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Les commentaires de Gontran



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    Gontran 24 mai 2013 19:59

    Il y a une différence profonde entre une excuse et une explication. Il ne s’agit pas d’excuser, mais d’expliquer. On est pas ici dans le passionnel, dans le moral, mais dans l’analyse, le pragmatique. 


    Non je ne crois pas à "un monde" idéal. Mais je suis français, je vis en Auvergne, et je crois que je peux contribuer à faire une Auvergne, dans une France, ou la solidarité et les valeurs de respect et d’égalité seraient à la base de notre vie en société. Ce qui se passe dans le reste du monde a une importance tout à fait secondaire pour moi. 

    Je pense qu’en pensant le pire, vous faites le pire. J’essaie, en pensant le meilleur, de faire le meilleur. C’est une question philosophique qui n’a pas grand chose à voir avec le sujet initial, mais bon, ça ne fait jamais de mal.

    Je suis navré que votre temps soit trop précieux pour continuer cet échange, je vous aurais offert le mien avec attention et respect. 


  • 6 votes
    Gontran 23 mai 2013 13:28

    Je suis convaincu que les musulmans ne posent pas de problèmes à la République, et rien de ce que j’ai pu survoler sur les sites que vous avez posté n’a su m’intriguer et me donner envie d’en savoir plus sur une éventuelle tentative d’islamisation de l’occident. 


    C’était effectivement maladroit de parler de mon cas, il aurait fallu que j’ajoute que j’ai grandi et vécu de nombreuses années dans des quartiers difficiles ou la présence immigrée et musulmane est très forte. On m’a cassé la gueule, on m’a traité de sale français, de sale blanc, parfois même de sale chrétien. Mais comme mon éducation et ma sensibilité me l’ont permis, je n’ai jamais interprété ces insultes comme du racisme mais bien comme un rejet d’un concept du "blanc riche oppresseur", une image forte pour ces jeunes incultes qui ne voient dans les européens que des petits bourgeois qui ont peur d’eux, et dont les parents exploitent les leurs.

    Mettez en place, par exemple, un revenu d’existence universel, et vous verrez ces phénomènes de communautarisme violent diminuer très rapidement pour finalement devenir extrêmement marginaux, en même temps que la pauvreté et l’exclusion sociale.

    Je prétends que l’injustice sociale provoque les tensions communautaires et la violence, pas la religion. La religion n’est qu’une des nombreuses voies par lesquelles peuvent s’exprimer ce sentiment d’injustice.

    Cette lutte contre l’envahisseur culturel musulman profite largement à nos exploiteurs, à qui chaque division du peuple, chaque actualité, chaque fait divers permet de mieux nous maintenir sous contrôle. Vous vous trompez d’ennemi et choisissez les marionnettes qu’on agite devant vos yeux, c’est devenu une tragique habitude dans les milieux à la fois "bruns" et "rouges". 

    Commençons par installer le début d’une démocratie et d’une justice sociale, l’un et l’autre permettrons d’appréhender avec plus de recul et de sagesse les questions de société liées à la pratique des religions.


  • 5 votes
    Gontran 23 mai 2013 11:44

    Ou peut-être que la communauté musulmane est moins organisée et homogène que vous ne le pensez. 


    Ce qui est amusant, c’est que vous reprochez aux musulmans de ne pas avoir condamné en descendant massivement dans la rue, mais si ils l’avaient fait, on aurait surement lu des articles et des commentaires ici disant que cette mobilisation démontre l’organisation communautaire et la volonté des français musulmans de s’imposer culturellement en montrant un visage plus acceptable de leur religion. 

    Pour un certain nombre de gens, la présence musulmane en France est inacceptable, et ils feront feu de tout bois pour en faire la critique. Moi les musulmans ne m’ont jamais causé de problèmes. Et quand j’entends parler des gens du "problème musulman", je les entends en fait parler de problèmes sociaux, économiques et politiques qui n’ont rien à voir avec la religion. 


  • 5 votes
    Gontran 23 mai 2013 10:32

    Trois fous tuent un pauvre gars. Pour moi, ce que dit quelqu’un qui peut découper un type à la machette en pleine rue n’a pas beaucoup d’intérêt social et encore moins intellectuel. 


    L’immense majorité des gens, de toutes confessions religieuses, condamnent la violence et le meurtre, et ne s’y adonne pas. En proportion, l’information que vous nous apportez ne dis pas grand chose sur la société. C’est juste anxiogène et stygmatisant.


