Tout va pour le mieux dans le métro Parisien - 19/11/2011
La love police s'attaque aussi au métro Parisien !
Un seul but : donner le sourire aux passagers et leur délivrer un message de sympathie, d’amour et de compassion.
Tags : Société Humour Citoyenneté
20 réactions à cet article
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Dans notre société, nous sommes tellement pressés comme des citrons et affligés par le stress que nous sommes quasiment devenus des automates. Quand on rentre dans un transport en commun personne ne se parle, tout le monde(ou presque) tire la gueule, affligé par ses ennuis quotidiens... Quelque chose ne tourne définitivement pas rond quelque part. Je pense pour ma part qu’on nous déshumanise, on veut nous réduire à l’état de pille duracell qui n’aurait que pour seul but de consommer encore et encore. C’est triste !
C’est pourquoi toute action qui vise à tirer les gens de leur torpeur habituelle et qui vise à faire réfléchir est une action que je salue...-
Presque la seule réaction positive,quel tristesse,la love police a du boulot sur ago.
.Merci Bender -
....Huuummm...en regardant cette vidéo, me viens à la mémoire (olfactive) les odeurs du métro !
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Et ceux qui sont de mauvaise humeur, sont interdit de faire la gueule et de lire des stupidités. Pourquoi pas les alignés contre un mur à la sortie du métro d’ailleurs ?
Bref, une porte d’entrée à peine voilée vers le fascisme.-
la "love politique" le nouveau fascisme communautaire.
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Quand on a peu d’arguments on détermine comme fasciste toutes actions contraires à nos principes,notre idéologie.
Vous méprisez ?
Vous haïr ?non je vous plains,profondément.
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Mon principe et mon idéologie, c’est la liberté donner comme possibilité à tous de s’épanouir.
"Fasciste" ou "totalitaire" comme tu veux. Je considère comme fasciste ou totalitaire toute police qui voudrait "réguler" notre comportement. Et en effet, interdire à l’autre d’être triste ne pas lui laisser la place, la liberté de faire la gueule, c’est du totalitarisme. C’est clair c’est net, va voir dans le dico.
Lors des manifestations en Corée du nord, les gens sortent pour danser dehors avec de beaux habits et de grands sourires, c’est très beau. Sauf qu’ils sont obligés. Y compris de sourire. TU comprends : c’est ça l’amour.
Et puis "Police de l’Amour" c’est drôle. Il y a une référence évidemment involontaire à Big brother d’Orwell, et son ministère de l’Amour.
Quand à ton mépris, il te sied bien. Et je m’essuie avec.
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"Quand à ton mépris, il te sied bien. Et je m’essuie avec."
lisez mieux
"Vous méprisez ?
Vous haïr ?non je vous plains,profondément."
Un message argumenté,avec les guillemets là où il faut c’est autre chose,pourquoi ne pas commencer par là ?Je continue de penser que vous trouvez du négatif où il n’y en a pas,je vous plains pour ça.
"Et en effet, interdire à l’autre d’être triste ne pas lui laisser la place, la liberté de faire la gueule, c’est du totalitarisme"
Nous avons pas affaire à une initiative totalitaire,personne n’est obligé d’obéir à la "love police".
Le parallèle avec le ministère de l’amour est bien trouvé,même si je ne suis pas d’accord. -
@Gael
Votre réaction est un peu disproportionnée, si c’était un service de l’état officiel "la police de l’amour", je vous suivrais à 100% sur vos craintes Orwelienne.Mais il faut mettre les choses en proportion. Là, il s’agit d’un acte isolé fait par une personne indépendante, pour l’instant avec la vidéo du métro de New-York, ça fait 2 actions en ce sens.
Combien de répressions violentes d’un groupe sur un autre en comparaison pour la même année ?
Si une action aussi isolée vous fait peur a ce point, mais que dire de toutes les idéologies dominantes qui cherchent toutes la domination absolue, soutenue par des réseaux sociaux et financiers puissants, qu’on parle d’oligarques, religions, communautés, ...
