MAchaivel tu m’as bien compris, je ne fais pas une comparaison de la pauvreté, je tente de t’expliquer que l’environnement crée ton état d’esprit. Le climat donne le ton quoi. Et le fait de vivre dans un état de grande pauvreté dans une localité précise, avec l’opulance absolue à 40 bornes (la place Vendomme) et le bien vivre à un dizaine de rues, ben c’est plus enrageant que de vivre dans un département ou le revenu moyen de l’ensemble de la population est bas...
Bien sur le cadre de vie n’a rien à voir avec les cités au Congo, evidemment. Mais puisqu’en France on donne la possibilité à chacun de s’exprimer (si tu critique pas trop là ou faut pas) et bien si des gens se sentent victimes d’injustices locales, et donc de jalousie, ils l’expriment.
Je te parle du concept du parcage des gens dans des grands ensembles, pour voir des parents finir leur carrière de technicien de surface, et lire le sentiment de semi echec dans leur yeux aux travers de tiens. Tandis qu’à côté, mais vraiment pas loin, d’autres ne rencontrent pas les mêmes difficultés quotidienne, et par conséquent on moins d’obstacles à la réussite.
Une forme de jalousie sociale, qui ne peut que croitre si l’écart constatable socialement, donc financièrement premièrement, et logiquement culturellement (par le phenomene de replis sur soi) par la suite sont grandissants. Bref si "la fracture sociale" (comme le disait Jacqot la fripouille  mais surtout Emanuel Todd bien avant) ne cesse de se creuser, les ressentiment et la rancoeur, accru par la pauvreté culturelle qui leur est proposé, finira par avoir des conséquence désastreuses, si on ne considère pas que c’est déjà le cas.

Mais je ne suis pas dans la dramatisation, ni dans la victimisation. J’essaye de constater objectivement, mais surtout de comprendre.