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    Gontran 2 novembre 2012 02:23

    Je vous ai écrit une longue réponse, qu’un bug m’a mangé... Je répondrais plus tard.



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    Gontran 31 octobre 2012 22:24

    "Rejoints Zeitgest (apolitique) ou VOTER AM (politique) plutôt que perdre ton temps dans un travail de Sisyphe."



    C’est deja difficile de vendre le tirage au sort et la démocratie, qui ont été expérimentés avec succès dans l’histoire et qui sont solides face à toutes sortes d’arguments. Si je dois en plus coller la-dessus une réorganisation totale de toute la société et de toute l’économie dans un système sans monnaie ou la psychologie permet de dissuader tout le monde de mal se conduire, je pense que je suis pas sorti de l’auberge. 

    Je suis pas un fanatique. Je suis dans le concret, la réalité du terrain et des gens qu’il faut convaincre. Un monde sans monnaie, ou tout fonctionne sur le don et la bonne volonté, ça me parle, j’aimerais un monde comme ça. Mais je pense vraiment que c’est complètement utopique. Les gens que j’essaie de convaincre tous les jours, dans la rue, dans les écoles, ne sont pas du tout prêts pour quelque chose d’aussi différent. Tout le monde est familier avec le concept de démocratie et y voit quelque chose de positif, pourtant c’est deja dur d’en faire la promotion. Alors un monde sans monnaie pour organiser les échanges... Je te souhaite bien du courage.


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    Gontran 31 octobre 2012 22:17

    "Dans un système sans monnaie où tu te sers quand tu as besoin, (évidemment ce système tient uniquement si ses membres ont résolu leurs problèmes mentaux par une connaissance correcte de la psychologie humaine, comme expliqué sur le site internet), il n’y a plus d’inégalité sociale."


    Mais pour se "servir", il faut que quelqu’un ai travaillé. Comment on récompense ce travail ? Si les uns se servent tandis que les autres produisent, n’avons-nous pas toutes les conditions réunies pour créer des situations d’inégalité ? En quoi enlever l’argent règle ce problème ?
    Selon vous, les psychologues vont éradiquer la cupidité (qui est une évolution de l’instinct de survie, propre au vivant) ? En combien de temps ? Avec quels moyens (puisqu’il n’existe plus d’argent pour les récompenser) ?

    En conservant l’argent mais en instaurant un système politique horizontal, tel que la démocratie, la répartition des richesses ne dépends plus de ceux qui les possèdent mais de la volonté populaire. Il me semble que cette voie est à la fois plus réaliste, et plus convaincante.



    "Lorsqu’il n’y a plus de prix à établir, juste une organisation de marché de l’offre et de la demande où tout le monde se sert en contre partie de son travail, comment est possible la corruption ?"

    Si un individu A fabrique du pain. Et que moi, individu B, j’ai faim. Il suffit que je lui demande du pain et il sera obligé de me le donner ? Qui l’obligera et comment ? Comment fait-on pour que celui qui doit obliger soit incorruptible ?
    Ensuite : si ce boulanger a du pain et que j’ai faim, à moins qu’on lui mette un pistolet sur la temps pour qu’il me le donne, il a du pouvoir sur moi. Qu’est ce qui l’empêchera de demander quelque chose en échange ? Des psychologues ? La loi ? 

    Pour empêcher la corruption, est-ce qu’il ne serait pas plus facile de mettre en place une transparence totale des processus politique et institutionnels dans le cadre d’un nouveau système politique (une démocratie par exemple) ?


    "Mais cet éloignement est uniquement lié à l’utilisation du fric, quels que soient ceux qui "tiennent" la création monétaire."

    On peut vouloir se déplacer pour voir sa famille ou des amis, pour consulter un médecin spécialisé, pour aller en vacances, pour faire de la musique ou en voir, pour transporter une marchandise qu’on ne peut pas trouver partout (peu importe qu’elle ait un prix ou non) etc.
    Le besoin d’énergie pour les véhicules ne disparaîtra pas avec la monnaie. En quoi la suppression de la monnaie empêchera des personnes ou des groupes de personnes de vouloir s’emparer des ressources rares par tous les moyens, y compris la guerre ? Vous ne répondez pas à la question.

