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2014 sera l’année de la résistance pour les entreprises

Trois tendances en 2014 pour les entreprises : pas de reprise significative, des marges toujours très faibles et pas de création d’emplois à venir :

 




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3 réactions à cet article    


  • 5 votes
    Nazman Nums 21 janvier 2014 11:51
    Ce qui fait qu’une entreprise embauche, c’est principalement que son carnet de commandes se remplit, ce qui nécessite qu’il y ait en face du pouvoir d’achat. La baisse de charge n’y changera rien : si le carnet de commandes ne se remplit pas, l’entreprise n’embauchera pas.

    Or la baisse des charges des entreprises sera compensée par des taxes, donc par une baisse du pouvoir d’achat, donc par moins de consommation, donc moins d’embauches...

    On marche sur la tête. Ceci-dit, tant que les 1% y trouvent leur compte, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes possible.

    • vote
      RogerMag.com RogerMag.com 21 janvier 2014 22:55
      "Ce qui fait qu’une entreprise embauche, c’est principalement que son carnet de commandes se remplit, ce qui nécessite qu’il y ait en face du pouvoir d’achat."

      Même avec un pouvoir d’achat bien joufflu, l’entreprise doit être compétitive, i.e. offrir un rapport qualité/PRIX intéressant par rapport à la concurrence.
      Sinon son carnet de commande ne se remplit pas, même hors crise.

      "La baisse de charge n’y changera rien"

      La baisse des charges améliorera la compétitivité. Elle permettra aussi d’augmenter les embauches. Voire même de remonter les salaires puisque le prix du travail aura diminué, donc de créer du pouvoir d’achat.
      D’autre part, une grande partie du commerce se fait entre entreprises. Donc une baisse de charges crée du pouvoir d’achat dans le B2B.

      "On marche sur la tête."

      Effectivement, avec des charges pareilles, on cherche à flinguer la compétitivité, on marche sur la tête.

    • 1 vote
      lancelot 21 janvier 2014 14:03

      L equation est de toute facon objectivement impossible pour Hollande , l objectif des 3% et les objectifs de croissance sont antinomiques,surtout sans pouvoir devaluer la monnaie.
      Il serait plus sage de decreter que la France s engage dans une vrai austérité pendant3/4 années pour construire la croissance de demain, avec une dépense publique raisonnée, un Etat reorganisé ,une fiscalité tournée vers l investissement.Ce qu Hollande aurait du commencer a faire des son election s il avait compris que la crise est structurelle et non cojoncturelle.
      Maintenant c est politiquement et socialement encore plus infaisable .
      Encore 5 ans de perdu. 2017, si les marchés ne nous ont pas réveillé d ici la , sera le teste de la dernière chance .Le candidat qui parlera de reanchantement et de redistribution sera le maillon faible.



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