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Hervé Kempf : "Il n’est pas évident qu’on arrive à revenir à la démocratie"

Hervé Kempf, journaliste au Monde et auteur de L’oligarchie ça suffit, vive la démocratie !, analyse la lente dérive de nos démocraties occidentales vers le régime oligarchique.

 

Nous avions déjà pu entendre Kempf sur ce thème chez Taddeï en janvier, mais il est toujours intéressant de le réentendre, un peu plus en longueur ici, interviewé par Le Scandaleux Mag.

 

Dans la 4e vidéo, Kempf évoque rapidement le groupe Bilderberg, la commission Trilatérale et le club Le Siècle.

 

1. Sommes-nous en démocratie ?

 

2. Les médias dans l’oligarchie

 

3. L’oligarchie en détails

 

4. L’oligarchie et l’écologie

 

Tags : Information et Médias Démocratie Citoyenneté Médias International




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51 réactions à cet article    


  • 15 votes
    paul mohad dhib 19 février 2011 09:19

    pour en finir avec ce mot de democratie....extrait d’apres platon..

    Comment introduire la justice dans la cité et en sauvegarder l’unité, sinon en formant, par la connaissance de l’Un-Bien, des hommes politiques dont le souci consiste à façonner cette unité en éduquant les citoyens ? Platon expose la question du gouvernement de la cité dans son dialogue La République, rédigé en 370 sous le coup de deux constats :
     — dans sa jeunesse il a vu l’oligarchie des Trente corrompre Athènes, tandis que la démocratie qui lui succède condamne scandaleusement à mort Socrate (399 ay. J.-C.), le plus juste des citoyens ; ainsi est-on passé de l’échec d’un gouvernement cupide à l’échec de l’incompétence, de la tyrannie de quelques-uns à celle de l’opinion ;

    ainsi la democratie , la bien nommee , a commence par l’assassinat d’un juste......il y a 2399 ans....on aurait du se mefier.....

    arretons avec ce mot .......ca n’a jamais eu de sens....
    je n’ai jamais vote de loi...et vous ?


    • 5 votes
      Qaspard Delanuit Gaspard Delanuit 19 février 2011 11:56

      D’accord, la démocratie, ce n’est pas parfait. Le pire système... après tous les autres. Sinon, que proposez-vous de mieux, je serais curieux de le savoir ?


    • 2 votes
      kemilein kemilein 19 février 2011 12:51

      platon était un con... quand a la mort de socrate... il blasphèmait dans une époque ou les dieux était important, mieux valait il pas "corrompre la jeunesse".
      socrate n’avait rien de juste pour son époque

      platon quand a lui trouve que le meilleur systeme est celui du monarque, il n’aime pas la démocratie.

      il lui est donc facile de la critiquer


    • 17 votes
      paul mohad dhib 19 février 2011 13:38

      gaspard , je ne propose rien...ce monde des humains ne m’interesse pas.....il est tout simplement odieux, criminel ,lache,mauvais,profiteur etc etc...une insulte a la face de l’univers....
      10 000 de demence devrait peut etre commencer a faire comprendre ? pas du tout....
      les humains sont cons , point barre...
      moi j’ai refuse l’armee , refuse d’apprendre a tuer, plutot mourir...j’ai mis ca dans la balance...j’ai passe 3 mois en psy...voila ce qu’est l’humain, tu refuses de tuer ok , tu vas soit en prison, soit en psy ,soit tu es tue....non il n’y a pas pire du tout...
      cette phrase c’est le moins pire des sytemes est fausse...democratie est vide de sens..c’est la meme histoire repetee sans cesse. du maitre et l’esclave....
      nous faisons le pire, l’illusion donne par le plus de techniques est finie....
      retours a la barbarie...la fin du petrole sonne le glas....
      c’est un monde de schizophrene qui n’en est pas conscient du tout..
      schizophrene est celui qui est divise du reel...
      l’humain en est la le jours ou il voit sa mort qu’il refuse..or on ne peut refuser la VERITE..
      enfoui alors sous des tonnes d’occupation , cette peur est ce qui dirige toute la vie..
      commence alors une quete folle de securite absolue , or la vie est totalement impermanente..la fin est la devant chacun a chaque moment..
      coinces dans un cerveau enfant qui prends peur lorsqu’il doit grandir, toutes nos actions ne sont que fuite, ca cree la peur qui cree la souffrance psychologique et alors l’humain retourne sa souffrance sur l’autre.....
      le bouc emissaire devient une maniere de vivre...l’autre est responsable, moi jamais !!!
      Ca vous plait ce delire... ? je n’y crois pas un seul instant....j’ai vu de grand pseudo solides gaillard bien implante dans le monde , argent ,succes, s’effondrer en larmes...dans une seconde de lucidite...
      la plupart n’auront de lucidite que la seconde avant de mourir....mais ce sera trop tard...

      on pourrait mettre n’importe qui a diriger ca ne pourrait etre pire...car la vous ne voyez pas la trajectoire ou le plan Z veut amener l’humanite.....encore un deni de realite...


