@Yacine Chibane

" L’anticapitalisme est en effet une VRAIE prise de position anti-système "

Tu veux quoi ? qu’on retire les dents à la corde ? 

Tu rêves avec ton anti système et tu rêves encore plus avec la sortie du capitalisme.

Faut voir la chose comme l’éternel retour de Nietzsche est accepté d’être les dominés, c’est à dire accepter l’éternel retour de l’horreur. 

L’espoir d’un reversement du système c’est pareil qu’un pecno moyen qui pense que demain sa vie ira mieux. Toujours dans l’espoir, dans le demain, dans le slogan, se rebeller et finir par se résigner contre l’inévitable domination des dominants. 

Je sais que c’est difficile pour beaucoup de se dire "ok je suis un dominé", l’ego ne le supporte pas trop lui que le capitalisme aime taquiner en lui vendant le culte du héro qu sauve le monde, en lui faisant croire qu’il est centre du monde mais tout ça c’est que de l’illusion de la société du grand spectacle, du 3reich 6 millions.0.

A partir ce moment la, autre chose sera possible et ça commencera par une révolution personnelle qui fera qu’on sera moins justement dépendant du système sans l’être totalement. 

Mais avant faut avouer, avouer qu’on ne va rien changer et qu’on ne fera que subir. Aucune révolution de masse, façon la masse c’est une saloperie qui ne réfléchi pas et perso je préfère être sous domination bourgeoise que sous domination de cette masse ou le plus vulgaire et violent prend toujours le pouvoir à un moment ou un autre. 

Alors oui moi je veux encore plus de libéralisme, je veux que tout explose, que la bête qui domine montre son vrai visage (et je ne lui en voudrai pas au contraire) car c’est le seul moyen pour la détruire, lui laissé prendre le contrôle totale... 

Je laisserai le fascisme pour les riches avec leur vision du monde et j’utiliserai ce qu’ils ont laissé tomber (la plèbe) et le no man’s land qu’ils ont crées (Détroit, La France périphérique) comme les jeunes Américains le font avec Détroit. On devient Américain pas que dans la culture, on le devient aussi au niveau économique, psychique, on va devoir devenir des survivalistes nés comme aux US pour s’en sortir et la c’est le drame car l’Européen n’est pas encore tout à fait prêt psychologiquement pour ça, y’a encore un instinct primitif énorme en Europe, la bête immonde est encore dans nos entrailles... 

Il faut minimiser nos déterminismes pour pouvoir s’adapter au monde qui arrive, se libérer en tant qu’individu. 

Sinon ça sera le drame et l’horreur sera encore pire. 

Faut savoir ce qu’on veut, le peuple gueule parce qu’ils sont devenus des moutons ? Bin faut rompre le contrat avec les maîtres du troupeau. 

Prendre le risque de vivre sans protection, prendre le risque de mourir car la liberté est dangereuse car sinon, tu ne pourras jamais attaquer la main qui te donne à manger.