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Accueil du site > Actualités > Citoyenneté > Croix-Rouge : sans don, pas d’action

Croix-Rouge : sans don, pas d’action

La Croix-Rouge française : accompagner les personnes vulnérables partout en France

Chaque jour, dans les 900 délégations, les 52 000 bénévoles de la Croix-Rouge française qui soutient chaque année plus d’1 millions de personnes par ses actions sociales, se mobilisent pour accompagner les personnes en difficulté, par exemple, 50 millions de repas ont été distribués en un an. Il sont aussi prêts à intervenir 24 heures sur 24 pour sauver des vies et enseigner les gestes qui sauvent. Ainsi, 76 000 personnes sont secourues chaque année. Dans les établissements de l’association, 17 000 salariés accompagnent des personnes dépendantes (grand âge, maladie,handicap), des enfants en danger ou des individus, de plus en plus nombreux, en perte de lien social. Ce lien social donc la reconstruction est aujourd’hui une priorité pour la Croix-Rouge française.

 

La quête nationale, du 14 au 21 mai : un rendez-vous capital

La Quête national est un rendez-vous capital pour les 900 délégations et les établissements de la Croix-Rouge française. Il permet de rappeler au public combien son soutien et les dons sont essentiels pour mener à bien les actions de chacune des délégations de la Croix-Rouge et faire face au nombre toujours plus important de personnes en situation de précarité et vulnérables. Il sera donc possible de faire un don comme chaque année aux nombreux quêteurs présents dans les rues mais également auprès des délégations locales et sur le web, via la page dédiée du site.

( http://www.croix-rouge.fr/Je-donne )

 

 

La grande nouveauté cette année : le lancement de l’application Facebook « Humanisons le web »

( http://www.facebook.com/fr.CroixRouge ) incluant une quête en ligne et un jeu-concours.

 

Tags : Société Santé Humanitaire Précarité




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9 réactions à cet article    


  • 2 votes
    rastapopulo rastapopulo 16 mai 2011 13:13

    La privatisation du monde passe aussi par la bonne conscience...


    • 2 votes
      TZ TZ 16 mai 2011 19:14

      C’est sûr, mieux vaut ne rien faire pour les autres et se plaindre dans son salon...


    • 3 votes
      kemilein kemilein 17 mai 2011 00:57

      la croix rouge possède quelque milliards sur quelques comptes en banques qu’elle fait fructifier allègrement.

      la vache a les mamelles sèches, plus la peine de la traire.


    • 1 vote
      rastapopulo rastapopulo 18 mai 2011 01:30

      Je’ serais curieux de connaître l’efficacité niveau dévelloppement de s’en remettre à des aides privatisé par rapport à des accords de partage technologique bi-étatiques. 

      Et le manque de débat sur la question est proprement scandaleux.


    • 5 votes
      myosotys 16 mai 2011 19:15

      Je veux rapporter un fait assez ancien.
      Les républicains Espagnols qui s’étaient engagés volontairement dans l’armée Française,n’ont reçu aucune nourriture de la part de la croix rouge,lorsque ils ont été faits prisonniers. Les prisonniers français de la même armée eux, ont bien reçu des repas.
      Le minimum c’est de présenter ses excuses.
      D’autre part pourquoi n’ont ils pas été enqueter en Espagne sous Franco, sur les maisons appelées inclusas, ou l’on martyrisait les petits orphelins de républicains espagnols ?Saülo Mercader : Les chants de l’ombre. Attention c’est très dur à lire.


      • 4 votes
        Bodhi 16 mai 2011 22:16

        Je rajoute à votre propos que la croix rouge a aussi collaborée avec les nazis.
        Et elle fait partie actuellement avec le gouvernement de la chaîne qui vise au fichage, à l’envoi en CRA et à l’expulsion des sans papiers.

        Autant dire que c’est une organisation toujours au côté du pouvoir.


