranquilles... Avoir le max de loisirs...

      Le résultat d’un enrichissement colossal dû aux progrès techniques et autres...

      Le réveil va être très douloureux.


    • 2 votes
      Gollum Gollum 28 mai 2019 08:43

      @medialter

      T’es complètement à la ramasse mon pauvre.. smiley

      Jamais je ne me suis fait la moindre illusion sur quoi que ce soit..

      Quant à l’UE elle va bien s’effondrer suite à une crise bancaire..

      Quant aux migrants je les aiguillerai vers ta ferme de montagne en leur disant qu’il y a plus à bouffer chez toi.. smiley


    • 2 votes
      Gollum Gollum 28 mai 2019 08:48

      @maQiavel

      Mais il a des réflexes typiquement bourgeois de préservation de l’ordre établit 

      Je viens de lire ça après avoir posté ci-dessus et je constate que nous sommes en phase. Les votes de dimanche sont tous des votes bourgeois de peur et de préservation des acquis..

      Les seuls votes qui n’étaient pas de peur mais de recherche d’une alternative réelle ont récolté peanuts : LFI, UPR, etc...

      CQFD.


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      PumTchak PumTchak 28 mai 2019 10:57

      @Belenos

       L’analyse est en effet plus éclairante en partant des raisons du succès des uns, plutôt que des échecs des autres.

      Les partis de tête, le RN et le LREM traduisent le clivage de fond qui est à l’œuvre : souverainisme versus globalisme, les raisons économiques et existentielles aux pays des peuples contres celles des villes-monde.
      .

      On est glaçé de la subordination des services de l’Etat aux volontés personnelles du président et des violences contre les GJ, mais les résultats confirment que le parti macronien disposent d’un étiage réel de 20% des votants à une élection. Le système est ainsi fait que ce sont les élections qui déterminent les pouvoirs politiques, pas les abstentions. Macron a rompu la vieille digue entre bourgeoisie “hard” et “cool” et dévitalisé les partis gouvernementaux droite/gauche. D’autre part, si son coeur électoral est celui des riches seniors diplômés, le détail sociologique montre que les autres catégories ne sont pas absentes de la macronie. Son discours “en même temps” fabrique un consensus qui convient aux personnes peu politisées et choisissent la sécurité du groupe le plus important à défaut de disposer de moyens de compréhension sur l’état réel de la société et du pays.

      .

      Le RN capitalise ceux qui refusent la mondialisation, aussi bien les perdants économiques qui souhaitent la freiner, que ceux se servent du RN comme bouclier, analysant que le système des pays garantit mieux l’existence des individus que le système mondial. Le RN a certainement fait certainement le plein des voix, puisqu’on peut “se lâcher” aux élections européennes aux enjeux peu lisibles.

      La question de la prochaine présidentielle est déjà en place : est-ce que l’huile de foie de morue est encore utile ou la ’digue républicaine’ va lâcher ?

      .

      Il reste le recours à la thématique écologique pour éviter le passage entre Charybde et Scylla. Il y a une percée européenne, mais ce n’est pas la première dans l’histoire récente. Reste à voir si cette thématique va se concentrer vers un parti devenant le centre des jeux électoraux à venir, ou continuer à servir d’appui aux partis dominants.

      .

      En somme, il manque celui (une personne ou une entente) qui rompra la vieille digue droite/gauche du côté des économiquement perdants et idéologiquement souverainistes, comme Macron a su le faire du côté des bourgeois.

      Le clivage mondialiste/souverainiste est aujourd’hui le moyen de gagner politiquement et électoralement, en jetant aux pieds des adversaires le clivage droite/gauche pour les faire tomber.


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      PumTchak PumTchak 28 mai 2019 11:08

      @Beleneos

      Exemple : https://www.bfmtv.com/politique/eric-woerth-notre-score-est-catastrophique-il-faut-tout-changer-chez-les-republicains-1699942.html

      Je ne m’intéresse évidemment pas au bonhomme qui traîne toutes les affaires financières de la Sarkozie, mais à l’exemple des atermoiements de la droite.

      Sa question de savoir comment rester un parti de droite en se débarrassant du conservatisme est has been. La question de la droite comment la faire évoluer soit vers le globalisme (mais c’est préempté par le parti macronien), soit vers le souverainisme.


    • 1 vote
      Joe Chip Joe Chip 28 mai 2019 12:12

      Il est clair que le bataillon des jeunes écolos urbains d’EELV a vocation à constituer la réserve électorale de Macron, à l’instar du PC qui sous-traitait la question de la justice sociale pour le compte du PS durant les années 80-90. Rajoutons le PS moribond et Macron est déjà bien au chaud dans la perspective de l’élection de 2022, avec un matelas confortable de voix le portant à plus de 40%. On ajoute les anti-RN de droite et les conservateurs, et hop, emballé c’est pesé.

      Et chose qui a été peu notée, le parti EELV a fait un gros score en Corse et en Bretagne en raison des prises de positions pro-indépendantistes de Jadot qui a salué le positionnement (parfaitement hypocrite) des régionalistes sur l’immigration et la prise en charge des migrants.

      Le fait qu’aucun représentant de LREM ne l’ait attaqué sur ce point (alors que Macron a régulièrement des crises d’autoritarisme jacobin) montre qu’il y a un rapprochement électoraliste et idéologique en cours entre les libéraux, les écologistes urbains, les immigrationnistes et les régionalistes, qui va sans doute se concrétiser au sein du parlement européen où le groupe de Macron et les écologistes ont intérêt à se coordonner contrer le PPE. 
        


    • 2 votes
      Joe Chip Joe Chip 28 mai 2019 14:22

      @Gollum

      Donc c’est bien la pétoche qui prime. Pétoche qui vient de l’ultra confort dans lequel on baigne aujourd’hui et que l’on a peur de perdre..

