Dites moi ce qui sépare un trafic d’influence d’un délit d’initié, quand on sait que les sentiers de la perdition sont bordés de dealers aux marchandises licites et acceptables. Il n’y a rien de péjoratif ou de discriminant d’affirmer qu’une psyché moyenne sortie d’un quelconque IUFM, une fois plongée 8 heures face à une léthargie générationnelle est condamnée au statu quo. Qui n’a pas besoin de réconfort ? Dieu et Jules Ferry étant aux abonnés absents, commençons par le Tranxen 500 ou un pichet de Côtes du Rhônes. Pour ceux aimant régler leurs problèmes en se jetant à corps perdu dans le travail, il reste le syndicalisme de machine à café et le militantisme des arrêts maladie. Quoi qu’il en soit, enseigner relève plus de la promesse que de la prouesse, alors ce qui est vendu comme une mission sacrée ne peut être qu’un colis piégé.

Le courage et l’abnégation n’ont pas leur place ici, tout comme l’avenir des élèves de ZEP, si ce n’est dans des productions cinématographiques aux relents du temps jadis et du No Futur.

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