Vol de domicile. Comment est-ce possible ?
Vol de domicile. Comment est-ce possible ?
La réponse est simple : Grâce à l'arsenal judiciaire qui protège les "squatteurs" et qui fait qu'au-delà de 48h d'occupation, un "squatteur" qui peut justifier que le logement occupé est son domicile (et il suffit d'un ticket de livraison de pizza) a les mêmes droits en terme d'expulsion qu'un locataire normal. Bien sûr, si vous lisez cet article ci-après, ce n'est pas précisé comme tel mais, en pratique, en France, le droit de propriété est quasi aboli au-delà de 48h d'occupation même illégale, même avec effraction.
https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F35254
Erreur de jugement, ignorance de la loi, quelles sont les erreurs de ces gens qui se font voler (je préciserai pourquoi je parle de voleurs et non de "squatteurs") ?
D'abord je tiens à préciser qu'il ne s'agit en aucun cas d'accabler ces gens. Les pauvres sont victimes non pas d'un squatt comme on le dit vulgairement mais bien de vols ignoble et à répétition, à chaque seconde qui passe. Les mal nommés "squatteurs" sont en réalité des triple-voleurs. Je m'explique :
1/ Ils volent l'usufruit du bien en ne payant aucun loyer. Pour les propriétaires légaux, c'est une perte sèche. Initialement le terme "squatter" désignait le fait d'occuper temporairement des locaux désaffectés ou promis à la destruction. Là, il s'agit de tout autre chose. Cela s'apparente au parasitisme de nidification que l'on retrouve chez certaines espèces notamment d'oiseaux comme le coucou.
2/ Ce n'est probablement pas le cas ici mais quand vos voleurs arrivent, ils volent (au moins le temps de mettre les contrats à leurs noms) le fruit des abonnements : électricité, gaz, eau, internet... C'est simple : dès qu'ils tournent un robinet ou allument une lampe, c'est un vol.
3/ Ils volent les effets personnels et c'est bien souvent, le plus traumatisant de tout. Beaucoup de gens vivent le cambriolage comme une sorte de viol de leur intimité mais le cambrioleur, lui au moins, ne reste pas. Dans le cas des "squatteurs" que je ne désignerai plus que par le terme ad hoc, à savoir "voleurs", ils dorment dans votre lit, volent vos produits de nettoyage, vos réserves de nourriture, vos produits cosmétiques ou d'entretien. Pis, ils jouissent de tous vos biens, vos souvenirs... C'est absolument insupportable et beaucoup de gens finissent en dépression face à une telle injustice. C'est donc aussi votre santé qu'ils volent. Voilà pourquoi, ces voleurs sont probablement les pires qui soient.
Illustration avec un reportage qui date d'il y a 4 ans (peu importe... des histoires comme celles-là, il y en a des dizaines chaque mois) :
La première erreur est donc d'ignorer la loi. A cette première s'en ajoute beaucoup d'autres. La seconde est de croire qu'une personne honnête en France a des droits. C'est faux ! Cette personne est la dernière roue du carrosse de cette République pourrie. Plus vous êtes honnêtes, moins vous êtes considéré. En outre les victimes sont rarement des célébrités ou bien des représentants de l'Etat. Alors pour le système d'extrême-centre, ils sont des sans-dents, des « rien ». La seconde erreur est donc de respecter une loi qui décrète que vous avez moins de droits que vos voleurs, une loi qui considère que vous êtes un sous-citoyen, un citoyen d'arrière-garde de la République.
La troisième est de demander de l'aide à des représentants des forces de l'ordre chargés de faire respecter cette loi qui, pour rappel, nie vos droits. Ils ne sont pas là pour vous aider mais faire appliquer la loi. L'autorité publique ne rate pas les gens qui ont dépassé de quelques jours le contrôle technique de leur voiture mais ferme les yeux sur la racaille qui fait des rodéos et risque de tuer un passant à tout moment. C'est ainsi.
La quatrième est de médiatiser son affaire. A tout le moins c'est une solution qu'il ne faut envisager qu'en ultime recours. Souvenez-vous du cas de ce couple de retraités qui a vu leur maison de vacances squattée l'année dernière. Cnews avait relayé leur affaire mais qu'a fait BFM ? Ils ont donné la parole à la femme du couple de voleurs en la présentant quasiment comme une victime. Ces gens n'ont pu être délogés que parce qu'il y avait des violences conjugales et que les enfants du couple étaient en danger mais autrement... ils y seraient encore. En partant, ils ont évidemment tout sacagé ou presque, une constante chez ces individus. Médiatiser c'est aussi prendre le risque qu'une de ces associations prennent la défense de vos voleurs.
Alors quoi faire me direz-vous ?
D'abord, il y a la voie légale mais si vous m'avez bien lu, vous savez ce que j'en pense. Je précise que tout ce qui suit après ne constitue en rien un conseil. Je n'incite personne à faire ce que je dis. J'explique ce que moi je ferais éventuellement.