    • 9 votes
      philou017 philou017 19 février 2011 15:55

      Gaspard : D’abord la démocratie n’est pas un système fixé dans le marbre, il peut évoluer, et il peut aussi connaitre différentes formes. Il peut être renouvelé, régénéré, on peut modifier ses modes de fonctionnement.
       
      La réforme de la Démocratie me parait devoir suivre deux axes : l’installation d’un service public de l’information, c’est à dire l’instauration d’un information libre, indépendante et neutre au sein des médias et l’instauration d’un contrôle citoyen beaucoup plus fort sur la politique. Contrairement à ce qu’on pourrait croire, ce n’est pas très difficile. Et ce système s’applique en premier aux télés et radios publiques, bien entendu
       
      La presse reçoit de nombreuses aides de l’état et les médias paient des redevances à l’état. Il faudrait avantager les médias qui répondent à un certain nombre de critères de neutralité, de pluralité d’expression, de qualité et de profondeur de l’information et de pluralité au sein des rédactions, d’indépendance des rédactions dans leur ligne rédactionnelle et donc d’un statut spécial des rédactions et des journalistes, les protégeant au maximum des influences, censures et procédés de cooptation partisane.
       
      Une commission formée de personnalités indiscutables de la société civile serait chargée de contrôler les entreprises de médias sur l’application de ces critères. Les médias faisant une info de qualité bénéficient d’avantages et d’exonérations conséquents, les médias qui s’y refusent paient plein pot.
       
      Concernant le contrôle citoyen, il faut instaurer le referendum d’initiative populaire (comme en suisse), que les différentes politiques (économique, sociale, étrangère, écologique, etc) soient votées sur la base d’un programme, et non d’une élection personnelle. Les élus étant ensuite désignés lors d’un vote à part (avec Internet, le vote multiple peut être grandement facilité en votant depuis depuis chez soi).
      Il faut un référendum tous les six mois pour confirmer la légitimité du gouvernement.
       
      Avec ce contrôle, on peut espérer une politique beaucoup plus proche des intérêts des citoyens. A ceux qui diraient que ce serait ingouvernable, c’est évidemment faux. Le peuple a infiniment plus de bon sens quand on lui propose de vrais programmes avec de vraies justifications et un vrai projet de société, ce qui serait évidemment bien plus le cas avec le système que je propose qu’avec la politique spectacle / people d’aujourd’hui.


    • 11 votes
      News 19 février 2011 16:00

      Hervé Kempf soulève deux questions dans son dernier ouvrage L’oligarchie ça suffit, vive la démocratie, aux éditions du Seuil. Sommes-nous en dictature ? Non. Sommes-nous en démocratie ? Non plus. Les puissances d’argent ont acquis une influence démesurée, les grands médias sont contrôlés par les intérêts capitalistes, les lobbies décident des lois en coulisse, les libertés sont jour après jour entamées. Dans tous les pays occidentaux, la démocratie est attaquée par une caste. En réalité, nous sommes entrés en régime oligarchique, cette forme politique conçue par les Grecs anciens et qu’ont oubliée les politologues : la domination d’une petite caste de puissants qui discutent entre pairs et imposent ensuite leurs décisions à l’ensemble des citoyens.

      Si nous voulons répondre aux défis du XXIème siècle, il faut revenir en démocratie : cela suppose de reconnaître l’oligarchie pour ce qu’elle est, un régime qui vise à maintenir les privilèges des riches au mépris des urgences sociales et écologiques.

      Car la crise écologique et la mondialisation rebattent les cartes de notre culture politique : l’occident doit apprendre à partager le monde avec les autres habitants de la planète. Il n’y parviendra qu’en sortant du régime oligarchique pour réinventer une démocratie vivante. Si nous échouons à aller vers la Cité mondiale, guidés par le souci de l’équilibre écologique, les oligarques nous entraîneront dans la violence et l’autoritarisme.


    • 7 votes
      jmcn 19 février 2011 16:12

      Voter est une pratique ridicule, trop emprunte d’irrationnel, trop de place est faite au charisme et a la capacité de séduction.