      Les français sont devenus collectivement de gros bourgeois (même si modestes) qui n’aspirent qu’à une chose : vivre tranquilles et dormir tranquilles... Avoir le max de loisirs...

      Les "trouilles" dont tu parles ne sont pas spécifiquement françaises et sont agitées aussi dans les autres pays. Par ailleurs, les pays du nord de l’Europe, les Suisses, les Australiens, etc. sont plus riches que nous, consomment et épargnent davantage sans avoir développé cette mentalité de petits rentiers angoissés par tout et accrochés qui à son statut, qui à sa retraite... d’ailleurs un Asselineau qui prétend rompre avec ce système ne tient que ce discours infantilisant aux Français : et on va vous sauver vos retraites, et on va vous sauver vos emplois de fonctionnaires, bien payés et avec la sécurité de l’emploi, et on va vous sauver vos industries, on va ressusciter votre CNR, votre franc (dévalué), votre sécu, les colonies, etc, etc, etc... 

      C’est ce qu’en psychologie on appelle le confort débilitant, le fait de toujours privilégier la sécurité qui conduit à refuser de manière obstinée le changement par crainte des effets négatifs (souvent provisoires) produits par une salutaire remise en question. Quand De Gaulle fustigeait les "veaux", il ne disait pas autre chose, les Français aspirent paradoxalement à être conduit par un chef tout en refusant de se laisser entraîner en avant... le résultat on le voit tous les jours dans l’actualité ou presque.

      A mon avis l’origine du mal remonte justement à la seconde guerre mondiale et au CNR, que De Gaulle n’appréciait pas du tout par ailleurs, y-voyant un attelage de résistants réfractaires refusant de restituer toutes ses prérogatives légales à l’Etat, d’opportunistes et de communistes cherchant avant tout à étendre leur influence dans la vie publique. D’ailleurs, De Gaulle n’a fini par approuver ce programme qu’en 1945, et pour des raisons purement politiciennes... avant de quitter le pouvoir.

      Sous Pétain, les Français avaient subi au quotidien une propagande pernicieuse et démoralisante attribuant les causes de la défaite à une faillite morale de la nation (qui disculpait évidemment les élites de toute responsabilité). Puis à la libération, le pays a pris conscience de l’ampleur de la collaboration. Au discours sur la faillite morale de la droite s’est substitué un discours de la gauche sur la culpabilité collective qui a entretenu la mauvaise conscience des Français malgré le retour de la prospérité économique. Le pays avait failli avant la guerre, il avait fauté pendant. A partir des années 70, la gauche en perte de vitesse sur le plan social a commencé à exploiter ce ressentiment pour faire passer les lois pleven (ancien du CNR) et justifier l’immigration massive et le regroupement familial par des arguments moraux. Accepter cette immigration était le seul moyen de racheter la dette morale collective des Français.  

      Après la guerre, les élites auraient dû au contraire chercher à restaurer avant tout le sentiment de dignité et de fierté du peuple, un peu comme un psy va chercher à restaurer l’estime de soi d’un dépressif, sans laquelle celui-ci ne pourra jamais se sortir de son état d’accablement et de prostration et commencer à se reconstruire. 
      Or, qu’on fait les élites ? Ils ont renforcé le sentiment d’illégitimité et de haine de soi des Français. Au lieu de proposer au pays des défis collectifs, ils l’ont progressivement installé dans la médiocrité comme on installe une personne fragilisée dans un doux fauteuil moelleux. Au lieu de redonner le goût de la marche au peuple Français, on l’a allongé et plongé dans une psychanalyse collective infernale et débilitante sans fin ni autre objet que raviver des blessures anciennes ou les réouvrir, afin que cela ne cicatrise jamais, et toujours avec le prétexte de soigner le présent. 
      On a fait comprendre aux Français qu’ils ne valaient collectivement plus
      rien mais que l’Etat allait bien prendre soin d’eux individuellement. Personne ne serait heureux, mais personne n’aurait de raison de se plaindre puisque chacun aurait son emploi, sa maison, ses possibilités de consommation, etc. 
      Tout ça a duré grosso modo jusqu’au début des années 80. Et puis la crise économique s’est installée, et la mondialisation a fait soufflé les vents du néolibéralisme. La psychanalyse se poursuivait mais l’Etat n’avait plus les moyens d’assurer à chacun le bonheur et la sécurité matérielle. On (la gauche) commença à expliquer aux Français qu’ils avaient trop compté sur l’Etat et qu’il leur fallait commencer à réapprendre à vivre debout sur leurs jambes. Et les Français découvrirent alors que leurs jambes ne pouvaient plus les porter, sans compter tous ceux qui se disaient "A quoi bon avancer, après tout, puisque nous sommes des merdes de collabo antisémite qui n’avons fait que du mal à travers l’histoire".

      Quand on renonce totalement au surhomme, c’est le dernier homme qui advient. Et le dernier homme ne peut aspirer qu’au repos et à une vie relativement préservée du mal de vivre jusqu’à la mort, ou plutôt la disparition.

      Même si toutes les sociétés occidentales ont connu ce mouvement, il n’y a qu’en France qu’il a pris une telle dimension existentielle, dont nous ne parvenons pas collectivement à nous sortir. Macron et une partie des élites ont pris conscience du problème, mais leur solution reste uniquement valide dans le cadre de la société néolibérale et de l’individualisme. Sur le plan culturel, on continue contre toute raison à charger la mémoire des Français et à entretenir le masochisme de la population.   

      Les Allemands ont été confrontés à des problématiques similaires mais contrairement à nous, ils ont trouvé la solution en répondant à de grands défis collectifs dont les élites allemandes ont eu l’intelligence de ne pas protéger la population. Ces défis relevés avec un succès relatif ont été successivement :
      la reconstitution d’une industrie puissante et d’une économie productive donc chacun puisse être fier
       la réunification 
      — la restauration de l’image du pays
      — la prise de contrôle des institutions européennes

      Résultat, si les Allemands ont eux aussi des réflexes masochistes liés à la culpabilité collective, ils ont recouvré l’estime d’eux-mêmes et la confiance dans leur capacité sans laquelle un peuple ne plus exister et ne peut que logiquement s’enfoncer dans la rumination historique (fournie par Zemmour) et le ressentiment.