Mais tout d'abord, la toute première étape est d'être conscient de tout ce qui est écrit au-dessus. Je le répète : Pour la loi française, vous, moi, tous les gens honnêtes de France sont des merdes. Pardonnez-moi de le dire aussi brutalement mais c'est la vérité. Et une fois qu'on a compris cela (je n'ai pas dit accepté) tout va beaucoup mieux. Premièrement donc, il faut y avoir pensé... avant et être conscient de tout cela en amont car ce n'est certainement pas le jour où cela vous arrive que vous allez pouvoir réagir correctement. Au contraire, vous serez sidérés et prendrez de mauvaises décisions et plus le temps passera, plus vous plongerez dans l'inaction ou pire, viendrez alimenter le business juteux de cet individu dans le reportage ci-dessus. Vous serez prêts à accepter n'importe quelle proposition de sa part pourvu que le cauchemar s'arrête.
La première solution est donc d'être conscient mais cela ne suffit évidemment pas... Vous devez faire en sorte que cela ne vous arrive pas : cela implique d'informer vos voisins, discuter avec eux de tout ce qui vient d'être écrit pour que eux aussi soient conscients qu'ils sont des m....s. Partant de là, si vous avez les numéros de téléphone de plusieurs d'entre eux, vous pouvez mettre en place des petites habitudes, comme les prévenir quand vous vous absentez plusieurs jours, histoire qu'ils jettent un œil de temps en temps pour voir s'il n'y a pas une voiture garée dans votre allée et qui n'a rien à faire là ou encore une lumière allumée chez vous. C'est plus compliqué en appartement mais pas impossible non plus.
Toujours dans l'arsenal des moyens de prévention, il faut bien comprendre que très peu de portes d'entrée résistent à quelqu'un de déterminé et outillé. Donc vous pouvez renforcer la sécurité et il existe quantité de dispositifs, d'alarmes de tous types, de systèmes de vidéo-surveillance, ce qui peut représenter un certain investissement et valoir le coup mais tout cela ne remplacera jamais la mesure numéro 1 que reste les voisins vigilants.
Maintenant, admettons que cela arrive. Admettons que vous partiez le vendredi soir à 19h et que vous rentriez le dimanche soir à 19h et que votre domicile est occupé, que les serrures ont été changées et les occupants se sont fait livrer une pizza. Ils sont désormais chez eux. D'abord, vous devez être conscients que légalement parlant, vous l'avez dans l'os. C'est fini. Vous allez en prendre pour des mois voire des années. Ca va vous coûter des milliers, des dizaines de milliers d'euros en frais d'avocats, d'huissiers, de dégradations, de destructions, de loyers impayés, etc. Cela va également vous coûter votre santé... Je me répète mais c'est important.
A titre personnel, le plan est déjà préparé : d'abord, je ne négocie pas avec ces parasites. Je ne dors pas non plus dans une tente devant chez moi, question de dignité. J'essaie d'évaluer qui ils sont. Ont-ils des enfants ? Sont-ils armés ? Combien sont-ils ? Quel type de profil (je ne détaille pas mais tous ces voleurs ne sont pas du même type : entre le punk à chien et d'autres types, la réponse ne sera pas la même) ?
Tout ce qui suit ne constitue en rien des conseils. Mon seul conseil est le suivant : respectez la loi républicaine, l'ordre républicain si bien défendu par nos élites républicaines ! Ayez confiance dans votre justice républicaine. Et bonne chance à vous ! Bon courage surtout...
Ceci n'est donc pas une solution alternative... que cela soit bien clair. C'est juste ce que moi je ferais. Je réunis 5-6 personnes de confiance et je les brieffe car nous allons mener une opération d'ampleur pour rameuter un maximum de riverains, voire au-delà si cela ne suffit pas. L'idée est que chacun des 5,6 personnes fasse du porte à porte mais avec un discours et une technique rodée. La personne doit expliquer en quelques minutes la situation. Munie d'une feuille où il est déjà inscrit plusieurs prénoms, noms et numéro de tél, il s'agit d'expliquer rapidement que vous voulez organiser un rassemblement pacifique dans le mardi suivant, devant le logement de votre ami/parent occupé illégalement depuis dimanche. Il faut que les amis soient bien managés pour bien comprendre leur rôle et sur quels ressorts psychologiques ils doivent jouer. Le principal est l'empathie. Il faut que les voisins/riverains comprennent que la situation est dramatique, qu'elle pourrait leur arriver à eux aussi, que cela prendra des années pour faire dégager les parasites. Beaucoup ignorent totalement la loi. Il faut leur expliquer et pourquoi pas leur montrer des vidéos de cas similaires. Dans le lot, vous allez probablement avoir des gens qui répondront qu'il faut prévenir la police, le Maire, etc. Il faut bien leur expliquer que, oui... le propriétaire le fera mais que pour l'instant il veut juste organiser un rassemblement. Ah oui... pourquoi des noms déjà inscrits ? Parce que c'est ce que vous allez leur demander : un engagement écrit. Vos comparses vont devoir demander que ces riverains sollicités mettent leurs noms et téléphones sur cette feuille, un geste bien plus mobilisant qu'un simple accord oral. Et mieux vaut que la page soit déjà noircie avec plusieurs dizaines de faux noms, autrement personne n'acceptera de mettre le sien sur une liste vierge ou avec quelques noms seulement. Comprendre la psychologie humaine est primordial... vos comparses doivent en être conscients. Faites des jeux de rôle pour vérifier qu'ils ont bien compris. Faites-leur un pense-bête, avec des éléments de langage, un déroulé d'argumentaire. C'est ce que font ces sociétés qui vous démarchent... C'est un métier. Et si certains de vos comparses ne sont pas bons, alors ne les envoyez pas sur le terrain. Mieux valent 3 personnes efficaces que 6 à moitié... Faites-leur comprendre aussi qu'il est inutile d'insister s'ils sont en présence de certains profils : il est évident qu'une mère de famille ne va pas risquer quoi que ce soit. Il faut donc être capable de repérer les gens solides, pères responsables, retraités déterminés, etc.
