Le fou de T’chou

 Sur les questions de vie et de mort, Jean Pierre Vernant en parle à la fin de son entretient sur "la pensée grecque et nous". 

   Il dit qu’il est agnostique. C’est-à-dire, le fait qu’il croit qu’il n’existe rien en dehors du monde. Le monde est Un, il est en nous, il est nous. 

   Certes, une partie de notre énergie va retourner au Tout, à Mère-Nature. Mais c’est oublier les vieilles croyances de nos aïeuls, oui je parle des Celtes : la croyance en la réincarnation ! 

   Je n’irai pas plus loin... Je trouve le monde merveilleux. 

   Aujourd’hui, j’ai compris pourquoi le Zhuangzi s’appelle le Zhuangzi. Oui, cette appellation ne renvoie pas seulement au nom d’un maître, c’est aussi un vrai titre, qui est fabuleux, puisqu’il résume toute l’oeuvre en un seul mot. Tout est symbolique, et utilise la tournure de pensée farceuse des taoïstes. Même le titre n’est pas dénué d’humour.... Mais c’est une autre histoire. 

   J’aimerai, au demeurant, avoir vos impressions sur la relation que j’établis entre le Zhuangzi et le mythe de Prométhée. Je pense que l’oeuvre du Zhuangzi est vraiment accessible à un occidental, et peut être introduite à travers un réexamen de la mythologie grecque, en utilisant l’histoire de Prométhée. Le Zhuangzi présenterait alors les enjeux qui pourraient permettre de sortir de ce cycle inférnal, résolument luciférien... crée par Prométhée. 

 Je sais que je n’ai pas été très clair dans mon post précédent sur ce parallèle. J’y mêle pas mal de choses, et je n’explicite pas assez sur Zhuangzi, mais l’essentiel est là. Dites-moi svp si c’est vraiment indigeste.

   Je sais. C’est difficile. Il faut lire, étudier, se prendre des râteaux, à défaut d’avoir quelqu’un d’éclairé, de rayonnant, à côté de soi (je parle d’un petit Jésus). Mais, je pense que si l’on étudie bien, ça paye  

   Courage !