      Les dirigeants devraient être désignés pour leur compétence, leur haut niveau de moralité, leur sens du service aux autres démontré par leur actions passées.

      C’est ce dont nous avons besoin, pas de voter.


    • 3 votes
      roro46 20 février 2011 01:39

      "Les dirigeants devraient être désignés pour leur compétence"

      Désignés !!

      Désignés par qui ? De quelle manière ?


    • 2 votes
      roro46 20 février 2011 01:40

      "D’accord, la démocratie, ce n’est pas parfait. Le pire système... après tous les autres. Sinon, que proposez-vous de mieux, je serais curieux de le savoir ?"

      Une démocratie EFFECTIVE, qui n’en aurait pas que le nom, mais serait appliquée dans les faits.
      Ce n’est pas actuellement le cas.


    • 2 votes
      Qaspard Delanuit Gaspard Delanuit 20 février 2011 02:35

      Philou, je suis d’accord. La démocratie doit être réinventée et adaptée aux exigences de l’époque, et même à son évolution technique.


    • 1 vote
      Morpheus Morpheus 20 février 2011 13:40

      @ Gaspard Delanuit

      Ce que nous pouvons (devons - mais ce n’est que mon humble avis) envisager, c’est par exemple remplacer l’économie financière et monétariste par une économie basée sur les ressources.

      Naturellement, une telle proposition, allant à l’encontre de tous les présupposés imposés par notre culture (fondée sur la compétition, l’individualisme, le darwinisme social, etc.), pose beaucoup de questions auxquelles vous trouverez ici certaines réponses.

      Et si vous désirez approfondir la réflexion et en savoir plus, il y a ces trois conférences qui n’ont pas seulement l’avantage de développer et approfondir la critique du système actuel, mais font ce que Mr. Kempf, par exemple, ne fait pas : proposer une alternative.

      En tous cas, si votre question est sincère, je ne puis que vous encourager à creuser la question, en gardant bien sûr votre esprit critique et évaluer la proposition avec un regard neuf, sans a priori.

      Cordialement.


    • 2 votes
      Morpheus Morpheus 20 février 2011 13:54

      @ jmcn

      [Voter est une pratique ridicule, trop emprunte d’irrationnel, trop de place est faite au charisme et a la capacité de séduction. Les dirigeants devraient être désignés pour leur compétence, leur haut niveau de moralité, leur sens du service aux autres démontré par leur actions passées. C’est ce dont nous avons besoin, pas de voter.]

      Si vous réfléchissez bien à votre propos, vous allez vous rendre compte de votre erreur, tout au moins si votre proposition s’inscrit dans l’esprit démocratique.

      > désigner les plus compétents, les plus moraux, c’est-à-dire les meilleurs, c’est précisément désigner une aristocratie - dont le sens étymologique est justement "le gouvernement des meilleurs" ! C’est ce que nous faisons (en principe) lorsque nous votons. Par conséquent, le suffrage universel, contrairement à nos fausses croyances concernant la démocratie, n’est PAS consubstantiel de la démocratie, mais instaure dans les faits une aristocratie.

      > cela remet en perspective nos croyances sur ce qu’est la démocratie, et nos connaissances sur ce que les anciens ont découvert en pratique à ce sujet. Les Athéniens, par exemple, avaient compris de nombreux principes que nous n’appliquons pas : la limitation des mandats (tant dans la durée que dans le cumul ou le renouvellement > pas de cautérisation de la fonction politique), séparation des pouvoirs (en France, je vous défie de trouver dans la constitution de 58 où se situe cette séparation), interdiction de créer des partis politiques (la "chose publique" doit rester aux mains des citoyens) , contre-pouvoirs solides et surtout, le plus grand principe de réelle représentativité : le tirage au sort.

      Songez-y.

      Cordialement.


    • 1 vote
      bong73 20 février 2011 14:04

      pour info il ya bien mieux que le système dit "démocratique" actuel. Il y a la démocratie la vrai et avec internet elle est simplisme a mettre en place. C’est la meme structure de la 5 constitution sauf que le peuple a le dernier mot pour accepter une lois ou la refuser ou en proposer une.
      Aussi simple que cela, alors le truc on n’as pas fait mieux faut il encore chercher mieux, quand on cherche avec internet on trouve.

      http://sites.google.com/site/unioncdr/


    • vote
      parkway 21 février 2011 11:00

      paul muaddib,

      et vos amours, vos amitiés, votre famille ?

      ça vaut pas le coup de vivre pour ça ???


    • 1 vote
      Yvanhoe 21 février 2011 11:31

      La démocratie directe, telle qu’implémentée par nos voisins Suisses. Un président désigné pour un an qui n’est rien d’autre qu’un représentant du peuple et qui doit faire attention à ne prendre que des positions dont il sait qu’elles seraient approuvées dans un référendum.

