Soft power : pouvoir de séduction et d’incitation
(détournement de Traviss33)
" Développé en 1990 par le professeur américain Joseph Nye, ce concept décrit la capacité d’un acteur politique (...) d’influencer indirectement le comportement d’un autre acteur ou la définition par cet autre acteur de ses propres intérêts à travers des moyens non coercitifs (structurels, culturels ou idéologiques).
Pour Joseph Nye, il s’agit d’une nouvelle forme de pouvoir dans la vie politique internationale contemporaine, qui ne fonctionne pas sur le mode de la coercition (la carotte et le bâton), mais sur celui de la cooptation, c’est-à-dire la capacité de faire en sorte que l’autre veuille la même chose que soi.(...)
Le pouvoir de commandement, capacité de changer ce que les autres font, peut s’appuyer sur la coercition ou l’incitation (par la promesse d’une récompense). Le pouvoir de cooptation, capacité de changer ce que les autres veulent, peut s’appuyer sur la séduction ou sur la possibilité de définir la hiérarchie des problèmes politiques du moment de façon à empêcher les autres d’exprimer des points de vue qui paraîtraient irréalistes face aux enjeux du moment.
(...) Le soft power complèterait ainsi la puissance traditionnelle de contrainte (hard power) et serait aujourd’hui la forme de puissance ayant le plus d’importance (...) "
(extraits de l’article de wikipedia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Soft_power)
En temps de guerre, ce soft power est assez proche des psyops ou opérations psychologiques. L’une des techniques qu’on a pu observer en côte d’ivoire ou en Lybie est la déshumanisation de l’adversaire afon d’ouvrir la voie à son éviction.
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