      Donc il ne faut pas s’étonner de voir les Français se détourner massivement des souverainistes et des anti-UE, qui au lieu de proposer des défis et des changements difficiles, parlent aux Français comme à des grabataires, sans pour autant pouvoir leur apporter les garanties matérielles que les autres leur promettent à l’intérieur du système. Donc la formule est douublement perdante sur le plan politique. Ne prétends pas protéger les gens et en même temps être en dehors du système, ça n’a aucun sens ! Les Français ne sont pas idiots, ils comprennent que tu n’as pas les moyens de ta politique.
      Philippot c’est une caricature de souverainiste social, je crois qu’il doit dire au moins 10 fois par minute le mot "social" ou "protection". Asselineau, c’est guère mieux, lui c’est l’obsession étatiste et l’illusion providentielle Ne vous inquiétez pas, je vous conduirai, je vous protégerai, on va refaire le CNR et peut-être le baptème de Clovis, on va remplacer les hauts-fonctionnaires européistes qui vous dirigent par des hauts-fonctionnaires opposés à l’UE...

      Bref... 


    • 2 votes
      Gollum Gollum 28 mai 2019 15:27

      @Joe Chip

      Non ce n’est pas spécifique aux français la trouille. C’est un amollissement général dû au confort et l’hyper-technicité, comme l’assurance de pouvoir manger tous les jours.. Bien que cela soit moins vrai depuis quelque temps.. Et bien évidemment l’absence de guerre depuis longtemps..

      Bon je ne suis pas d’accord sur le discours infantilisant d’Asselineau, on s’en doute, je trouve au contraire qu’il a pris comme option de ne pas raconter de bobards (il me semble), il ne cache pas que sortir de l’€ aura des conséquences négatives à court terme.

      Quand De Gaulle fustigeait les "veaux", il ne disait pas autre chose, les Français aspirent paradoxalement à être conduit par un chef tout en refusant de se laisser entraîner en avant... le résultat on le voit tous les jours dans l’actualité ou presque.

      Oui et je vais refaire mon christianophobe primaire mais ce côté veau vient bien de la soumission religieuse opérée pendant des siècles, à une abdication totale de la pensée personnelle aux dogmes et croyances imposées d’en haut, la super-méga structure hyper hiérarchisée, pyramidale (je précise pour les obsédés des illuminatis qui nous ressortent la pyramide des illuminés en proposant l’Église comme remède alors qu’elle a aussi une hiérarchie pyramidale...) avec le chef suprême, tout en haut qui trône sur le siège pontifical à Rome. Bref, une castration savamment entretenue pendant un bon moment et toute la soumission qui va avec.. Et sur le plan politique le Roi, jumeau du pape... 

      Là dessus vient se greffer l’amollissement opéré par la société de consommation, la technique, l’absence de guerre et de famines, un confort généralisé sur des décennies...

      Double amollissement donc, celui du temps long et celui du temps court.

      Je fais donc remonter l’origine du mal à bien plus loin que 1945..

      Puis à la libération, le pays a pris conscience de l’ampleur de la collaboration. Au discours sur la faillite morale de la droite s’est substitué un discours de la gauche sur la culpabilité collective qui a entretenu la mauvaise conscience des Français malgré le retour de la prospérité économique. 

      Là aussi culpabilisation maladive, et chrétienne, que le psychisme français a fait sien pendant des siècles.. Voir Delumeau là-dessus. 

      Quand on renonce totalement au surhomme, c’est le dernier homme qui advient. Et le dernier homme ne peut aspirer qu’au repos et à une vie relativement préservée du mal de vivre jusqu’à la mort, ou plutôt la disparition.

      Sans doute, mais le surhomme ce n’est pas chrétien. L’idéal chrétien est le martyre. Donc d’en prendre plein la tronche. Et s’il n’y a pas assez de persécuteurs on se fait soi-même son propre persécuteur.

      Même si toutes les sociétés occidentales ont connu ce mouvement, il n’y a qu’en France qu’il a pris une telle dimension existentielle, dont nous ne parvenons pas collectivement à nous sortir.

      La mentalité américaine est différente. Mentalité de pionniers qui ont pris des risques, partis loin pour se créer une existence bien à soi..
      Les US se sont fait rattraper aussi par le confort et la technique, et dans leur cas spécifique la mauvaise bouffe, mais cela ne concerne que les villes et les gens du pays profond ont encore des restes d’âme de pionnier.. 

      Sur le plan culturel, on continue contre toute raison à charger la mémoire des Français et à entretenir le masochisme de la population. 

      Sur le plan culturel je crois que c’est surtout le zéro absolu... Il n’y a même plus de discours de quoi que ce soit à part penser printemps..

      Sur la fin de ton post tu verse dans la caricature quelque peu. Le faible score de l’UPR vient de la peur du risque. Quitter l’Europe ça fait peur, quitter l’€ c’est pire car on va perdre des sous..

      On fait semblant de croire que voter RN aura un impact et que voter écolo sauvera la planète.. Bien évidemment ce sont des leurres. Mais on a la conscience tranquille. Au moins on a rempli son devoir électoral.


