Gerard de Villiers avance le chiffre de 20 000 morts lors le repression de Hama dans les années 80, mais ce chiffre largement repris on ne sait d’où il est sorti pour la première fois et quel crédit lui accordé, en tout cas personnellement je le trouve exagéré, un peu comme les 26 200 morts (c’est bien précis, on dirait qu’il les a bien comptés) que G Malbrunot cite dans son dernier article, alors que l’on sait que ces chiffres son largement fantaisistes,
il n’a pas honte de citer ses références, tenez vous bien, le DIRECTEUR du OSDH. Par ailleurs, les terroristes comptabilisent les morts qu’ils ont eux mêmes fait, attentats et massacres, comme quoi c’est risible de reprendre les chiffres sans un minimum de critique.

le plus malsain c’est son style, quand il veut attribuer des morts à l’armée arabe syrienne il n’hésite pas à utiliser le style directe sujet (l’armée arabe syrienne) et l’objet de son action : des massacres. Mais dès qu’il aborde les forfaits des terroristes, il use et abuse de phrases avec un sujet indéterminé, impersonnel,
il commence son article ainsi "Un nouvel attentat à la voiture piégée a tué lundi au moins cinq personnes et en a blessé 27 autres à Jaramana, une banlieue prorégime de Damas, déjà visée la semaine dernière par une attaque similaire"
donc on comprend que l’attentat s’est fait tout seul, sinon ce n’est pas important de chercher le coupable, ou il faut des preuves avant d’accuser... les attentats tombent du ciel pardis, comme de la foudre, la faute à personne. et il termine sa phrase par "... déjà visée la semaine dernière par une attaque similaire", mais alors le grand reporter qui sait tout ne peut pas avoir d’info sur une piste, ? un indice ? qui orientent vers un coupable ? nous expliquer comme il en a l’habitude les motifs, les rivalités etc
et il nous rapporte toujours des sujets impersonnels "« Il y a une augmentation des attentats à la voiture piégée », a reconnu à l’AFP Rami Abdelrahman, le directeur de l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), basé à Londres", comme si on n’a pas remarqué que les attentats ont augmenté, mais pas un mot sur les coupables, même avec l’utilisation d’un conditionnel par exemple...
mais dès qu’il s’agit de l’armée arabe syrienne le style devient direct avec des phrases basiques, sujet verbe objet, admirez le travail :
"les forces du régime ont poursuivi leur campagne de destruction de maisons et de commerces et ont obligé les habitants à repeindre les murs pour effacer les slogans anti-Assad"
après un prix Nobel de la paix pour Obama, il faut un prix de la paix du journalisme pour soit Aubenas soit Malbruot.