Oui, on a le droit de faire la gueule, mais est-ce que placé dans d’autres conditions de vie (je laisse imaginer ces autres conditions de vie) tous ces gens là n’auraient pas le sourire à la place. J’irais même plus loin en disant qu’on n’irait pas s’entasser dans les transports en commun à heures fixes si on en avait vraiment le choix.
Le principe de cette action, n’est pas d’imposer le bonheur, mais d’amener les gens à se mettre dans une autre disposition d’esprit.
Mais on finit par se complaire dans sa "désespérance" et ça devient notre zone de confort, du coup, même sourire devient difficile indépendamment de son vrai niveau de soucis REEL (et non supposé, beaucoup de problèmes deviennent futiles avec du temps et du recul).J’ai vécu 3 ans à Paris, le premier mois, j’avais le sourire dans le métro, et ensuite, j’ai tiré la gueule comme tout le monde, et pas forcément parce que j’avais des soucis, mais par imitation sociale. Mais la méthode "Coué", ça marche, à force de ne voir que des gens tirer la gueule et en tirant la gueule tous les jours, on entretien un cercle vicieux qui nous prédispose à un état morose.
Le bonheur ne s’achète pas, et tout en étant au milieu de nos concitoyens en tirant la gueule, tout la communication autour de nous est orienté vers la consommation est n’est qu’une succession de clichés d’instantané de bonheur, totalement factices et non possible dans une "vraie" vie.
Et on se dit inconsciemment, "pourquoi eux et pas moi", car même sans chercher la compétition, on se compare tous entre nous, ça fait partie de la nature humaine.Et on nous dit "acheter votre bonheur", et quand on ne peut pas, on voit dans le monde où l’on vit (les gens tirent la gueule) et on regarde les affiches nous montrant des situations envieuses.
Alors quand une action de ce type débarque dans le métro, ça ne rentre plus dans nos petites cases d’un monde figé et mornes, la vie débarque et ça remet en cause toute notre acceptation de cette situation permissive.
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@Mr.Kout
Je t’ai parfaitement lu, et j’entends ton mépris.
Qui es-tu pour me "plaindre". Tu te situe toi même un peu au dessus de moi pour me "plaindre". C’est ça que j’appelle du mépris.
Quand à cette auto-proclamé "police la l’amour" elle aussi fait preuve de mépris, car elle ne reconnait pas chez l’autre sa liberté. Sa liberté de lire des stupidité, sa liberté de faire la gueule, et sa liberté de ne pas parler à son voisin.
Qui a dis que nous avions le "devoir" de parler à son prochain ? Personne. moi je croise plein de gens avec qui je n’ai certainement pas envie de parler. Me forcer à parler avec quelqu’un pour je ne sais quelle raison, c’est ne pas prendre soin de moi ni de l’autre auquel je m’adresse. En définitive j’aurais gaspiller de l’énergie. Cette énergie j’en aurais moins à consacrer à ma liberté de créer, de m’exprimer et de communiquer avec l’autre en général. Cet autre que j’aurais choisi, cet ’autre qui pourra un jour être cette personne qui m’aura rebuter d’un premier abord. Mais je le ferai car je suis libre.
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Qui a dis que nous avions le "devoir" de parler à son prochain ? ... Me forcer à parler avec quelqu’un pour je ne sais quelle raison, c’est ne pas prendre soin de moi ni de l’autre auquel je m’adresse.
Et pourtant, ça nous arrive tous les jours, une personne qui fait la quête dans le métro, nous demande un renseignement, une réunion impromptue, une démarche téléphonique ou en vis -à-vis (administratives, travaux, rendez-vous, ... ), la vie est remplie d’événements sociaux non prévus.Tout ces contacts imprévus mettent à chaque fois en danger les "certitudes" qu’on se forge au fil du temps, la peur devient l’émotion dominante dans cette situation (ça peut être la peur de ne pas être assez charmant avec la personne qui nous a séduit) , et comme on n’est pas masochistes en général, et bien on évite de se sentir mal à l’aise.