      • 8 votes
        cccrakc 17 mai 2011 21:35
        Dans différents pays du monde, la Croix Rouge participe au tri, à l’enfermement et à l’expulsion des personnes décrétées indésirables par les États. Que ce soit en relevant les empreintes des Rroms pour les fichiers en Italie, en gérant des centres de rétention dans différents pays du monde, en participant à des charters qui déportent des dizaines de sans-papiers, les exemples de cette collaboration aux politiques de contrôle des personnes sont nombreux.

        Cette collaboration, la Croix Rouge n’aime pas qu’elle soit dévoilée au grand jour, et, dès que son image est quelque peu bousculée, elle porte plainte contre celles et ceux qui osent égratigner son vernis humanitaire.

        Du journal militant CQFD à l’association « Survivre au Sida », de la journaliste qui a écrit Bienvenue en France, un livre où est évoqué le rôle de la Croix Rouge dans la zone d’attente de Roissy, à un usager mécontent distribuant un tract contre un centre de santé géré par la Croix Rouge, beaucoup de gens ont été la cible des velléités justicières de l’organisme humanitaire.

        En juin dernier, plusieurs personnes qui, pendant la semaine de quête nationale, diffusaient tracts et affiches informant les passants et passantes des activités moins connues de la Croix Rouge ont ainsi été pourchassées et filmées par des membres de l’antenne de la rue Albert Thomas dans le 10e arrondissement.

        Après une véritable traque au cours de laquelle une voiture de la Croix Rouge aidera la police à pister les quelques grains de sable qui s’étaient invités dans sa campagne de dons, quatre personnes sont interpellées. Elles passent 24 heures en garde à vue et héritent d’un rappel à la loi sur plainte de la Croix Rouge et de la mairie socialiste du 10e arrondissement et d’une convocation au tribunal pour refus de prélèvement ADN et de signalétique.

        Au-delà de ces quelques péripéties et de la nécessité de s’opposer au fichage ADN et autres en refusant de s’y soumettre, il s’agit bel et bien de continuer à lutter contre la machine à trier, enfermer et expulser les êtres humains et de dénoncer celles et ceux qui y participent en lui servant de caution humanitaire.

        Ni papiers ni frontières, liberté de circulation et d’installation pour toutes et tous !

        • 1 vote
          rastapopulo rastapopulo 18 mai 2011 01:22

          fin des frontières = victoire de l’impérialisme privatisé

          Les 30 glorieuses ne sont pas arrivé par l’immigration de nos population dans un pays épargné !!!!

          Alors pourquoi tenir l’immigration comme un grâle sacré ?

          Au lieu d’encourager (indirectement) les plus aisés et les élites des pays étrangers à quitter leur pays d’origine pour le plus de fric (soyons honnête 2 secondes), il faudrait mieux partager la technologie et le dévelloppement dans leur pays d’origine.

          Passer sous silence l’importance de la nation (donc des frontières démocratiques), c’est condamner les pays d’origine au sous-dévelloppement d’abord intellectuel (comme nous qui dans notre bonne conscience d’accueillir même 1000 000 de personnes laissons 3 milliards de personnes sur le carreau parce qu’elles ne s’immigrent pas ) puis industriel.  


        • 7 votes
          cccrakc 17 mai 2011 21:36
          Dimanche 24 mai 2009 à Paris, en ce dernier jour de la semaine rituelle de quête nationale, un petit groupe est allé rappeler dans la rue aux passants et à la Croix-Rouge, le rôle de cette dernière en matière d’expulsions et d’enfermement. A Bastille, les bénévoles harcelés ont du faire appel à leur chef de secteur, qui a son tour a appelé les keufs. Leur travail permanent avec l’Etat, une fois de plus effectif, n’a pas empêché le petit groupe de les harceler aussi à République puis Nation. Voici le tract distribué à l’occasion.