    En conservant la monnaie mais en instaurant la démocratie, c’est tout de suite beaucoup plus simple : avec un système économique assaini, dans lequel la rente n’existe plus et ou la recherche et l’innovation est largement soutenue, les scientifiques ont désormais les moyen de se pencher sur les énergies de substitution ou les technologies permettant d’en économiser.
    Les guerres sont désormais décidées par les peuples, et donc on peut raisonnablement penser que vouloir s’emparer des puits de pétrole de tel ou tel pays ne sera pas une priorité pour la volonté populaire, probablement plus dirigées vers des alternatives technologiques ou le rationnement, moins coûteux en ressources et en vies humaines. 


    La monnaie n’est ni rare ni abondante en soi. La quantité de monnaie est sensée correspondre à la quantité de ressources en circulation. Beaucoup de ressources, beaucoup de monnaie. Si nous avions 1- un système de création monétaire impartial et désintéressé, 2- des lois qui organisent une société équitable, les ressources et la monnaie qui les représentent seraient partagées équitablement.
    Nul besoin de supprimer la monnaie pour vivre dans une société juste. Il faut simplement des lois qui contraignent les acteurs économiques et politiques à faire preuve de vertue.


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    Gontran 31 octobre 2012 21:46

    Pourriez-vous développer ? 



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    Gontran 30 octobre 2012 19:44

    "Et on se retrouvera dans la course à l’inflation comme dans les années 1968/198..."


    Ça ne vous aura pas échappé qu’on appelle cette période "les trente glorieuses". Peut-être y voyez-vous une coïncidence mais moi pas : des années 50 aux années 80, l’argent était bien mieux géré et réparti qu’aujourd’hui. Les élites acceptaient une légère inflation car elles pensaient à l’époque que c’était le prix à payer pour une paix sociale parfois délicate à maintenir.
    L’endettement était faible justement parce que les états contrôlaient bien mieux la création monétaire. L’argent circulait plus dans l’économie, il était moins confisqué qu’aujourd’hui. Les échelles de salaires étaient plus raisonnables.


    Bref, comme promis, j’ai voulu prendre quelques problèmes de société que vous affirmez pouvoir régler en abandonnant la monnaie. Mais en parcourant votre site, je me suis rendu compte que vous n’en faites pas mention !

    Vous n’expliquez jamais POURQUOI ce serait mieux sans monnaie, qu’est ce que ça permet, vous dites juste pourquoi la monnaie c’est pas bien. 
    Concrètement, ce que j’ai compris c’est que le contrat de travail concerne maintenant un échange de travail contre une "prise en charge des besoins" et qu’il existe des "organisateurs de marché" qui ont le pouvoir de répartir les ressources disponibles.

    Ce serait plus facile pour moi si vous proposiez deux ou trois problèmes concrets que le système que vous proposez permet de régler et comment. Par exemple, les inégalités sociales, la corruption, ou les guerres du pétrole.

    De mon côté, je pense que Chouard a raison : si il y a une cause commune à tous nos problèmes, ce n’est pas l’argent, mais bien les abus de pouvoir rendus possible par des constitutions qui ne nous en protège pas. Mais j’aimerais beaucoup que vous essayiez de démontrer que ce n’est pas le cas, et qu’en fait, la monnaie est à l’origine de tous nos malheurs.


  • 1 vote
    Gontran 30 octobre 2012 19:08

    Pour un débat filmé, je pense que la meilleure personne a qui s’adresser, c’est Etienne Chouard lui-même. 



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    Gontran 30 octobre 2012 18:17

    Si la Révolution Française n’était pas "qu’un complot de la bourgeoisie", qu’était-elle d’autre selon vous et vos sources que vous ne manquerez pas de citer ?


    Hollande n’est pas "moins" ou "plus" de droite que Sarkozy ou Le Pen. Comme l’explique très bien Chouard, la politique menée est de toutes façons toujours la même : une politique qui préserve les intérêts des ultra-riches. Les questions de moeurs comme le mariage homosexuel ou le droit de vote des étrangers sont complètement secondaires, elles ne servent qu’à créer de toutes pièces une adversité entre des familles politiques qui, in fine, sont toutes obligées de mener la même politique : celle voulue par les puissances d’argent qui permettent leur financement de leurs campagnes et l’élection de leurs membres.