      On prendrait pas forcément de meilleures décisions, mais on ne permettrait pas à une kleptocratie de se mettre en place.


    • 4 votes
      Machiavel 19 février 2011 10:59

      La démocratie serait elle un idéal impossible à atteindre  ?
      Coincés entre " Médiocratie et Démocrature " .....


      • 2 votes
        ffi 20 février 2011 21:18

        Dans l’idéal tout est possible, sauf le réel.


      • 3 votes
        kemilein kemilein 19 février 2011 12:54

        le "communisme" va revenir a la mode et c’est tant mieux, pour la simple raison, quand on fait les comptes, qu’il s’imposera de lui même. ce n’est pas une lubie idéologique, mais un constat.

        la seule chose qui pourrait contrecarrer cela serait une forme de dictature et un petit génocide de quelque 1 ou 2 milliards de morts.

        je n’explique pas pourquoi, ca serait trop long, personne me croira, mais bon qui vivra verra.


      • 3 votes
        agent orange agent orange 19 février 2011 14:05

        Avant d’employer le terme "DEMOCRATIE" à tort et à travers, il serait bon de définir qu’est-ce que la "DEMOCRATIE".
        Le terme a été usé et ré-usé maintes fois et est tellement galvaudé qu’il ne signifie plus grand chose...


        • 4 votes
          logan2 19 février 2011 16:05

          C’est vrai.
          Mais quand un mot est galvaudé comme cela le meilleur moyen souvent c’est d’étudier l’étymologie du mot : démocratie = souveraineté du peuple.


        • 3 votes
          agent orange agent orange 20 février 2011 08:15

          Nul besoin d’étudier l’étymologie, seule l’étude des faits importe.
          Nous en avons pris conscience lors de l’annulation du référendum sur le TCE. La démocratie ne signifie plus grand chose, n’existe (presque) plus.


        • 2 votes
          ffi 20 février 2011 21:10

          C’est un leurre démagogique, un dispositif rhétorique participant de l’ingénierie du consentement.
          .
          Ceci fait qu’il ne peut être employé qu’en boucle, car il est sans contenu.
          .
          D’où les invocations stéréotypées "démocratie, démocratie".
          .
          Plus elle est clamée, plus sa mise en oeuvre est renforcée, plus elle s’éloigne, plus elle est clamée, plus sa mise en oeuvre est renforcée, plus elle s’éloigne, ...
          .
          C’est tout-à-fait similaire à ce qu’il s’est passé pour le libéralisme ou le communisme. Plus la mise en oeuvre de l’idée échoue, plus l’on en tire la conclusion qu’il faut mettre d’avantage en oeuvre l’idée...
          .
          Peut-être simplement que cette idée est mal ficelée, non fonctionnelle ? Que ses promesses ne correspondent pas à ses effets ?
          .
          Imaginez que vous partiez avec l’idée que l’on éteint un feu avec de l’essence. Plus vous ajoutez d’essence sur le feu, plus le feu se renforce, plus vous ajoutez d’essence, ...
          .
          Logiquement, au bout d’un moment, vous allez commencer à vous demandez si l’essence est bien effectivement ce qu’il faut jeter sur un feu pour l’éteindre.


        • vote
          logan2 23 février 2011 19:09

          Quand on galvaude le mot démocratie, les faits montrent quoi ? que la démocratie cela ne marche pas ? ou alors qu’on est pas en démocratie tout simplement ?

          Est-ce qu’on vous a demandé votre avis pour sauver les banques ? on ne m’a pas demandé le miens personnellement. J’en déduis que nous ne sommes pas en démocratie. Les faits me démontrent que nous ne sommes pas en démocratie.


        • 6 votes
          Machiavel 19 février 2011 14:16

          Une société libertaire autogestionnaire reste à construire où toutes les décisions seront prise en commun avec le consentement de tous et le respect de chacun où les classes sociales basés sur l’élitisme n’auront plus raison d’être.
          Le fatalisme des égos ne doit pas nous empêcher de croire à un XXI éme siècle plein d’espoirs et de projets constructifs pour une humanité fraternelle .
          Mêrme dans les pires dictatures personne ne pourra nous empêcher de rêver à ce monde en devenir . Si nous disparaissons avant d’avoir pu vivre ces changements , il y aura toujours des idéalistes pour faire passer ce message aux futurs générations .