    • 4 votes
      PumTchak PumTchak 28 mai 2019 16:19

      @Joe Chip

      A mon avis l’origine du mal remonte justement à la seconde guerre mondiale et au CNR, que De Gaulle n’appréciait pas du tout par ailleurs, y-voyant un attelage de résistants réfractaires refusant de restituer toutes ses prérogatives légales à l’Etat, d’opportunistes et de communistes cherchant avant tout à étendre leur influence dans la vie publique. D’ailleurs, De Gaulle n’a fini par approuver ce programme qu’en 1945, et pour des raisons purement politiciennes

      C’est facile à écrire, mais c’est autre chose d’avoir à démontrer ce qu’on affirme. Le CNR a été réuni le 27 mai 1943 par le franc-mac radsoc Jean Moulin, délégué depuis le 9 septembre 1941 de Charles de Gaulle, catho tradi au vieil arrière goût monarchique : difficile de trouver plus antinomiques comme pédigrées.

      Les maquis disséminés dans les régions de France ont joué un peu le même rôle que les ronds-points des GJ. Mais ceux qui se sont lancés en résistance après la défaite de la campagne de France en mai/juin 40 puis le STO en février 43, sont allés rejoindre l’un des très nombreux réseaux selon leur penchants idéologiques. Si chacun pensait devoir résister, c’était encore inenvisageable d’associer un réseau Klan du colonel de la Rocque avec un Charles Tillon qui réorganisait le parti communiste dans le Sud Ouest. On sait la lente et difficile organisation de la résistance intérieure qui a rassemblé des mouvements idéologiquement et politiquement très différents, et la venue des syndicats CFDT et CGT et encore six partis politiques reconnaissant la France Libre, des communistes à la droite républicaine, pour rédiger le programme du CNR. L’orfèvre qui a contribué au rassemblement de tant de factions antinomiques est très loin du portrait que vous en faites.

      Sans compter que le programme du CNR était bien la feuille de route du président de Gaulle : « le retour à la nation des grands moyens de production monopolisée, fruits du travail commun, des sources d’énergie, des richesses du sous-sol, des compagnies d’assurances et des grandes banques ». Il suffit de relire les préconisations du CNR pour constater la concordance avec la politique gaullienne.

      Vous pouvez avoir des raisons à ne pas apprécier de Gaulle, mais ne réexpliquez pas les faits passés à partir de la médiocrité actuelle.


    • 3 votes
      Joe Chip Joe Chip 28 mai 2019 18:03

      @Gollum

      Politiquement, on ne peut pas déplorer l’absence de guerre et de famine et encore moins expliquer "l’amollissement généralisé" par cet argument, sauf si on s’inscrit bien sûr dans une certaine école de pensée. L’argument est encore moins recevable dans un pays qui a subi plusieurs saignées démographiques, sauf à estimer que les Français devraient subir tous les 50 ans une "bonne guerre" sur leur territoire pour se ressaisir..

      Non, il y a heureusement d’autres moyens pour impliquer une population et lui redonner le sentiment de sa légitimité et de sa continuité historique.

      Pour le reste, tu as raison, je ne partage pas ton aversion primaire pour le christianisme ni tes analyses à ce sujet, donc je n’y reviens pas. L’histoire des mentalités est assez facile à faire, il faut donc résister à la tentation d’interpréter l’histoire exclusivement à travers ce prisme, en particulier l’histoire contemporaine. 

      Je vais juste commenter ce point :

      Sans doute, mais le surhomme ce n’est pas chrétien. L’idéal chrétien est le martyre. Donc d’en prendre plein la tronche. Et s’il n’y a pas assez de persécuteurs on se fait soi-même son propre persécuteur.

       

      Non, l’idéal chrétien n’est pas le martyr, c’est la charité. Il n’y a aucun texte chrétien qui commande le martyr aux croyants ni à rechercher les persécutions. Dans les Evangiles, Jésus conseille clairement aux apôtres de fuir les persécutions. Il faut être prudent avec les descriptions des martyrs en fous masochistes qui ont été faites par les Romains, peu réputés pour leur objectivité (cf. description des Gaulois en barbares hirsutes totalement réfutés par la recherche historique et les données de l’archéologie).
      Le comportement stoïque des chrétiens devant la mort a d’abord amusé et diverti les Romains, puis il les a horrifié (on rapporte le cas d’une jeune femme qui n’émit pas un bruit alors que les lions féroces la dévoraient) avant de les livrer à des interrogations dérangeantes et des doutes sur leur propre "foi" et leurs propres valeurs. A Rome, la religion était devenue purement civique et formaliste, les gens n’y adhéraient plus que par convention ou tradition ("religion des ancêtres") et le monde gréco-romain, malgré son avancement dans la philosophie, n’était pas encore mûr pour un système de pensée rationaliste et "moderne" avant l’heure. Par conséquent il y avait un vide spirituel dans lequel la religion chrétienne a pu prospérer. Le pouvoir romain a rapidement compris la nature subversive du martyr chrétien et d’une religion personnelle basée sur l’adhésion volontaire. Certains historiens n’hésitent pas d’ailleurs à assimiler le martyr à une forme de terrorisme politique. Je n’irai pas jusque là mais c’est beaucoup plus complexe en tout cas qu’un simple complexe de persécution lié à la mentalité chrétienne qui permettrait de tout expliquer, des martyrs à Rome jusqu’à la culpabilité des Français autour de la collaboration. 

      Sur la fin de ton post tu verse dans la caricature quelque peu. Le faible score de l’UPR vient de la peur du risque.

       
      A mon avis c’est ça la caricature même si j’ai lu bien pire sur les vidéos de l’UPR où la dissonance cognitive va encore une fois empêcher toute forme de remise en question. C’est la faute du système, des médias qui n’invitent pas Asselineau ou jamais assez ni comme il faudrait, et en dernière analyse des "moutons" et des Français qui sont trop cons... Il ne faut pas jouer le jeu des élections si vous ne voulez pas vous frotter à un corps électoral qui n’est pas composé uniquement de forumeurs et d’internautes par ailleurs enfermés dans leur propre bulle cognitive.


