Rumeurs : sur CBS Sarkozy calme le jeu

 

Rumeurs sur sa vie privée, dissuasion et armement nucléaire, le président de la république, en marge du sommet de Washington, a répondu aux questions de CBS, lundi, sans s’énerver. A toutes les questions. En 2007, on s’en souvient peut-être, le président de la république s’était emporté contre Lesley Stahl, journaliste vedette de l’émission 60 mn de CBS qui lui aurait à l’époque posé une question sur Cécilia, ce qui n’avait pas plu à celui qui allait devenir peu après le mari de Carla Bruni.

 

Lassitude, fatigue, fatalisme ? Toujours est-il que le président parle tranquillement de sujets qui fâchent sans se fâcher.

 

A propos des rumeurs, il explique que pour sa femme et lui, « tout ce petit clapotis n’a pas d’importance ». Il assure que lui et son épouse ont « une vie très calme ». « Nous sommes très proches l’un de l’autre et tout ceci est très exagéré. Je dois dire que j’ai été très fier de la façon dont elle s’est exprimée à la radio, avec beaucoup de dignité, beaucoup de calme ». A propos du fameux complot mis au jour par Pierre Charron, il explique être « toujours désolé quand, autour de nous, à côté de nous, en face de nous, ou à cause de nous, les gens s’excitent trop. En tout cas, nous, on traverse cela en se serrant bien les coudes et en essayant de nous protéger de tout ceci. »

 

Nicolas Sarkozy s’est également exprimé à propos des élections présidentielles de 2012 : « Pour les gens, ce n’est pas le problème, a-t-il ajouté sur CBS. Les gens me demandent une chose et une seule : "sortez-nous de la crise dans laquelle nous sommes". Et c’est ce qui doit motiver chaque minute, chaque instant de mon action. Le reste, c’est du détail pour eux.

 

« Je ne pourrais un jour, renoncer à cette arme que dans la mesure où je serais certain que le monde soit stabilisé et en sécurité », a-t-il souligné, ajoutant que « les Etats-Unis comme la France, nous sommes des démocraties, nous n’utiliserons jamais ces armes pour attaquer qui que ce soit » déclare-til à propos de l’arme nucléaire.

 

Quant à l’Iran, il estime que l’acquisiton par ce pays de « l’arme nucléaire à des fins militaires, couplée aux déclarations multiples des dirigeants iraniens contre la démocratie d’Israël, c’est un danger et c’est inacceptable ». Il pourrait y avoir des sanctions contre ce pays, c’est « une question pour les jours ou les toutes prochaines semaines qui viennent...ce peut être des sanctions financières sur les comptes d’un certain nombre de dirigeants » ou ce peut être de « ne plus acheter de pétrole à l’Iran ».