Une vidéo et une pétition pour la dissolution d’une Université "Populaire"
Dans "Éducation populaire" et "Université populaire", le terme "populaire" signifie forcément "PAR ET POUR LE PEUPLE" et non uniquement "POUR LE PEUPLE". Mais certains n'y sont pas du tout, et donc, on voit fleurir un peu partout dans le pays des antinomies vivantes : des "universités populaires ... parfaitement élitaires ! " (et gérée de façon totalement oligarchique en prime), comme au Centre Social AQCV en Savoie, mais c'est le cas presque partout.
Devons-nous continuer de subir éternellement cette vision TOP-DOWN du savoir avec le peuple qui est invité à consommer "La Lumièèère" ? Ou pourrions-nous passer, enfin, à une circulation horizontale des choses ? (C'est d'ailleurs exactement le même problème dans ce qu'on appelle "la culture")...
Voici le lien vers la pétition sur Change.org pour demander simplement la dissolution de cette Université "Populaire" (élitaire et oligarchique) de ce Centre Social pour en faire une nouvelle, démocratique, réellement populaire, où CHACUN pourra librement intervenir.
Dans la vidéo ci-dessous, je donne la programmation depuis des mois et des mois, de cette Université dite "Populaire" où ne se répand que des "Maîtres de Conférence", "Directeur de recherche", "Docteur", "Avocat", "Proviseur", "Professeur", "Auteur de livres", "Professeur émérite", "élus", et autres personnes à titres/pouvoirs ou publications qui ont déjà "une tribune" ailleurs dans la Cité. Le petit cénacle qui gère cette "UP" refuse bon nombre de propositions émanant de simples citoyens. Mais quel légitimité ont-ils pour faire cela ?
L’idée d’éducation populaire, qui commence à peine à faire son retour depuis une quinzaine d’années, est déjà en train d’être récupérée, dévoyée et corrompue (notamment par l’institution et les pouvoirs qui s’en emparent progressivement de façon pervertie/subvertie).
Il va falloir être extrêmement vigilant car l’idée d’éducation populaire est facilement corruptible puisque l’expression peut soit être entendue comme : "le peuple s’éduque", ou bien : "on éduque le peuple" (paternalisme), ce qui s’avère être deux vues totalement opposées qui n’aboutissent pas du tout au même résultat.
Voici donc mon appel (ou slogan) : l’éduc-pop doit être une sorte de "logiciel libre" à 100% horizontal, sans logique concurrentielle d’aucune sorte où chacun peut s’exprimer (en tant qu’intervenant).
Tous ceux qui cherchent : propriétés intellectuelles, hiérarchies, élitisme, et concurrence commerciale dans le domaine doivent être dénoncés.
Le texte de la petition détaille d’autres éléments pour être en mesure de faire un sort à ces fausses universités qui n’ont de "populaires" que le nom, pour vraiment espérer donner la parole à tout le monde, au peuple, et très vite (car l’heure tourne, les amis).
Sylvain Rochex, Décembre 2013
(Pour Athéna).
20 réactions à cet article
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Vous devriez soigner un tout petit peu l’esthétique de vos vidéos. Quand c’est beau, on a davantage envie de vous écouter et de vous comprendre. Par exemple, votre masque est laid, le fond est insignifiant mais trop visible, la couleur de la lumière est pisseuse.
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il faut laisser faire les Spécialistes ...
http://dai.Iy/x7w32r -
Si la vidéo ne passe pas c’était une chanson de Léo Férré qui avait déjà bien résumé la situation en son temps .
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Je l’aime bien mon masque.
Je note que tu ne l’aimes pas.
Ensuite, je ne suis pas "youtubeur", je ne fais pas des vidéos pour faire vidéos demain, encore et encore, mais pour que rejaillisse une vie dans la Cité et qu’internet prenne justement moins de place. Je veux m’exprimer dans ma Cité, pas en vidéo. Mais peut-être que ça va mettre 20 ans et que pour optimiser tout ça il faudrait que je peaufine mes vidéos ? Je sais pas.-
Regardez la nature : quand la vie jaillit en elle, c’est toujours avec grâce. Alors dans nos tentatives d’insuffler la vie à la ville, la forme de nos actes est aussi importante que le fond. Il ne suffit pas de trouver soi-même les choses agréables. Il ne suffit pas d’aimer votre masque pour des raisons personnelles étrangères à votre public. Il faut vous demander l’effet qu’il produit sur le public. Vous êtes en représentation, rien n’est négligeable. Parfois le spontané fonctionne, parfois il faut le travailler un peu. Je ne dis pas que tout doit être guindé et artificiel. Mais il ne faut pas négliger l’aspect formel des choses, qui parle directement et inconsciemment au public.
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Le masque est clairement à éviter.
Le masque coupe la partie principal de la communication, le langage est avant tout non verbal.