On se laisse 2 jours, lundi et mardi complets pour faire cette opération. L'idée est d'obtenir au moins 150-200 noms (des vrais), des gens qu'il faudra probablement relancer la veille par téléphone en expliquant que, de toutes façons, eux ne risquent rien, qu'il y aura beaucoup de monde (ça ça rassure) mais que leur présence est vraiment indispensable. Je jour J, le mardi à 19h (préférez un horaire où les gens sont majoritairement chez eux) vous pouvez être certains que... les trois quarts ne viendront pas. La peur de la transgression, d'éventuelles violences, la peur du gendarme... toutes les raisons seront bonnes pour avoir "oublié" de venir, même en s'y étant engagé par écrit. Voilà pourquoi il est crucial d'en avoir un maximum pour qu'à la fin, il y ait tout de même plusieurs dizaines de personnes. Bien sûr il y a un risque de fuites et que la police ou l'édile locale soient également prévenus mais c'est un risque qu'il faut prendre.
Mardi 19h arrive. Il y a du monde sur le trottoir et après les remerciements aux gens présents, vous annoncez la couleur : vous allez rentrer chez vous (ça tombe bien... vous avez ce qu'il faut pour) et eux... eux, ce sont vos invités. Ils n'enfreignent donc aucune loi en vous suivant quand vous rentrerez dans votre jardin et pénétrerez dans votre maison/appart. C'est vous qui prenez tous les risques. La police va sans doute arriver mais vous serez des dizaines. Ils ne vont embarquer personne, sauf peut-être vous-même. Quoi qu'il arrive, vous, je ne sais pas, mais moi je rentre chez moi et les parasites en sortent. Je connais ma maison, ses failles. Et une fois que je suis chez moi, je n'en sors plus. Arrive ce qui arrive mais les parasites vont partir. Bien sûr la police va probablement venir mais je ferai tout pour détruire tout document des voleurs "justifiant" leur présence chez moi. Je serai chez moi, probablement embarqué par la suite mais mes amis seront mes invités et ils resteront pour empêcher les parasites de revenir. Si la police me menace de poursuites, je les menacerai de faire une dinguerie. Croyez bien que cet Etat redoute avant tout les personnes qu'il sent capables d'aller au bout. C'est pour cela qu'il est fort avec les faibles et faible avec les gens qui affichent une certaine détermination/capacité de nuisance.
Si cette solution ne fonctionne pas, alors il faudra recommencer, harceler les voleurs et il ne faut, selon moi, se fixer aucune limite. C'est à chacun de voir mais je préfère passer quelques nuits en prison et devoir m'expliquer devant un juge que de laisser une bande de parasites ruiner la vie de ma famille. N'oubliez jamais qu'ils ne sont forts que parce que trop d'entre nous sont à genoux. N'oubliez jamais que quand le contrat social que nous passons avec l'Etat (sans nous demander notre avis) n'est plus respecté (droit à la propriété ici), alors il n'y a plus aucune raison de respecter notre part de celui-ci.
N'oubliez pas non plus que plusieurs affaires identiques ont eu lieu avec des « jeunes » d'un quartier voisin venus en masse déloger des parasites et la police n'a pas embarqué les jeunes pour autant. A nous de redevenir loups pour survivre aux parasites.
Un dernier mot sur l'affaire de squatt du moment relatée dans cette vidéo. Elle est semble-t-il plus complexe qu'il n'y paraissait initialement. Selon l'agent immobilier, ce couple aurait acheté cette maison à moitié prix en sachant que la maison était déjà occupée. Elle a d'ailleurs été vendue sans les clés. Bref, ce couple reçu chez Hanouna a menti : ils savaient au moment d'acheter que la maison était occupée. Ces gens ont manifestement voulu réaliser une bonne opération immo, mais s'aperçoivent que virer cette famille de Tunisiens sera plus long et compliqué que prévu. Avec 4 enfants scolarisés dans le coin, ils vont en prendre pour des années de procédure. Mais ceci ne change rien à tout ce qui a été écrit ici...
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