Pour la galerie, ils sont toujours unis : ami, ami, pas de conflit, c’est le rêve, c’est l’osmose entre les ténors du gouvernement ! Comme disait ce bon Bourvil “Faut toujours soigner la façade...”
En coulisses, c’est une autre histoire, on passe de “Mon frère, mon camarade...” à “Je t’aime moi non plus” : ça devient chacun pour soi, notamment dans la perspective des prochaines échéances électorales, présidentielles en tête, et surtout en tête de tout un chacun, évidemment... Alors chacun pour soi et dieu pour tous, c’est la loi du microcosme politique, calquée sur celle de la jungle, ou untel ne craint jamais d’allumer gentiment tel autre !