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O Scugnizzo

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  • Premier article le 26/04/2013
  • Modérateur depuis le 21/05/2013
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Derniers commentaires




  • 2 votes
    O Scugnizzo O Scugnizzo 14 mai 2013 14:32

    J’aimerai bien avoir l’avis des libéraux ("mais c’est une philosophie tu peux pas comprendre !" ) sur cet article.



  • 4 votes
    O Scugnizzo O Scugnizzo 13 mai 2013 17:55

    La télévision fait partie des technologies de communication de masse - d’ailleurs les gens ayant une place fixe à la télé apparaissent souvent dans les grands journaux - tout comme internet, qui n’est qu’un instrument sur lequel les pouvoirs n’ont effectivement que peu de contrôles, pour l’instant...



  • 11 votes
    O Scugnizzo O Scugnizzo 13 mai 2013 14:36

    Ce que vous n’avez pas compris, c’est qu’il n’y a pas censure de l’homme mais de son potentiel intellectuel, en éliminant sa part de potentielle subversion du statu quo (présentation d’idées nouvelles). Je n’ai d’ailleurs à aucun moment parler de censure. Il y a réduction de l’homme à son utilité pour les pouvoirs établis, et c’est bien pire parce qu’il y a déshumanisation. La censure reconnait la part d’humanité à la subversion qualitative, alors que la standardisation la supprime. L’homme, comme la nature, devient un moyen et non pas une fin, ce qu’il devrait être. Ce qui est dégoûtant, c’est que cette standardisation se passe à travers la mise au pas par les pairs, la solidarité n’est plus de ce monde. La preuve : l’homme est accepté s’il est entièrement contrôlable, c’est-à-dire s’il est déshumanisé. Comme le dit Hannah Arendt, ce qui différencie l’homme du robot est sa part d’imprévisibilité, et comme le montre bien Michel Crozier, il y a donc un lien étroit entre imprévisibilité et pouvoir.


    Contrôler l’homme en réduisant son imprévisibilité c’est le soumettre totalement, c’est le déshumaniser. 


  • 7 votes
    O Scugnizzo O Scugnizzo 13 mai 2013 13:36

    Tout à fait ! Ce serait déjà plus honnête et moins enfumant. Le truc c’est que tous les termes du genre "Liberté d’expression", "Egalité", "Idéal", "Démocratie", "Valeur" ou encore "Populaire" sont à la base des concepts issus d’un processus cognitif dialectique (c’est-à-dire que leur contenu est le fruit en gros d’une thèse et d’une anti-thèse, de ce qui est et de ce qui peut être). Ceci avait comme but, dans le monde des idées, de pouvoir parler des faits établis tout en les transcendant, en ayant la possibilité d’imaginer des alternatives. Comme on le sait bien, la grande force de la rationalité technologique d’aujourd’hui, c’est de réconcilier les opposés à travers des débats non pas sur place publique, mais à travers des institutions proches des pouvoirs (médias de masse, gouvernement parlementaire représentatif). Or la base de ces structures, c’est justement tous ces concepts alors subversifs : on a une politique libre, démocrate, des informations libres etc. Ils sont utilisés comme des postulats vidés de leur anti-thèse (et donc de leur contenu subversif, de leur possibilité de penser autre chose que ce qui est). Comment construire une société démocrate si on est en démocratie ? Comment peut-on interdire si on est en liberté d’expression ? Cette novlangue, c’est la grande force du système. Les termes abstraits issus d’un processus cognitifs sont essentialisés dans leur côté positif, instrumentalisés à des fins de propagande. Ils servent désormais le pouvoir.


    On ne doit effectivement plus parler de "Valeur", "Démocratie", "Liberté d’expression", "Liberté" etc. On ne peut plus les penser. Ce qu’on peut faire, c’est en revanche les garder comme indice de propagande éhontée lorsque ceux-ci sont utilisés comme faits donnés, sans servir un raisonnement, sans être précisément définis.

    Là où il y a utilisation de ces mots vidés de leur sens - ce qui est toujours (sans exception) le cas dans les médias de masse et en politique - alors il y a propagande.


  • 4 votes
    O Scugnizzo O Scugnizzo 13 mai 2013 13:07

    Et quand on pense qu’aujourd’hui il y a domination par la dette et la guerre (ou en tout cas une menace permanente de guerre) on mesure tout le poids de la domination de la société sur l’individu. Loin de s’être libéré par la société permissive (mais où rien n’est possible pour reprendre Clouscard), il a en fait été libéralisé !

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