    • vote
      Joe Chip Joe Chip 28 mai 2019 18:39

      @PumTchak

      C’est facile à écrire, mais c’est autre chose d’avoir à démontrer ce qu’on affirme. Le CNR a été réuni le 27 mai 1943 par le franc-mac radsoc Jean Moulin, délégué depuis le 9 septembre 1941 de Charles de Gaulle, catho tradi au vieil arrière goût monarchique : difficile de trouver plus antinomiques comme pédigrées.

      Il est encore plus facile de lire et de ne pas croire avoir compris ce que je n’ai pas écrit. Je ne vois pas en quoi cela contredit mes propos. De Gaulle a aussi participé à des réunions et publiquement soutenu des opérations anglo-américaines qu’il n’approuvait pas, car en temps de guerre, c’est la nécessité qui dicte la politique à suivre. Est-ce que ça en faisait pour autant un "suppôt" des anglo-américains comme le décrivait la propagande de Vichy ? Evidemment non. 
      En outre, on ne peut pas comparer la situation politique en temps de guerre et en temps de paix, surtout quand on est exilé... CDG n’est pas dans le même état d’esprit en 1943 et 1945, ses déboires politiques avec la résistance et en particulier avec les communistes dès 1944 sont de notoriété publique, je ne vais pas me fatiguer à rappeler des évidences sous prétexte que le CNR est devenu dans l’esprit de certain un mythe politique alors qu’à l’époque ils étaient tous à couteaux tirés et que De Gaulle s’évertuait à éviter (sans succès) le retour de la politique des partis... Du reste le programme du CNR et celui de De Gaulle sont distincts ; ils se rejoignent évidemment sur certains points consensuels dans l’après-guerre (nationalisation, 
      sécurité sociale) ce qui ne veut pas dire pour autant que DG appréciait les communistes français dont il se méfiait en réalité en raison des liens politiques entre le parti communiste et Moscou. 

      Tout le reste est hors-sujet, merci pour cette récitation inutile et cette phrase qui vaut son pesant d’or :

      Les maquis disséminés dans les régions de France ont joué un peu le même rôle que les ronds-points des GJ.

      Bah voyons... il est vrai que les GJ risquaient jour et nuit les rafles et les exécution sommaires... d’ailleurs qu’est-ce que viennent foutre là les GJ surtout lorsque vous m’invitez à ne pas "réexpliquer les faits passés à partir de la médiocrité actuelle".

       

      Quant à dire que je n’apprécierais pas personnellement de Gaulle, ce n’est pas un argument (qu’est-ce que cela changerait si je ne l’appréciais pas, ce qui n’est pas le cas d’ailleurs ?) 


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      PumTchak PumTchak 28 mai 2019 21:55

      @Joe Chip
      .

      Désolé pour ma récitation scolaire, qui ne vaut rien de plus que le brevet des collèges, mais je ne comprenais vraiment pas : et au CNR, que De Gaulle n’appréciait pas du tout par ailleurs. Ah bon ?

      y voyant un attelage de résistants : ma récitation rappelait que la résistance venait de tout horizon, très large dans le paysage politique de 1940, sans doute encore plus qu’aujourd’hui : des anciennes milices de février 34 aux communistes ayant une existence concrète en URSS. Elle a donc nécessairement commencé de façon hétéroclite. Ce n’est ni de la faute de de Gaulle, ni de la résistance : c’est comme ça.

      réfractaires : le choix était entre la kommandantur de la zone occupée ou la France de Vichy. Oui, ils étaient réfractaires, mais pas à de Gaulle : à la nouvelle France avec les Allemands.

      Opportunistes : risquer sa vie par opportunisme, c’est un peu étrange pour mon niveau du brevet des collèges.

      cherchant avant tout à étendre leur influence dans la vie publique : on ne fait que défendre son idéal contre ceux des autres, rien de neuf en ce bas monde. On peut hésiter, comme Giraud, même être ambigu, comme Mitterrand. Mais la résistance n’est pas l’histoire des hommes qui cherchaient à faire carrière : c’est celle d’une lutte dans un pays qui a perdu la guerre.

      C’est pour cela que ma récitation scolaire reprenait votre phrase, car je ne vois rien qui tient, confronté aux faits historiques.

      .

      Votre dernier commentaire :

      Est-ce que ça en faisait pour autant un "suppôt" des anglo-américains comme le décrivait la propagande de Vichy ? Evidemment non. Pourquoi vous m’avancez ça ? Ça sort de votre chapeau, pas de mes propos.

      En outre, on ne peut pas comparer la situation politique en temps de guerre et en temps de paix. C’est ce que je vous disais : [mais ne réexpliquez pas les faits passés à partir de la médiocrité actuelle]. Merci de me le confirmer.

      ses déboires politiques avec la résistance. Ça recommence. Le CNR, c’est sa réussite, avec Jean Moulin, à la fois le rassemblement de la résistance, des organisations syndicales, politiques et la rédaction de préconisations pour la France de la paix. On peut ajouter les FFI, les FFL à son actif. Ce sont des "déboires" qui ont permis de sortir vainqueur un pays qui a perdu la guerre. Alors mettez un sens à vos mots.

      et en particulier avec les communistes dès 1944 sont de notoriété publique je ne vais pas me fatiguer à rappeler des évidences. Je connais aussi et les rapports orageux entre un gouvernement que de Gaulle prétendait d’union nationale et le PCF qui coalisait avec les autres partis d’opposition qui l’ont chassé aux élections de 1953. Il n’a de toute façon jamais été communiste, cela ne pouvait donc pas aller au-delà d’une coexistence entre lui et les communistes : ce n’est pas une question de nuances, mais de projets différents de sociétés. Mais ils ont au moins eu l’intelligence commune d’une transition de la guerre à la paix sans passer par la case guerre civile, (Comité Français de Libération, puis Gouvernement Provisoire) pendant qu’il fallait débarrasser Giraud, co-président désigné par les US, puis l’AMGOT. Et puis passer des épurations sauvages, aux jugements organisés des coupables, enfin aux amnisties. Alors oui ils étaient tous à couteaux tirés  : mais c’était à partir de 1947, les politiques ont repris leurs affaires, après que la transition de la guerre à la paix ait été réussie. Et que les fondamentaux du programme du CNR aient été installés dans le pays, pour tous les partis, pour plus de 30 ans. Ce n’est pas pareil d’être "à couteaux tirés" pendant une guerre civile que pendant des élections républicaines.

