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Accueil du site > Actualités > Citoyenneté > Le phénomène du « café en attente » ou la solidarité au quotidien

Le phénomène du « café en attente » ou la solidarité au quotidien

Institution à Naples, le café « suspendu » ou « en attente » débarque en France. Le principe ? On en commande deux : un pour soi, l'autre pour un client nécessiteux.

 

 

Depuis sur les réseaux sociaux, plusieurs groupes « café en attente » à Grenoble, Paris, Brest, Rouen ou Besançon ont vu le jour.

 

Leur mission ? Inviter leurs sympathisants à démarcher les « bistrots » pour les convaincre de jouer le jeu. Quelques associations caritatives se sont également greffées au projet. Une poignée de bars et de restaurants (liste sur le site Coffeesharing.com) ont d’ores et déjà franchi le pas ou s’apprêtent à le faire.

Tags : France Société Humanitaire Solidarité Crise financière




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4 réactions à cet article    


  • 7 votes
    Pablo el GENIO Pablo 29 octobre 2013 10:45

    Le premier cafetier qui fait çà dans mon quartier sera assuré de m’avoir comme client quotidien !


    • 6 votes
      O Scugnizzo O Scugnizzo 29 octobre 2013 12:29

      Il faut aussi comprendre que le café à Naples est une institution, ancré dans la culture, l’identité d’un peuple, on le prend debout, dans un geste quotidien, au milieu d’autres personnes. Il est la boisson d’accueil par excellence. Il est valorisé, magnifié. Un Napolitain qui ne peut pas prendre un café n’en est plus vraiment un. Bien sûr le café n’est pas cher (entre 60 et 80 cts d’euro) et permet donc la pratique, mais ce n’est pas simplement de la solidarité économique, c’est indissociable du lien collectif et de l’identité collective. L’un ne peut comprendre sans l’autre, je ne sais pas comment c’est en France, mais le seul facteur économique risquerait de faire passer le "Caffè sospeso" pour un effet de mode. Ceci dit c’est une excellente initiative qui me fait bien sûr chaud au coeur : cette ville somptueuse si souvent décriée prise pour une fois comme exemple. Ah et je dirai qu’en Suisse, à 4 euros le café douteux, la pratique ne risque pas de connaître un écho très large :)


      • vote
        BlueMan BlueMan 29 octobre 2013 14:09

        • 2 votes
          Qaspard Delanuit Gaspard Delanuit 29 octobre 2013 16:29

          Est-ce qu’on peut revendre le café en attente plus cher que ce qu’il nous a coûté en l’achetant au cafetier ? 



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