    Peut-être me rétorquerez-vous que la réforme fiscale, par exemple, est une vraie mesure de gauche, puisqu’elle augmente les impôts des plus privilégiés. Je vous répondrais qu’un vrai homme de gauche n’augmente pas les impôts des riches, il instaure un revenu maximal au-dessus duquel tout va à la collectivité. Ce seuil peut être fixé à 5 fois le salaire minimum, ou 10 fois, peu importe. Si François Hollande était un homme de gauche, ce sont des mesures telles que celle-ci qu’il essaierait de mettre en place. Et non pas des mesurettes destinés à calmer les masses qui commençaient à lorgner sur Mélenchon.


  • 3 votes
    Gontran 30 octobre 2012 17:09

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Cat%C3%A9gorie:Historien_de_la_R%C3%A9volution_fran%C3%A7aise

    Henri Guillemin fait partie de cette liste, comme n’importe quel historien ayant écrit un ou plusieurs ouvrages sur la Révolution Française dont un contributeur de Wikipedia peut avoir connaissance.



  • 4 votes
    Gontran 30 octobre 2012 16:11

    Henri Guillemin fait partie de cette liste.



  • 1 vote
    Gontran 30 octobre 2012 15:29

    "Si vous augmentez son nombre, vous diminuez sa valeur."

    On peut indexer les salaires (ou le revenu de base) sur l’inflation pour qu’elle soit indolore pour 99% de la population. C’était le cas en France jusque dans les années 80. Tant qu’il n’y a pas d’hyper-inflation, ça ne pose pas de problèmes. 


    "Le revenu de base est une course à l’inflation et une illusion. En exemple : l’aide au logement"
    L’aide au logement et le revenu de base fonctionnent de manière absolument différentes. Le revenu de base s’accompagne d’une fiscalité radicalement différente de celle qu’on connait (TVA à 50% par exemple). L’aide au logement est soumise à condition, elle n’est pas versée à tous les citoyens, et son montant est variable. Ça n’a rien à voir. 


    "Et à la fin vous arrivez à un gouvernement communiste"
    Ce n’est pas ce qui est proposé ici, faites preuve de discernement. 

    Quand j’aurais le temps, je vous écrirais une réponse mieux documentée, avec quelques contre-propositions. Peut-être dans la soirée.



  • 3 votes
    Gontran 30 octobre 2012 15:16

    Merci de citer quelques ouvrages parmi les milliers dont vous parlez expliquant que le prix du pain n’était pas très haut à cette période, ou que les salaires étaient augmentés pour suivre le cours du pain.





  • 3 votes
    Gontran 30 octobre 2012 13:59

    Je vous invite à écouter ou à lire Henri Guillemin qui nous explique comment le prix du pain a été un facteur décisif dans le soulèvement du peuple lors de la révolution française. Bien sur, vous aurez deviné qui décidait de ne pas augmenter les salaires alors que le prix du pain montait, et comment cette manœuvre aura permis de pousser le peuple à bout.



  • 4 votes
    Gontran 30 octobre 2012 13:52

    Du recul et quelques notions de sciences économiques. 


    Si vous en aviez, vous sauriez probablement que la rareté de l’argent est un paramètre facilement ajustable par le biais de la création monétaire. Si cette création était sous le contrôle d’institutions neutres et compétentes, pourquoi pas démocratiques, l’argent circulerait alors en quantité suffisante pour que l’économie respire et que la compétition permanente que vous dénoncez n’ait pas lieu.

    D’autres mesures simples basées sur la monnaie permettent de mettre fin à ces problèmes : le revenu de base, l’investissement via cotisation (Friot), l’interdiction des dividendes et de la propriété privée lucrative (à différencier de la propriété privée d’usage).

    Une société post-monétaire ?
    Je pense que pour chaque proposition que vous faites sur votre site, on peut très facilement démontrer comment et pourquoi on peut régler le problème que vous mettez sur la table avec le système monétaire de manière plus pratique et rapide.

    Les hommes ont remplacé le troc par la monnaie parce qu’il est évident qu’elle facilite énormément les échanges, le crédit ainsi que la mise en commun et la quantification des ressources (très importante dans le cadre d’une démocratie). Les problèmes sociétaux liés à l’économie ne sont pas intrinsèquement liés à l’argent, mais à la manière dont on le fabrique, distribue, dépense, répartit...


  • 14 votes
    Gontran 2 octobre 2012 12:43

    Vous pouvez penser ce que vous voulez de Chouard, mais si ce qu’il dit est creux alors votre message est abyssale. Si vous voulez faire une critique du fond, cessez de parler de la forme et entrez dans le vif du sujet.



  • 6 votes
    Gontran 25 septembre 2012 12:10

    Vous pouvez développer ?