      C’est un peu long, mais dire que de Gaulle « n’appréciait pas » le CNR, qu’il y voyait un « attelage » de résistants, « réfractaires », je trouve ça un peu plus que cavalier et insensé au regard des faits.

      .

      Bah voyons... il est vrai que les GJ risquaient jour et nuit les rafles et les exécution sommaires. L’allusion aux GJ était évidemment taquine, rapport à des échanges passés, pour détendre vos zygomatiques. Mais si vous avez la tête de Javert, ça n’allait pas le faire.


    • 1 vote
      Joe Chip Joe Chip 29 mai 2019 10:13

      @PumTchak

      Vous saucissonnez mes propos de manière absurde et arbitraire pour jouer suur les mots et en manipuler le sens à votre convenance, je ne devrai même pas m’efforcer à vous répondre, il y a trop de décalage entre ce que j’écris et ce que vous interprétez. Quand on ne peut pas dialoguer franchement sans avoir recours à ce genre d’artifice, mieux vaut s’abstenir.  

      Je vais donc me contenter de faire des rappels historiques :

      De Gaulle s’est rapidement éloigné du CNR après la libération, c’est un fait que certains gaullo-révisionnistes de pacotille avec leur vision quasi-mythologique de cette période et les obsédés asseliniens du CNR ne veulent pas voir ou réexaminer ; le problème se trouve donc de leur côté et pas du côté de ceux qui regardent l’histoire sans filtre politique ou idéologique. 
      De Gaulle a en réalité peu à avoir avec le programme du CNR, capté par les communistes et à la rédaction duquel il n’a pas participé ; comme je l’ai rappelé, il avait un programme politique distinct basé sur une révision institutionnelle qui ne s’est jamais confondu avec celui du CNR et qu’il n’a pas pu mettre en pratique du fait du blocage des partis. Quant à dire que les divergences et les conflits seraient seulement survenus à partir de 1947, c’est totalement faux. Là encore, les rapports conflictuels au sein de la résistance française sont "de notoriété publique" et ont d’ailleurs pu affaiblir occasionnellement la position de DG auprès des alliés, qui faisaient peu de cas de la résistance intérieure avant 1944. Dès 1943, le CNR sous influence des communistes se déclare organe souverain et se démarque de De Gaulle, qui, de son côté, est contraint de ménager ces alliés "réfractaires", oui, ayant une influence relativement limitée sur le territoire national.
      A partir d’aout 1944, alors qu’il vient à peine de prendre le pouvoir du gouvernement d’unité nationale, les désaccords politiques s’accentuent. De Gaulle élabore son propre programme économique exposé au mois de septembre au palais de Chaillot, qui est très différent de celui du CNR, beaucoup plus "libéral" et moins dirigiste. C’est ce programme qui sera appliqué en 1958 et conduit par Jacques Rueff, économiste libéral proche de l’école autrichienne. La vraie politique gaulienne, c’est à partir de 1958, pas celle de l’après-guerre, période durant laquelle De Gaulle s’épuise dans la politique politicienne avant de se retirer. 
      De Gaulle se heurte aux communistes et aux réseaux de la résistance qui refusent de désarmer, d’intégrer l’armée régulière et qui exigent une politique d’épuration administrative à laquelle De Gaulle est frontalement opposé, à la fois par pragmatisme (continuité de l’Etat) et par crainte aussi de voir le parti communiste étendre son influence jusque dans les institutions de la République. 

      Faire a posteriori de De Gaulle la figure de proue du CNR et l’artisan d’une union sacrée politique entre les "gaullistes" et les communistes est une mythification et une instrumentalisation politique de l’histoire, qui remonte au "programme commun" de la gauche de 72 et qu’Asselineau ressert dans une version souverainiste à ses ouailles crédules qui ont fait de cette période une sorte d’âge d’or de la politique et de l’unité nationale qui n’a en réalité jamais existé.   


    • 1 vote
      Gollum Gollum 29 mai 2019 11:26

      @Joe Chip

      Certes on ne va pas déplorer l’absence de guerre cela va de soi. Il n’en reste pas moins que l’ultra-confort généralisé a bien provoqué un amollissement généralisé.

      Déjà Nietzsche pourfendait cette tendance déjà bien visible de fuir les terres où il est dur de vivre parce qu’on y laisse notre combativité.

      Le constater n’est pas faire l’apologie de la guerre ou des conditions dures d’autrefois. Si l’on a inventé le sport c’est bien parce qu’il fallait réinventer une certaine dureté qui se faisait de plus en plus rare..

      Le désir de confort et la flemme généralisée fait qu’aujourd’hui plus personne ne sait cuisiner et que les petits plats déjà cuisinés se vendent comme des petits pains. Flemme qui se paye au prix fort car cette mode des plats industriels cuisinés mène droit à l’obésité et au diabète.

      Non, il y a heureusement d’autres moyens pour impliquer une population et lui redonner le sentiment de sa légitimité et de sa continuité historique.

      Oui, bien d’accord. Un de ces moyens serait d’inciter à une véritable reconversion écologique, ce qui impliquerait de se tourner de nouveau vers les efforts physiques, mais ce se serait scier les fondements du capitalisme et donc cela n’aura pas lieu.

      Non, l’idéal chrétien n’est pas le martyr, c’est la charité.

      Ça c’est le discours officiel que vous semblez adopter.

