"L’affaire Arsmtrong", ou une vaste hypocrisie.
Sportif dopé, il est
juste et normal qu’Armstrong soit puni pour avoir enfreint la
législation anti-dopage. Il est en revanche anormal qu’il soit lynché
soit la place publique comme bouc émissaire de ces années.
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Dénoncé, spolié, par nombre de coureurs qui composaient ce
peloton des années 90,dont la grande majorité était, tout autant que lui
copain-copain avec ce fameux "Edgar", Lance Armstrongpaie aujourd’hui son insolente
domination au cours de ces sept années, au sein du pays chauvin qu’est la
France.
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Mais il serait faire
preuve de nihilisme et d’absurdité que d’attribuer cette domination au
dopage. Il n’est de secret pour personne, où alors ceux seuls
dont la haine à l’encontre du Texan affublent d’œillères, que peu de coureurs
de cette époque peuvent se revendiquer d’avoir étés « clean ».
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Car le dopage ne fera jamais gagner à un âne le Grand Prix
de Longchamps, et si la domination d’Armstrong a été telle, c’est en partie par
le caractère atypique du personnage. Par son courage, sa ténacité, sa
hargne ; être abandonné par son père, grandir avec une mère obligée de
cumuler trois emplois pour subvenir aux besoins de son fils, vivre pendant deux
ans en se disant chaque jour que demain sera peut-être le dernier, ça forge le
caractère. Le but n’est pas de tomber dans le mélodramatique, mais de démontrer
que, beaucoup de choses fomentent l’homme, et par conséquent le sportif, que l’on devient.