          • 2 votes
            kemilein kemilein 20 février 2011 12:28

            l’autogestion est une lubie, quand la collectivité voisine autogérée convoitera la réussite de sa voisine-rivale, ou ses ressources naturelles... qu’adviendra t il ?

            exactement la même chose qu’au moyen-age ou les roitelet guerroyait pour quelques poulets de plus.

            l’état central investie par le peuple est la forme la plus évidente et la plus adapté pour notre espèce actuellement.

            bien sure si on naissait avec le cerveau en mode WIFI qu’on était tous relié, SF powa, d’autre système pourrait voir le jour, manque de bol c’est pas encore ca !


          • 1 vote
            Machiavel 20 février 2011 12:51

            " L’état central investie par le peuple est la forme la plus évidente et la plus adapté pour notre Espèce ? Actuellement ... "
            Kemilein , on voit bien où cela nous mène aujourd’hui avec un tel raisonnement....


          • 2 votes
            kemilein kemilein 20 février 2011 13:25

            "investie par le peuple" ce qui n’est pas le cas présentement.
            l’investiture du peuple, éduqué, informé, libre, républicain, dans la sphère de décision commune, nommée "publique", c’est la démocratie.

            nous sommes en dictature oligarchique, un groupe de gens délibère entre eux de leur propres intérêts, nous les impose et nous obligent et nous asservissent.

            a rome le dictateur, Despote était "élu" pour être durant un certain temps le dictateur-homme-providentiel...
            l’élection ne fait pas la démocratie, élire 800 ou plus, personne qui pense la même chose (contre l’intérêt général du peuple) n’est pas une démocratie, l’élu doit représenter... ce qu’il ne fait plus.


          • 12 votes
            logan2 19 février 2011 16:22

            La démocratie repose sur 3 principes fondamentaux, dont découlent tous les autres.

            1) les pouvoirs doivent être limités ( les droits fondamentaux limitent les pouvoirs par rapport aux individus et la constitution limite les domaines où ils s’appliquent et définit la façon dont ils s’organisent )
            2) les pouvoirs doivent être séparés ( la seule façon de limiter un pouvoir c’est un autre pouvoir, il faut donc que pour chaque pouvoir il y ait un pouvoir qui lui impose les règles du 1)
            3) les pouvoirs doivent tous être issus de la volonté générale du peuple, c’est à dire que toutes les décisions qu’ils prennent, à tout moment, doivent être conformes à la volonté générale du peuple.

            Actuellement, on voit que le 1) est relativement bien respecté .
            On voit que le 2) subit des régressions constantes depuis ces dernières années. Aujourd’hui par exemple Sarkozy concentre de plus en plus de pouvoirs.
            Mais le pire est au niveau du 3), on s’apperçoit que pratiquement aucune décision n’est conforme à la volonté générale du peuple. C’est à ce niveau que l’oligarchie prospère.
            La principale cause est que les élections ne sont plus un moyen de représentation politique, elles sont juste devenues un moyen pour déposséder le peuple de son pouvoir et pour légitimer une dictature pendant 5 ans.


            • vote
              kemilein kemilein 20 février 2011 12:34

              normal, il n’y a aucune sanction quand les élus ne respectent pas le peuple, quand ils lui mentent.
              ne pas se faire ré-élire ? pour une trahison telque destaing et sarko ? les deux plus grands traitres depuis la Seconde !

              l’autre est même un zimortel, vous savez les académiciens.

              inéligibilité a vie, prison ferme, voir bannissement sur une ile pour conards facon st-helen, quand a sarko lui qui aime tant les USA faut l’y envoyer vivre, et qu’il ne nous les brise plus ici.


            • 2 votes
              ffi 20 février 2011 20:56

              Mais logan, au niveau du point 3)
              .
              Que signifie la volonté générale du peuple ? Le peuple est-il un ensemble de clones qui partagent tous la même volonté ?
              .
              La volonté générale n’existe pas... C’est une abstraction... La volonté est nécessairement personnelle et toute personne est elle-même située dans un entourage.
              .
              La politique d’un Etat consiste à coordonner ces diverses volontés, potentiellement antagonistes, pour les faire participer d’un même bien commun. La démocratie ne le permet pas. Les volontés "moyennes" (mais qui ne correspondent à aucune volonté réelle, ce sont des abstractions) qui y sont portées au pouvoir, ne sont que l’émanation de certaines volontés particulières.
              .
              Quant au point 2), c’est le modèle Marchand, "la concurrence libre et non faussée des pouvoirs pour bonifier la pratique politique". Mais rien ne montre que cette conception marchande de la politique ne soit efficace à engendrer ce qu’elle promet... Les effets de l’indépendance du pouvoir bancaire est à ce titre la démonstration de la fausseté de ces vues.