      Or, bien que cela soit vrai, ce n’est pas le seul idéal, et très tôt s’ait fait l’éloge du martyr en raison même du dieu souffrant Jésus Christ. L’imitatio christi impliquait de chercher le maximum de souffrances. D’où les anachorètes aux sommet de leurs colonnes dans le désert. D’où les flagellations pratiqués par les mystiques chrétiens, les moines.. Le port du cilice. Bref, des tas de tortures savamment recherchées et proposées aussi au brave peuple.

      Le rappel permanent du : si on te frappe à gauche, tend ta droite..

      Il faut être prudent avec les descriptions des martyrs en fous masochistes qui ont été faites par les Romains,

      Lol ce dont je parle est de notoriété publique vous trouverez ce masochisme soigneusement décrit chez des historiens modernes comme Delumeau..

      On vous sent sérieusement de parti pris là. Ce masochisme a duré des siècles et bien après la disparition des romains.

      Le comportement stoïque des chrétiens devant la mort a d’abord amusé et diverti les Romains, puis il les a horrifié (on rapporte le cas d’une jeune femme qui n’émit pas un bruit alors que les lions féroces la dévoraient)

      Et vous y croyez ? smiley Moi aussi j’y ai cru pendant longtemps mais ça m’a passé.. Les descriptions de martyrs stoïques je n’y crois plus guère c’est de la bonne propagande, l’histoire est écrite par les vainqueurs..

      On ne peut pas entendre les autres sons de cloche, les écrits anti-chrétiens ont été systématiquement détruits à l’image du traité Contre les chrétiens du philosophe Porphyre, disciple de Plotin, dont il ne reste plus que des bribes, l’ouvrage ayant été systématiquement détruit sur ordre de Constantin.

      C’est ça la réalité.

      Par conséquent il y avait un vide spirituel dans lequel la religion chrétienne a pu prospérer. 

      Certes. Mais l’instrumentalisation de cette dernière par Constantin a grandement aidé. Le totalitarisme (ben oui) ultérieur a bien aidé aussi..

      C’est la faute du système, des médias qui n’invitent pas Asselineau ou jamais assez ni comme il faudrait, et en dernière analyse des "moutons" et des Français qui sont trop cons...

      Certes Asselineau abuse de cette rengaine, mais en même temps elle n’est pas fausse. D’autre part les français ne sont pas trop cons ils sont juste lâches et flemmards...

      Combien de prises de sons sur les trottoirs où de braves dames avouaient ne pas savoir pour qui voter parce qu’elles n’y comprenaient rien.. On aurait envie de lui répondre : Eh connasse faut lire les programmes.. ! 

      Les gens voudraient en fait savoir de quoi il en retourne mais sans avoir à fournir l’effort à faire pour cela.. En fait les gens voudraient être sous intra veineuse avec à la place de la transfusion sanguine la transfusion des programmes pour que ceux-ci se retrouvent directe dans leurs neurones..

      On en est là. Une passivité totale. Presque une demande inconsciente de totalitarisme pour être débarrassé de la douloureuse nécessité de choisir.


    • 1 vote
      PumTchak PumTchak 29 mai 2019 13:10

      @Joe Chip
      .

      Cette fois vos explications sont plus circonstanciées, on sort enfin de votre déclaration péremptoire qui réduisait le rapport entre de Gaulle et la résistance à un ensemble de petits problèmes. Ce que je trouvais ridicule et à défaut, incompréhensible.

      Je ne vais pas reprendre tous vos arguments, mais simplement les 3 premiers pour pouvoir les éprouver.

      .

      De Gaulle s’est rapidement éloigné du CNR après la libération

      C’est possible, mais votre affirmation n’est pas étayée. Le CNR n’est pas une instance exécutive. Il a rassemble la volonté de différentes organisations pour légitimer un nouveau gouvernement contre celui de Vichy et rallier les puissances externes présentes dans la France de l’Afrique du Nord.

      C’est le CNR, qui a légitimé de Gaulle à former un gouvernement de guerre, le Comité français de Libération Nationale, en coprésidence avec le général Giraud qui avait été choisi par Roosevelt pour disposer des forces atlantiques ainsi que des capacités de la France en Afrique du Nord. De Gaulle a pris en main le CFLN et mis à l’écart Giraud. Il a crée et présidé le Gouvernement Provisoire de la République, à pouvoir constituant pour créer la IVème République.

      Il a créé la Sécurité Sociale et nationalisé des entreprises et des banques, conformément aux préconisations du CNR. Il a démissionné en raison du désaccord avec les communistes sur le projet constitutionnel, mais le CNR n’a renseigné aucune préconisation constitutionnelle là-dessus. Après son retour en 1958, aussi bien sur la souveraineté nationale, les biens publics, les libertés individuelles, l’économique et le social, le gouvernement de de Gaulle était tout à fait en application des préconisations : vous pouvez vérifier vous-même le texte. Il faut donc m’expliquer en quoi « il s’est rapidement éloigné du CNR ».

       .

      De Gaulle a en réalité peu à avoir avec le programme du CNR, capté par les communistes

      Je finis par avoir un doute et je vous mets en lien le texte : https://www.youscribe.com/BookReader/Index/2411471/?documentId=2388574 . Et dites-moi où et en quoi il a peu avoir avec le programme du CNR.

      Les communistes ont participé à la rédaction du CNR, mais le programme ne définit pas un régime communiste. C’est un programme d’économie mixte, semi dirigiste, avec une économie d’état. Rien de plus, ce qu’a fait de Gaulle. Je suis sincère Joe Chip : ce n’est pas une question de désaccords, mais d’incompréhension.

      De Gaulle est « de droite », mais de celle de l’ordre économique pas de la régulation économique au moyen des simples lois du marché. La droite d’aujourd’hui n’a plus rien à voir avec la politique économique de de Gaulle. Le communisme prône la fin de la propriété privée des moyens de productions, ce que de Gaulle ne fait pas. Mais la politique économique gaullienne est bien plus proche de celle du communisme que celle de Mitterrand depuis 1983. Mais je pense que vous le savez et le problème ne doit pas être là.