          TOUT AU LONG DE LA SEMAINE, vous avez peut-être croisé de louches individus en gilet jaune estampillé d’une Croix qui vous tendaient une fausse urne. Déjà que les élections ne peuvent rien changer d’autre que le personnel qui nous dirige, alors quand il faut glisser un bifton dans l’urne... Entre un racket et un autre, celui du mannequin milliardaire Adriana et celui de Robert le mannequin de pacotille qui « sauve des vies », ces maniaques en uniforme nous ont harcelé des feux rouges aux terrasses des bars, et des places aux entrées de métro.
          Quand on était petit, on nous a appris que la Croix-Rouge faisait partie, comme ses consoeurs, de ces institutions au grand cœur. Et que même si elles ne changeaient fondamentalement rien au fonctionnement de ce monde dominé par l’exploitation, la guerre, la misère et l’oppression, elles essayaient au moins d’en soigner les blessures et d’en atténuer les souffrances, comme ils disent dans leur langage profondément religieux. Pourtant le secours neutre n’existe pas. Et dans le cas de la Croix-Rouge, ce n’est pas bien compliqué à voir...

          Tandis que la faim, les désastres, la guerre et l’oppression font fuir chaque année des millions de gens dans l’espoir de pouvoir reconstruire ailleurs une vie un peu meilleure, ce qui les attend ici en Europe c’est le racisme, les rafles, une exploitation sans limites et, au bout de compte, les centres de rétention et les déportations. Quand les réfugiés débarquent en Europe et font une demande d’asile, ils sont souvent parqués dans des centres dits ouverts (des dizaines de ces centres sont gérés intégralement par la Croix-Rouge). Comme les centres de rétention, ils sont entourés de barbelés, des gardiens y tournent les clés des portes tous les soirs. On y apprend aussi aux demandeurs d’asile à obéir aux lois du capitalisme et de sa démocratie (des vêtements collectés par la Croix-Rouge y sont par exemple vendus, les ‘habitants’ y sont forcés d’une main douce à effectuer des travaux pratiquement non-rémunérés dans le centre ou pour la commune où ils se trouvent - question de les habituer au sort d’exploités qui les attend ici aussi). Ces centres servent également à fixer les demandeurs d’asile et à les rendre dépendants pour qu’ils ne s’aventurent pas dans une vie de débrouille hors de l’enceinte. Sous prétexte de souci humanitaire, l’Etat organise ainsi un contrôle permanent sur tous ces indésirables. Quand la demande d’asile est refusée, c’est la police qui vient arrêter les réfugiés refusés dans ces centres neutres et ouverts pour les déporter vers la misère et la mort. La Croix-Rouge n’offre donc jamais un secours neutre, puisque ses activités font partie intégrante de la politique de contrôle de la gestion de l’immigration.

          La Croix-Rouge entretient également des liens étroits avec l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM), cet organisme qui cherche à soumettre les flux migratoires aux besoins du capitalisme et du contrôle social. Ce même organisme se sert d’une multitude d’organisations humanitaires et d’ONG pour réaliser son chantage avec ses primes de retour. Des réfugiés à qui ce système a enlevé toute perspective, se voient offrir une pauvre indemnité pour retourner volontairement vers leur pays d’origine. Alors c’est simple : d’abord on leur enlève tout avenir, on les enferme dans des centres d’accueil, on leur fait comprendre qu’ici aussi c’est la pauvreté qui les attend, et finalement on les fait chanter avec quelques centaines d’euros pour qu’ils oublient les raisons pour lesquelles ils avaient fui...
          Dans d’autres pays européens, comme en Italie ou en Espagne, la Croix-Rouge Internationale gère directement les centres de rétention d’où l’Etat déporte les réfugiés en fin de procédure. Des centres de rétention avec leurs gardiens, leurs cellules d’isolement, leurs passages à tabac, leurs abus et tout simplement la privation de liberté. C’est là que la Croix-Rouge montre encore plus clairement ce qu’elle est vraiment : l’aile humanitaire de la domination.
          En Belgique, ce sont les infirmiers de la Croix-Rouge qui, quand les indésirables se mutinent dans ces centres, soignent les blessures sans faire entendre la moindre critique et les bourrent de tranquillisants.
          A Roissy, la Croix-Rouge cogère avec la police la zone d’attente pour sans-papiers qui débarquent à l’aéroport, et sert aussi de caution aux méthodes de la police des frontières (menottes, coups, baîllon, drogues) lors des expulsions forcées par avion qui s’en suivent.
          Le 17 août 2006 lors d’une gigantesque rafle, 508 personnes d’Afrique et d’Europe de l’Est sont chassées du domicile qu’elles occupaient à Cachan depuis 2003. Chaque bus préfectoral qui repartait avec les expulsés pour aller les recracher toujours plus loin en banlieue était escorté d’uniformes bleus à l’extérieur et deux membres de la Croix-Rouge à l’intérieur.
          De septembre 1999 à 2002, ce sous-traitant de tous les États s’est aussi vu confier la gestion du hangar de Sangatte, près de Calais. Là, elle va isoler près de 1800 réfugiés avec la complicité des CRS qui surveillent le camp, pour laisser à l’Etat le temps de construire un centre de rétention juste à côté, à Coquelles. A partir de novembre 2002, elle va ainsi ficher tous les réfugiés, préparant le démantèlement du camp et la chasse à l’homme qui suivront peu après.

