Je suis indé dans le btp et je travaille pour des grosses pme, "petits" groupes et occasionnellement de "gros" groupe. Alors je sais qu’être indé n’est pas facile mais quand je vois la condition de salarié dans le btp, ça fait pas envie, surtout point de vue considération.
En indé, si tu n’est pas bon dans ton domaine ben tu te fais zapper, les salariés (dans le privé) j’en ai connu qui aurait du être zappés (désolé de le dire mais c’est souvent), bon c’est pas cool pour eux mais quand on doit produire il faut que les compétences soit là et le carrièrisme ne produit pas forcément ça. L’indé en général est en veille, il s’informe des nouveautés et évolutions dans sa partie, c’est pas le cas des salariés qui dès qu’une nouvelle technique ou technologie est là ils renâclent à changer leurs "habitudes" et c’est bien là le problème, le salariat 100% soumis produit bien souvent une lourdeur handicapante, une passivité que tente de secouer tous les directeurs, souvent avec une forme de contrainte ou chantage, ce qui créé des climat délétère souvent sur des affaires qui peuvent durer 2 à 3 ans, pas toujours facile à vivre.
Au final je ne pense pas que le salariat 100% soumis soit vraiment bon pour les sociétés humaines. Constituer des pôles de compétences pour un projet est vraiment bon et enthousiamant. Certainement que la politique d’entreprise devraient être changées. Au lieu d’accumuler les affaires pour faire du chiffre, réunir des compétences pour réaliser des projets.
Pour citer un responsable de chantier d’un gros groupe français : "ha c’est bien les négos ont bien vendu le projet (en cédant au volontés du client ou archi), mais ils oublient souvent qu’on doit le construire après" ça en dit long.
Sinon il y a le docu "le bohneur au travail" sur Arte, je l’ai vu à sa diffusion et c’est édifiant. Le salariat peut-être bien différemment considéré. (à louer 2.99euros)
Il y a aussi le questionnaire :
http://bonheurautravail.arte.tv/