            • vote
              logan2 22 février 2011 17:51

              Salut.

              La volonté générale du peuple c’est la volonté d’un nombre moindre de citoyens sanctionnée par l’assentiment de tous les autres. Cela n’a rien d’abstrait.

              Il ne s’agit pas comme vous le pensez à tort d’une volonté "commune" de tous les citoyens, ce qui n’aurait effectivement aucun sens vu que les citoyens ont des volontés différentes voir opposées.

              Cet assentiment on l’obtient en décidant d’utiliser un moyen juste et équitable de se départager entre opinions et volontés différentes, c’est à dire par un mode de scrutin.

              Ainsi la volonté générale c’est généralement la volonté d’une majorité relative de citoyens ayant reçu l’assentiment des autres citoyens pour la mettre en oeuvre ( ils reconnaissent leur défaite et laissent cette majorité relative appliquer son idée ).


            • vote
              ffi 22 février 2011 23:42

              On peut voir cela comme cela, et cela nous emmène loin d’une volonté.
              .
              La société n’est pas un homme et seuls les hommes peuvent avoir une volonté. Il n’existe pas de volonté "collectivisée", "socialisée" par magie, il n’existe que des accords entre des volontés particulières, quand celles-ci concordent sur un point précis.
              .
              Toute action d’un gouvernement procède d’une volonté particulière, celle de celui qui en a décidé ainsi. Gouverner, c’est autant de volontés mises bout-à-bout, cela ne procède pas d’une seule volonté, car chaque action est elle-même fruit d’une volonté. Plusieurs actions font donc plusieurs volontés. Gouverner, c’est plusieurs volontés successives en action.
              .
              Les élections consistent à compter les volontés particulières et individuelles favorable à mettre au pouvoir un homme, à partir de ses promesses, pour qu’il gouverne ensuite selon ses volontés particulières.
              .
              Les citoyens ne se soumettent pas à une volonté issu de l’élection (car les élections ne consistent pas à voter pour une volonté, mais pour un homme), mais à la volonté de celui qui est élu, qu’il ait la volonté de mettre en application ses promesses ou pas.
              .
              Ce terme de volonté générale ne veut donc strictement rien dire, car il n’y a rien qui, dans le processus qu’il prétend décrire, découle d’une seule volonté, et encore moins appuyée sur une quelconque généralité. Au contraire, tout découle d’une suite de volontés particulières, calculées par le processus électif, sans qu’elles n’aient jamais besoin de concorder. Plutôt que parler de volonté générale, il faut parler des volontés particulières de l’élu issu du calcul socialisé des volontés particulières des électeurs au sujet du gouvernant.
              .
              C’est malheureusement un processus de division et de discorde perpétuelle, vu que les gens ne cherchent alors plus à s’accorder sur ce qu’il convient de faire en pratique et que la moitié du pays ne reconnaît pas le gouvernement comme le sien.
              .
              C’est aussi problématique au regard du bien commun, car tout le gouvernement n’émane que des volontés particulières et partisanes.
              .
              Ce modèle de gouvernement étant non fonctionnel (massacres des minorités, clientélisme, démagogie, etc...), il faut toujours plus de lois pour encadrer ses potentielles dérives, et donc s’orienter vers un processus totalitaire.


            • vote
              logan2 23 février 2011 19:01

              Vous confondez absolument tout, cela doit être très confus dans votre esprit.

              Le problème que vous soulevez n’est pas l’élection en elle-même, mais la pratique du pouvoir une fois élu, le problème que vous soulevez c’est celui de la représentation.
              En effet, tant que ceux qui sont élus ensuite n’en font qu’à leur tête, quitte à faire même le contraire de ce pourquoi ils ont été élus, il n’y a guère de représentation, et la volonté générale est brisée, la volonté qui gouverne en réalité est la volonté particulière de celui qui exerce le pouvoir et de ceux pour qui il roule.
              Mais rien n’oblige à se résoudre à ce genre de trahison. Toute la difficulté "pratique" de la démocratie consiste justement, comme je l’ai expliqué plus haut, à faire en sorte que toutes les décisions qui soient prises par les personnes qui exercent le pouvoir soient conformes à la volonté générale exprimée en amont.
              Les démocraties grecques avaient déjà largement identifié et résolu ce genre de dérive, notamment en systématisant le contrôle des pouvoirs et la reddition des comptes, ainsi qu’en empéchant la professionalisation de la politique, entre autres choses.