          Et tout cela, ça s’appelle choisir son camp.

          Mais il n’y a pas que les sans-papiers qui débarquent sur les plages espagnoles ou qui, épuisés, mettent pied à terre dans les ports et aéroports européens. Il y a aussi ces millions de réfugiés au Moyen-Orient et en Afrique qui ont été chassés de chez eux par les guerres, la misère ou les désastres écologiques pour ensuite être accueillis dans d’énormes camps de concentration (dans le sens strict du terme : enfermer administrativement dans un endroit circonscrit et contrôlable des catégories de gens pour des raisons raciales et de contrôle ou pour des fins d’exploitation). Ces camps sont souvent gérés par la Croix-Rouge et pas seulement avec ses médecins, mais aussi avec ses agents de sécurité. Ainsi la Croix-Rouge ne fait que renforcer l’ordre actuel composé d’oppresseurs et d’opprimés – et tandis qu’elle soigne ces derniers, elle tente aussi de calmer la révolte qui, elle seule, pourrait réellement changer quelque chose.

          Quand les armées de la démocratie ont envahi l’ex-Yougoslavie, l’Afghanistan et l’Irak, ils amenaient derrière eux l’armée humanitaire de la Croix-Rouge. Sous prétexte de protection contre une politique d’épuration ethnique, la Croix-Rouge s’est chargée de la gestion d’une série de camps de concentration et de prisonniers en ex-Yougoslavie. En réalité, elle cherche à intégrer la politique européenne de contrôle des flux migratoires dans les manœuvres militaires des forces de l’ONU. Chacun sait (et pas mal d’employés dissidents de la Croix-Rouge l’ont quitté parce qu’ils ne supportaient plus cette neutralité odieuse) qu’il est impossible de rester neutre en temps de guerre. Rester neutre signifie choisir le camp du plus fort – même quand on soigne le plus faible. La conduite des guerres actuelles serait “ humanitaire ”, mais quel être sensé pourrait jamais croire qu’il y a quelque chose d’humanitaire dans les bombardements, les corps déchirés, les blessés, les viols ? En prétendant rester neutre, la Croix-Rouge ne fait que renforcer le pouvoir en place. En Irak, en Afghanistan, comme ailleurs.

          L’histoire en apparence sans fin de l’exploitation et de l’oppression a toujours eu besoin d’un corps de collaborateurs qui se cachent volontiers derrière un “ je ne savais pas ”. La gestion démocratique du capitalisme et de l’oppression a tout intérêt à étendre le plus possible ce que quelqu’un a appelé à l’époque des camps d’extermination nazis “ la zone grise de la collaboration ”. Refuser de collaborer avec un système qui organise la déportation systématique pour préserver les profits économiques et le pouvoir de quelques uns, c’est ouvrir la possibilité d’une critique réelle du monde dans lequel on est forcé de vivre.
          Grattons le vernis humanitaire de ce système mortifère de déportation, d’incarcération et d’exploitation !

          La Croix-Rouge collabore aux saloperies des États : en un moment où elle quête pour continuer ses activités, qu’elle reçoive donc un peu de la monnaie de sa pièce !

          Quelques ennemis de toutes les frontières,
          24 mai 2009


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