Violence sexuelle et sidération psychique : le témoignage de Marine

C’est un effet d’hypnose, comme quand le serpent fascine Mowgli dans le livre de la jungle ou quand Omar, Mamadou et Youssouf hypnotisent Manon, bobo idéaliste et en manque d’aventures, avec leurs gros gourdins pelviens dans le livre de la jungle de Calais. Mais on se demande toutefois si sur le moment, les "victimes" sidérée comme une lapine par des phares de bagnoles, ne savourent pas l’instant présent et que la culpabilité post orgasme, ne vient pas remettre en cause ce grand moment de plaisir par une honte qui salit la personne qui ne peut s’empêcher de penser : "non, ce n’était pas moi" et la plonge dans le déni, voire l’auto détestation de soi, un peu comme quand on dit d’une personne qu’elle est possédée, histoire de rejeter la faute sur une entité démoniaque fictive pour en quelque sorte rebanchir la colombe fautive. Réflexe pavlovien de déresponsabilisation inhérente au genre humain.