            • vote
              ffi 23 février 2011 23:46

              Il est évident que celui porté au pouvoir n’a pas toujours matériellement le temps de demander l’avis de la population pour savoir ce qu’elle exige et donc, il agit souvent de son propre chef.
              .
              De plus, la population, du fait de son grand nombre (bien plus grande qu’une cité grecque) est traversée par de multiples opinions contradictoires, dont une synthèse exhaustive prendrait un temps infini et serait donc sujette aux désidératas de celui qui la réalise. C’est donc une excellente raison pour le chef d’invoquer l’urgence et ne demander l’avis de personne (comme pour le renflouement bancaire...)
              .
              Dans le système actuel, je le répète, il n’y a pas de volonté générale, mais il n’y a que des volontés particulières, vouées à une éternelle confrontation. La notion de volonté générale est une notion abstraite, sans existence réelle, contrairement à l’accord qui est concordance réelle de volontés particulières. Du fait de son abstraction, cette notion de volonté générale est donc manipulable à merci, ce qui permet à bon compte d’agir en dehors de tout accord concret : la publicité d’un sondage d’opinion favorable suffit à justifier l’action.
              .
              La démocratie n’est possible qu’à un petit niveau, dans les groupes dont la taille permet aux gens d’avoir matériellement le temps de s’accorder.
              .
              Au niveau de l’Etat, celle-ci est totalement infaisable concrètement, et les pseudo-instruments inventés pour compenser cette impossibilité (sondage d’opinion, presse, suffrage, partis) sont tellement manipulables que l’état se trouve chaque fois emparé par les oligarchies, qui peuvent alors l’utiliser en faveur de leurs intérêts particuliers, certes en prenant garde de ménager les apparences.
              .
              Le fait de devoir inventer tout un tas de règlements pour en compenser les failles, comme le firent les grecs, n’est que la démonstration de la non-fonctionnalité en pratique du concept, révélant que le fonctionnement réel de la démocratie n’est jamais conforme à sa désignation.
              .
              Cette profusion et sophistification croissante des règlements de la démocratie pour s’auto-encadrer en fait un processus totalitaire.
              .
              C’est un phénomène similaire au libéralisme pour lequel certains déduisent de ses résultats catastrophiques la nécessité de l’appliquer d’avantage. L’UE abonde en règles sur tous les aspects pour "libéraliser" et mettre en concurrence.
              .
              Ainsi est le lot des fausses théories. Elles finissent en jus de boudin.
              Non fonctionnelles, rejetées par le réel, elles s’essayent à le forcer, mais la réalité s’en défend alors avec une vigueur insoupçonnée.
              Ainsi voilà l’homme orgueilleux ramené à sa modestie !


            • vote
              bong73 20 février 2011 14:10

              http://sites.google.com/site/unioncdr/

              voici la méthode simple et efficace d’un modèle adapter a notre constitution qui permet d’instaurer la démocratie directe et le tout en faisant sur 10 ans des 100 de millions d’euros.
              Cela augmentera le pouvoir d’achats, la fin de la corruption et du corporatisme, des lobby etc.. il suffit de comprendre pour saisir le porter de la révolution, un changement de civilisation.

              De plus le revenu maximum pourra être fixer a 5 fois le smic comme le souhaite les sondés et non à 20 fois le salaire médian comme le souhaite le leader front de gauche.


              • vote
                ffi 20 février 2011 21:16

                Bien, en cinq minute sur le web, la réponse à tous les problèmes.
                .
                Personnellement, au vu de 1500 ans d’histoire, bien que je n’en comprenne pas tout-à-fait la raison, manifestement, c’est la monarchie catholique qui a donné les meilleurs résultats.
                .
                C’est ça la magie de la démocratie, on peut préférer un argumentaire de cinq minute à 1500 ans de preuves historiques...


              • vote
                logan2 22 février 2011 18:03

                La monarchie catholique a donné les meilleurs résultats ???

                Quels meilleurs résultats ? De quoi vous parlez ?

                La période féodale, l’ancien régime, est généralement plutôt considérée comme une longue période de stagnation, voir de régression, par rapport au boom civilisationnel de l’antiquité, une période d’obscurantisme, c’est d’ailleurs pour cela que les périodes qui les ont suivit on été appelées la "renaissance" puis les "lumières".