Il y a contradiction évidente de notre nature a ne pas pouvoir vivre sans environnement social et ne pas supporter les contraintes amenée par cet environnement social.
En définitive j’aurais gaspiller de l’énergie. Cette énergie j’en aurais moins à consacrer à ma liberté de créer, de m’exprimer et de communiquer avec l’autre en général.
Parce qu’évidemment, vous faites tout ça tous les jours dans le métro, assis ou debout dans une boîte compressés comme des sardines ou il peut être difficile ne serait ce que de tenir un livre de poche devant les yeux.
Cet autre que j’aurais choisi, cet ’autre qui pourra un jour être cette personne qui m’aura rebuter d’un premier abord.
Pour connaître cet "Autre", il faut bien l’aborder lors de la première rencontre qui aura été le fait du hasard ou des circonstances. Aucune planification possible là dedans.Mais je le ferai car je suis libre.
La liberté de pensée n’implique pas la liberté d’action.
Vous avez l’illusion, être libre, que vous avez choisi votre situation, que vous êtes maître de votre destin, que ce n’est pas imposé par des contraintes bassement matérielles, etc, etc
Si demain, vous deviez tout lâcher pour partir vivre autrement, est-ce que l’idée vous rend mal à l’aise de quitter votre petit confort actuel (un tien vaut mieux que deux tu l’auras) ?
Etre libre, c’est vraiment façonner sa vie comme on aimerait la vivre et non pas selon les normes sociales imposées (en ayant le respect de la liberté des autres). Je ne sais pas si beaucoup de gens sont vraiment libre du coup. -
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Nous sommes là pour infuser de l’amour, si vous n’en voulez pas, tant pis. Je ne vois pas en quoi cette intention peut être fasciste. Au passage, il est évident qu’il y a des complices dans le métro...
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"infuser" ?! Avec quoi des seringues ?! Et comment tu fais tu attaches les gens à des brancards pour ça ?!
C’est flippant ! -
Ce qui est flippant, c’est de répondre à la chaleur humaine par la fuite et l’effroi.
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Oh du calme les commentaires ! Il faut prendre ça avec humour et au second degré. C’est pas une VRAIE police de la bonne humeur obligatoire qui mettrait des amendes à ceux qui font la tête.
L’idée de créer une communication entre les gens de cette manière est intéressante.-
la réaction de gael est assez symptomatique de notre époque et du net .
s’offusquer d’une telle démarche en prétextant qu’elle est fasciste , c’est quand même sacrément tordu !à un tel niveau , la paranoïa a des vertues hallucinogènes !!!-
Je ne m’offusque pas. Je prétends simplement que cette démarche a des tendance fascisante. J’ai compris que c’ets une démarche artistique une performance ou je ne sait pas quoi. Mais je propose de réfléchir à la chose. Car les choses ont un sens Elfableo, et méritent qu’on s’y intéresse.
Et en effet, moi je me dis que des gens qui s’auto proclame "régulateur de comportement" ou "police de l’amour" même si c’est pour rire ou je sais pas quoi, ça dit quelque chose de "notre époque" comme tu dis.Je constate que quelqu’un aujourd’hui, qui veut partager s’exprimer et donner de l’amour aux autres dans un métro, à besoin de s’attribuer un statut autoritaire. Et ça, c’est interressant Elfableo, et ça dit vraiment quelque chose de notre époque.Avant de faire des commentaires stupide je t’invite à prendre le temps de lire ce que j’écris. -
J’ai compris que c’est une démarche artistique une performance ou je ne sait pas quoi.
Et s’ils s’étaient appelés les "dispenseurs d’amour" (a comparer avec les actions "embrassade libre" (free hug) dans les pays anglo-saxons).
Si vous avez compris que c’est une performance et que le terme "love police" a été repris de l’action à New-York, vous aurez compris que vos craintes sont exacerbées.