Sans les expressions du visage on accroche pas, le masque s’agite, le cerveau l’observe et se perd à ne rien décoder, ça joue clairement contre le discours.
Ce que je veux dire, c’est que là, la vidéo perd tout son sens, l’image parasite le discours.
Ta poire est l’outil principal pour communiquer, la planque pas !
Sinon, pour le reste c’est génial !
Continue mec ! -
Ou bien portez un masque seulement quand vous faites un enregistrement sonore sans image.
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mais ouai, tu devrais faire des videos comme norman ou cyprien, de 3 minutes filmées au fisheye, avec des effets, et des blagues toutes les 10 secondes du genre :
"les citoyens se réunissaient dans l agora,.... ahhh un gros rat" -
En espérant que le masque ne soit pas trop vexé qu’on lui préfère le visage de son hôte.
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C’est vrai que le masque est à peine regardable, mais ce n’est rien à côté de la voix qui elle, est carrément inécoutable, insupportable, insoutenable à se fracasser la tête contre le mur. Je suggère à l’auteur de la vidéo, de le faire en mime, et dans le noir, pour faire passer son message de réelle utilité publique, sans nul doute pour lui.
Je note que le masque est utilisé pour dissimuler un manque évident de confiance en soi, et on en est à se demander si l’objet de cette vidéo, qui, si j’ai bien compris, est le fait que son auteur ne puisse s’exprimer dans une université populaire à cause, dit il, que ces endroits sont élitistes, et que lui est un citoyen lambda qui n’a rien fait et qui veut faire des conférences, bien, moi je me demande simplement s’il il ne peut pas s’exprimer parce qu’il est proprement inaudible et inintéressant. Parce qu’écouter une émule du père Fourras, pendant des heures, ça pourrait peut être en agacer certains. En plus la barbe du masque n’est pas assortie à celle du mec dessous, et à mon sens, ça rend son message encore plus confus et incohérent. -
Je suis curieux.A quoi sert le masque alors que l’on a déjà vu votre visage ?
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Sur le theme de l article :
c est un gros probleme de notre société, de tout professionnaliser, formater, diplômer, niveler, expertiser,,,,cela ne laisse aucune place aux autodidactes, qui ont pourtant fait leur preuves dans de nombreux domaines dans l Histoire, et qui savent sortir des clous pour aborder les sujets de maniere différente des circuits institutionnels.Meme l artisanat est maintenant concerné : pour les pratiquer, il faut entrer dans des écoles pour avoir un diplome pour changer une tuyauterie ou monter un mur.On est pas crédible comme artiste, si on a pas fait les beaux arts, surtout dans une matiere actuelle qui n est plus que subjective.Pour mon expérience personnel :j aime beaucoup vivre en amerique du sud, car ils ne sont pas arrivé a ce point.Je me rappel d une francaise guide touristique en bretagne qui me faisait la morale aur le fait que je ne pouvait pas me lancer dans le milieu du tourisme péruvien sans avoir étudié son Histoire a l université ou passé des études touristiques.Mais je ne me suis jamais privé de me lancer dans un travail qui me plait sans jamais en avoir fait les études :Chef de chantier, créateur de projets culturels, exportateur de fruit et légume, professeur a l université, guide touristique, restaurateur...et en face, j ai toujours eu des contradicteurs qui me raisonnaient : " mais tu ne sais pas faire, tu n as pas fait les études, tu ne connais rien dans ce domaine"C est le gros probleme : ramener de l amateurisme dans notre cité,reconnaitre les maitres dans les matieres, mais accepter les amateurs et leur fraicheur-
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pour l enseignement ,il faut de la hierarchie, de la verticalité, c est sur,
ce que les anars, gauchiste ont du mal a comprendre des fois,mais il faut aussi de l horizontalitéon retrouve un peu cela dans les universités, dans la différence entre les cours magistraux et les modules, les groupes de travail, les exposés.Mais pas assez,En écrivant, en expliquant, en exposant, en enseignant on apprend aussi a formuler mieux ses idées et par cette confrontation a l élève on comprend des logiques que l on ne comprendrait pas tout seul. -
Cette critique actuelle des clerc, vient aussi du fait que les matieres enseignés ont perdus beaucoup ces dernieres décennies en rigueur scientifique en précision et en objectivité, voir meme on pris en corruption politique.
Je pense notamment a l Histoire, l économie... -
D ou la double nécéssité du retour d un certain amateurisme.
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D’accord pour un amateurisme éclairé !
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Dans le monde des idées la lumiere est subjective.Qui décide de ce qui est éclairé ?
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Je suis d’accord que chaque individu doit faire le choix d’une autorité à suivre,le sens premier du mot nous montre bien ce que devrait être une autorité idéalement (qui fait grandir) mais je ne peux laisser autrui decider subjectivement quelle autorité convient avec des adjectif comme "éclairée" "légitime" etc.
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