@yoananda
Je pense que vous pouvez très bien l’imaginer : Le meurtre, les guerres de pillages, le profit sous toutes ses formes tiré de l’injustice qui fera mourir des innocents. Selon vous, ils viennent de qui ? Enfin, l’orgueil de certains croyants qui leur sert de prétexte à tuer les autres (masquant par là leurs autres pulsions moins avouables) relève, tout au moins pour les chrétiens (*), d’un péché profond qui ne peut être attribué à de l’obéissance à Dieu. A vous de conclure, qui est donc servi ?

Si vous n’êtes pas croyant c’est votre droit, ça ne vous concerne pas, mais ne faites pas exprès de ne pas comprendre comme le font beaucoup d’athées. Ca se comprend très bien. Si je le veux je peux aussi être de mauvaise foi (sans mauvais jeu de mots) et c’est parti pour un échange de 50 commentaires...

(*) PS : Vous allez me dire : Mais des chrétiens le font et l’ont fait quand même, et le christianisme a été utilisé aussi comme instrument de guerre et de pouvoir. Et je répondrai oui : S’il suffisait d’être baptisé pour être parfait et fidèle à ce à quoi on s’est ainsi engagé, ça se saurait ! Prendre les forfaits de ceux qui prétendent obéir à Dieu pour accuser Dieu lui-même ou statuer de sa non-existence de cette manière, ça n’a pas plus de sens qu’accuser un fabricant d’automobiles d’avoir permis les accidents. Le problème viendra bien sûr aussi de ceux à qui ont fait confiance (structure écclésiastique ou similaire) pour exercer une religion : Existe-t-il une référence qui s’est imposée pour cette religion donnée ? Ceux qui s’en réclament comme référents tiennent-ils tous le même discours cohérent ?... Les hommes restent les hommes, même dans les églises, avec tous leurs péchés, et se fourvoient comme les autres. Jusqu’ici, rien à voir avec un classement des "crimes pour Dieu" qui seraient si nombreux, plus que les crimes pour satan (qui tel qu’il est défini, je le rappelle, se préoccupe peu qu’on croie ou non en lui).

Si d’autres croyants ont quelque chose à ajouter pour argumenter quant à leur religion, qu’ils le fassent.