Ce n’est pas un mouvement idéologique de fond (pas dans un horizon visible en tout cas).
Mais je propose de réfléchir à la chose. Car les choses ont un sens Elfableo, et méritent qu’on s’y intéresse.
Tout à fait, c’est la TV qui vend du temps de cerveau disponible qui est la "Love Police" de notre époque, on arrête pas de te vanter du bonheur dans des émissions de divertissements.
Je constate que quelqu’un aujourd’hui, qui veut partager s’exprimer et donner de l’amour aux autres dans un métro, à besoin de s’attribuer un statut autoritaire. Et ça, c’est interressant Elfableo, et ça dit vraiment quelque chose de notre époque.
ça dit surtout que les gens n’abordent que les rapports sociaux et les problèmes sous forme de rapports autoritaire, et qu’on a tellement supprimé les initiatives personnelles pour faire un "nivelage de comportements sociaux soumis", finalement les seules signaux de communication sociales qui restent sont autoritaire, et les participants de cette performance ont utilisé le langage qu’ils connaissaient.
Je pense que vous renversez la cause et la conséquence.Avant de faire des commentaires stupide je t’invite à prendre le temps de lire ce que j’écrisIl y a quand même eu une évolution entre votre premier commentaire que l’on sent rédigé sur le coup de l’émotion "ils font chier ces cons, j’ai ma liberté de rester malheureux" et celui-ci mieux argumenté pour se justifier.
Et puis avant que le scénario Dystopique de la "Love Police" existe
On aura a passer
- la crise financière qui nous retombera sur la gueule même si on n’a pas de lien direct avec ces opérations financières,
- la prise de pouvoir technocratique en remplaçant des représentant élus par leur peuple (Grèce, Italie, même s’ils avaient leurs défauts, ils ont suivi le chemin des urnes pour y arriver, contrairement aux gestionnaires de la rigueur parachutés),
- la montée des dissensions entre les communautés qui composent la société (anti-truc, anti-machin, anti-ceci, etc)
etc etcJe pense que vous avez réagit à chaud avec les "émotions", il est "interdit d’interdire" (et qui avait la flagrance d’un point Godwin) , mais que si on met cette performance en rapport avec ce qui se passe dans "les restes du monde", ce n’est même pas une goutte dans un océan et que vous vous trouvez un peu ridicule d’avoir une posture grandiloquente de dénoncer un danger (possible en théorie) qui dans les conditions actuelles a une probabilité de 0% de se produire.
cela aurait été plus honnête de dire que vous ne croyez pas à ce type d’action, que personnellement ça vous emmerde de dire ce qui est bon pour votre bonheur, et que si on été tenté de transformer ce type d’action en idéologie et en mouvements coup de poing, on arriverait à une autre forme d’autoritarisme, qui ne nous rendra pas plus libre ni plus souhaitable in fine que l’actuel.
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Merci à tous les Zeitgeisters parisiens, vous me donnez chaud au cœur. Mais certains commentaires me raidissent les poils...
Tout ce que cela m’inspire c’est cet extrait d’un texte de Claude Lemesle et Alice Dona, "l’Exilé" :
" Il se sentait comme asphyxié par les courses des autres
Course à l’argent, course à la réussite, course aux honneurs
Lui, s’était singulier, détestait le pluriel
Il n’avait que le sens de l’honneur
Mais en nos temps supersoniques
C’est un sens interdit
Mal dans son âme sous la dictature de la quantité
Il rêvait, comme un enfant, que revint le règne de la qualité
Il ne comprenait pas qu’on traite ceux qui donnent... de pigeons
Ceux qui rêvent... de naïfs
Ceux qui aiment... d’esclaves
A vrai dire il ne comprenait rien à pas grand-chose
A par que l’essentiel de la vie est certainement bien plus simple
Et bien plus beau
Que dans le cri des corbeaux et le hurlement des loups
Alors il demeurait là, dans sa grotte
L’exilé
Les pieds dans le vingtième siècle
Et la tête et le cœur ailleurs
Très loin... "
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