              • vote
                ffi 22 février 2011 20:23

                Certes, Logan, mais vous basez vos propos sur une relecture de l’histoire opérée par la République à des fins idéologiques.
                .
                En fait, le "moyen-âge" (expression moderne) ne fut pas une période "arriérée", loin de là, pas plus que l’Antiquité ne fut particulièrement extraordinaire en tout.
                .
                Il y eut la période Grecque, qui vit un grand développement des sciences. La Grèce fut dominée ensuite par l’empire Romain, lequel utilisa ses novations, mais n’innova pas vraiment. Le problème en cette République était la transmission du pouvoir, très instable, qui tombait généralement dans les mains des militaires. Celui-ci passa par plusieurs périodes d’anarchie. Par son inefficacité face aux invasion, l’empire s’effondra.
                .
                Mais, entre-temps, de nombreuses communauté chrétiennes s’étaient fondées, et les monastères avaient fleuris un peu partout. En leur sein était conservés les connaissances scientifique et technique. Le Roi des Franc s’est converti au christianisme, faisant de l’Eglise le relais entre les deux périodes.
                .
                Les moines ont défrichés la Gaulle chevelu, inventés la société basée sur un travail communautaire, propageant les techniques de labour, les techniques de fermentation (Pain, bierre, fromage, beurre), les techniques de construction ; défrichant peu-à-peu toute l’Europe, assainissant les marais autours des villes.
                .
                Le mouvement des églises Romanes montre bien les divers savoir-faire architecturaux en matière de taille de pierre, de sculpture, de peinture, de travail du verre (vitraux), de tissus, draperie. Le Moyen-âge est une société déjà très organisée, un monde d’artisans et de paysans souvent propriétaires de leur travail, qui s’unissent peu à peu en universités (ou corporations). voir le livre des métiers d’Etienne Boileau.
                .
                Ainsi, au moyen-âge étaient déjà posées les bases de la société moderne, axée sur un travail régulier, organisée. C’est grâce à cette continuité de travail fournit pendant plusieurs siècles que la France sut faire face aux invasions Normandes, Arabes, Anglaises, et à la Peste noire. On peut effectivement parler de renaissance après la Peste noire comme on pourrait qualifier les trentes glorieuses de renaissance par rapport à la période comprenant de la première guerre mondiale, de la crise de 29, de la seconde guerre mondiale. Mais cela est aussi absurde d’estimer qu’avant la guerre de 14, la société n’existait pas, comme cela l’est d’estimer qu’avant la Renaissance le Moyen-âge était un âge vide et barbare.
                .
                Cette vision est donc tout-à-fait fausse et tant les archives que le patrimoine regorgent de preuves pour s’en assurer. La stabilité politique de la Monarchie catholique a permis au pays de résister à de nombreuses crises, tout en gardant une continuité dans la transmission des savoirs, l’Eglise est une institution fondée dès les temps antiques.
                .
                C’est d’ailleurs bien pour cela que les révolutions scientifiques ont eu lieu en Europe, car Notre Eglise a su non seulement recueillir les inventions d’autrui, mais aussi produire une organisation sociale propre à innover.


              • vote
                ffi 22 février 2011 20:40

                En ce qui concerne les "lumières", il suffit de lire les contre-révolutionnaires de l’époque pour démonter les fondements de leur philosophie. Il est frappant de voir comment, à priori, ces contre-révolutionnaires ont pu prévoir le monde d’après et toutes ses crises.
                .
                Quel sentiment poussait les "lumières" ?
                Diderot déclara : " Le genre humain ne sera heureux que quand on aura étranglé le dernier roi avec les boyaux du dernier prêtre !"
                La haine...
                Comment se sont-ils organisés ?
                Lorsque le roy (démocrate), convoqua les Etats généraux... Il y avait 477 francs-maçon sur 605... Y avait-il 72% de Francs-maçons dans la population française ? Voyez l’oeil-qui-voit tout en haut de la déclaration des droits..
                Maintenant quel fut l’effet de la Révolution ?
                Christianisme politique ---(révolution)---- Capitalisme.
                Les lumières du capitalisme en somme, des philosopheux beaux-parleurs, sortes de BHL de l’époque, et qui n’ont jamais pu produire un seul concept philosophique qui tienne debout.


              • vote
                logan2 23 février 2011 19:21

                Dans votre merveilleux régime, on assassinait les gens s’ils s’éloignaient un temps soit peux des dogmes catholiques, s’ils ne se pliaient pas aux volontés dictatoriales du roi ou des autorités religieuses. Je m’excuse, mais ce ne sont pas les progrès scientifiques qui ont pu se faire "MALGRE" ces régimes et non pas "GRACE" à ces régimes,( car la seule science tolérée était celle qui ne remettait pas en cause les dogmes religieux), qui vont effacer l’horreur et la régression obscurantiste que cette période du moyen-age représente.
                Personne ne me manipule quand je comprends qu’il vaut mieux vivre en liberté que sous la domination obscurantiste d’une religion.



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