      .

      Dès 1943, le CNR sous influence des communistes se déclare organe souverain

      Possible : quelles sources ou quels faits avez-vous qui le démontrent ?


    • vote
      Joe Chip Joe Chip 29 mai 2019 14:16

      @Gollum

      Ça c’est le discours officiel que vous semblez adopter.

      Or, bien que cela soit vrai, ce n’est pas le seul idéal, et très tôt s’ait fait l’éloge du martyr en raison même du dieu souffrant Jésus Christ. L’imitatio christi impliquait de chercher le maximum de souffrances. D’où les anachorètes aux sommet de leurs colonnes dans le désert. D’où les flagellations pratiqués par les mystiques chrétiens, les moines.. Le port du cilice. Bref, des tas de tortures savamment recherchées et proposées aussi au brave peuple.

      Le rappel permanent du : si on te frappe à gauche, tend ta droite..


      Je ne sais pas ce que tu appelles le "discours officiel", je ne suis pas croyant, pas pratiquant, ni affilié à aucune officine catholique ou chrétienne. Je te dis simplement ce qu’il y a dans les Evangiles et accessoirement dans le catéchisme. 

      Ta théorie du masochisme chrétien s’intègre encore une fois dans une histoire essentialiste des mentalités qui se base sur des interprétations psychologiques et des raccourcis, à laquelle je ne peux donc pas souscrire. Il est trop facile de tout confondre (ermites, anachorètes, mystiques, moines...), de même que d’assimiler des pratiques pénitentielles comme la flagellation ou la mortification des chairs à des "tortures masochistes", interprétation fournie par une relecture moderne et post-sadienne du christianisme médiéval (et antique, si je te suis).


      On pourrait te répondre que cet idéal n’a pas empêché les pays chrétiens de conquérir avec violence certains territoires, mais tu aurais alors beau jeu de m’expliquer par un tout-est-lié que cette soif de domination des chrétiens constituerait le versant "sadique" de l’adulation du "dieu souffrant" dans sa chair. 


      Il y a évidemment une part de réalité dans tout ça, qu’il faudrait énoncer avec beaucoup plus de rigueur, mais de là à y réduire 2000 ans de civilisation, de culture, de pratiques liturgiques, monastiqes, pénitentielles — tout ça grossièrement confondu — non, ce n’est pas possible.

      En outre tu as la désagréable habitude d’appuyer tes interprétations par des citations (détournées en plus) des plus gros clichés évangéliques, on croirait pratiquement un sketch des inconnus... 


      Lol ce dont je parle est de notoriété publique vous trouverez ce masochisme soigneusement décrit chez des historiens modernes comme Delumeau..

      On vous sent sérieusement de parti pris là. Ce masochisme a duré des siècles et bien après la disparition des romains.


      Argument d’autorité. MaQiavel est islamiste pour certains, me voilà cryptocatho... Il va falloir choisir car on m’accuse aussi d’être de parti-pris envers les "républicains", les sionistes, les identitaires, on m’a même traité de rationaliste fanatique... Si tu me lis de temps en temps tu sais que je suis le premier à pourfendre les délires obscurantistes des cathos intégristes. J’essaie de voir les choses aussi objectivement que possible en repoussant les explications trop simples pour constituer la réalité ou la seule interprétation possible de la réalité, surtout sur cette échelle de temps. 

      Donc je te retourne l’argument : tu es de parti-pris, et bien plus que moi, en caricaturant les choses et en t’appropriant un petit nombre de travaux "modernes" soigneusement choisis. Je ne connais pas l’oeuvre de Delumeau et je ne vais pas faire semblant de la connaître en allant sur wikipédia. Donc si tu ne présentes pas l’auteur et ne résumes pas sa thèse en fournissant des oeuvres de référence, et en m’expliquant en quoi sa thèse sur le "masochisme" constituerait la meilleure et la seule approche exhaustive possible de la culture chrétienne, c’est encore une fois un argument d’autorité.

      Je ne sais même pas ce que tu entends par "masochisme", le seul fait d’utiliser arbitrairement ce terme issu de la terminologie littéraire moderne et de la psychanalyse pour l’appliquer intégralement et sans nuance à une civilisation complexe et pluri-millénaire façonnée par une religion elle-même dérivée du message développé autour d’un personnage aux contours historiques imprécis, me paraît très problématique.

      Je te l’ai dit, je ne rejette pas totalement l’histoire des mentalités mais j’estime que c’est un terrain glissant qui exige de suivre une méthode et de faire preuve d’impartialité, sinon c’est simplement un moyen de démontrer tout et n’importe quoi... n’importe quel pilier de comptoir peut s’y adonner librement à partir de connaissances générales et très limitées... Je sais qu’il existe des travaux très aboutis dans le champ des sciences humaines autour de la question spécifique du martyr chrétien, comme celui-ci :


      https://www.cairn.info/revue-topique-2010-4-page-27.htm#


      mais on se situe déjà dans une relation disciplinaire beaucoup plus stricte avec l’objet étudié, qui refuse toute univocité et dépourvue de tout caractère péremptoire. 

      Et vous y croyez ?  Moi aussi j’y ai cru pendant longtemps mais ça m’a passé.. Les descriptions de martyrs stoïques je n’y crois plus guère c’est de la bonne propagande, l’histoire est écrite par les vainqueurs.. 


      Je ne crois à rien. Cependant le fait que cet élément se retrouve à la fois dans les sources "romaines" et "chrétiennes" peut être considéré comme un bon indice de fiabilité du point de vue de la méthode historique. Pour le reste je ne discute pas des convictions personnelles. Il ne suffit pas d’aligner des jugements et des poncifs ("croyance au discours officiel", "parti-pris" "propagande" "histoire écrite par les vainqueurs") pour faire de l’histoire...



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