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Alren Alren 25 octobre 2016 18:09

Le système du vote majoritaire est inutilement compliqué. Son but principal est d’empêcher les électeurs à favoriser leur candidat favori : de quel droit cette interdiction ? ce n’est pas démocratique !

Et en plus, pour ce faire, il implique des calculs qui ne seront pas adaptés aux soirs d’élection dans les petits bureaux de vote où l’on risque de ne trouver personne pour les effectuer.

Surtout si l’on n’oublie pas que dans de nombreux endroits, on manque déjà de bénévoles pour opérer le dépouillement.

En plus d’être peu démocratique, ce système n’est pas réaliste.


Il en existe un beaucoup plus simple et qui est de permettre à l’électeur d’attribuer une note entre 0 et 4 (par exemple) librement à chaque candidat.

Il y a donc cinq notes possibles : 0, 1, 2, 3, 4.

Premier avantage : il permet le vote blanc ce qui n’est pas le cas du scrutin majoritaire. Celui ou celle qui rejette tous les candidats, donne 0 à chacun d’eux, tout simplement.

Si un électeur n’est venu voter que pour un candidat, refusant tous les autres, ce qui est, répétons-le, parfaitement son droit de libre citoyen, il peut lui donner 4 points et aucun aux autres. Beaucoup d’électeurs seront dans ce cas.

Si un autre est plus "tactique", mais c’est son droit absolu, il peut donner le même nombre de points à plusieurs candidats, par exemple celui qu’il préfère et celui auquel il se résigne en connaissant la popularité de l’un et l’autre et/ou donner une note intermédiaire à des candidats qu’il tolérerait de préférence à d’autre(s) à qui il ne donnera aucun point car il le(s) refuse totalement.

Bref, c’est la liberté totale du citoyen.


Pour un dépouillement rapide et incontestable :

Le vote s’effectue sur des rubans de papiers dans les isoloirs. Ceux-ci sont enfermés dans des cassettes hors de portée. L’électeur après avoir déverrouillé le mécanisme grâce à une clé électronique qui lui a été fournie à l’entrée par des scrutateurs qui ont vérifié son identité et son droite à voter, tourne (ou pas) des molettes faisant avancer chacune le ruban des candidats, d’autant de pas que l’électeur lui attribue de points.

Quand c’est fait, il retire la clé et le système est bloqué de nouveau, jusqu’à l’électeur suivant. Ce système est antifraude : la clé électronique (genre USB) est-elle même déverrouillée par la carte de chaque nouvel électeur et reste bloquée en l’attendant. (Il peut y avoir plusieurs clés pour un débit plus rapide d’électeurs dans plusieurs isoloirs, bien entendu.)


Pour le dépouillement, les cassettes de rubans électoraux bloquées par les cadenas des représentants de chaque candidat, sont ouvertes et il suffit de mesurer la longueur des parties marquées par les électeurs sur les rubans de papier pour connaître le nombre de point récoltés par chaque candidat.

C’est très rapide et les bénévoles ainsi que les témoins ne sont pas mobilisés trop longtemps.

Le candidat qui a obtenu le total de points le plus important est déclaré élu.

Incidemment ce système évite le gaspillage de papier. Et les rubans peuvent être conservés pour faire foi en cas de contestation vu leur faible volume.


Le vote par notes sur rubans remplace avantageusement le référendum par oui ou non : Si une instance a le pouvoir de provoquer un référendum avec une proposition, alors une ou des oppositions peuvent lui opposer des textes différents. Là encore le système des notes permet de trancher sur le texte qui a la faveur du plus grand nombre.




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