Ex-Lejaby : des salariés découvrent la gestion d’une entreprise
Les ex-Lejaby découvrent la gestion d’une entreprise avec ses responsabilités et ses contraintes.
Elles apprennent également que le capital est le trésor de guerre d’une entreprise et que sans capital, pas de travail :
5 réactions à cet article
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Il y a patron et patron, autant mon boulanger que les patrons de PME sont tous sous le joug de la prédation financière. Le seul qui est dupe (ou terriblement malhonnête) et confonds quelque chose ici, est bien Erwanet, et votre remarque ne vise finalement pas grand monde. Qui en 2014 sur Avox est encore en mesure de mettre dans le même panier son plombier ou un chauffeur de taxi avec les pontes du caca-rente ?Aussi, prendre comme exemple l’industrie du textile en France n’est représentatif de rien dans la mesure où presque tout le textile du monde est fabriqué par des esclaves.Et qui dit esclaves dit esclavagistes... Pourquoi donc notre ami Erwanet ne nous montre pas des vidéos de patrons des milliers d’ateliers de la sueur partout dans le monde ? Car ces patrons-là sont pourtant la fine fleure en matière de "gestion d’entreprise", "la crème de la crème" en matière de rentabilité, de management et d’efficience... Mais pourquoi donc Erwanet ne nous montre pas directement ces gens-là ? Pour que nous puissions enfin ouvrir les yeux sur toute la beauté d’une entreprise bien sous tout rapport, administrée par des patrons responsables, posés en vrais gestionnaires, au capital florissant, objectivement fleurons exemplaires du système marchand ?A quand ces vidéos, Erwanet ? -
L’indépendance économique, c’est toute une culture, malheureusement l’éducation nationale n’aide pas à comprendre ça, justement parce que les enseignants (même avec beaucoup de bonne volonté) n’ont jamais été indépendants.
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Certes, ces sujets ne sont pas simples et évidemment mes propos se veulent volontairement abusifs car Erwanet m’agace...
Cette vidéo n’a pas pour but de sensibiliser la population sur les réelles difficultés des patrons, les vrais, ceux qui entreprennent, qui investissent et bossent dur ( une vidéo comme cela me plairaît ! Peut-être même qu’Erwanet fait partie de ceux-ci... ), elle a pour but de faire pleurer dans les chaumières les ménagères quinquagénaires et détourner l’attention des vrais soucis qui touchent 99% des actifs en se focalisant sur un cas déviant. Il est plus que logique compte tenu du marché du textile que ces femmes aient des difficultés à faire tourner leur boîte, qu’elle soit de nature capitaliste ou coopérative ne change plus grand chose à la donne. Il serait plus intéressant de mettre l’accent sur le pourquoi elles tiennent tant à garder leur "si précieux" emploi sous peine d’être exclues de la société et survivre dans la précarité...Je dois filer 3 jours, merci pour vos réponses yoananda et Gaspard et bonne journée :) -
c est le gros probleme des entreprises autogérées : le manque de productivité par rapport aux sociétés capitalistes qui iront toujours au maximum des possibilités légales dans la moins disance sociale.
le systeme d autogestion avec aide étatique me parait plus viable-
Sans le travail, le capital n’est rien.
Sans le travail, les Arnault, Mittal et autres parasites du capitalisme moderne ne peuvent pas exister. Si on en reste au niveau de la théorie dominante, les individus sont rémunérés à leur productivité marginale, c’est-à-dire à la valeur de production permise par l’ajout d’un travailleur. En suivant cette logique, cela signifie que Bernard Arnault a une productivité 20 000 fois supérieure à celle d’un salarié lambda de son entreprise. Si ce dernier a en effet investi de façon judicieuse (parfois grâce à la complicité des commis d’État), il est difficile de croire que son travail est 20 000 fois plus utile que celui d’un assistant social, d’une infirmière ou d’un professeur des écoles. Les activités pécuniairement valorisées ont rarement une équivalence avec leur utilité sociale. Il ne faut pas non plus réduire la richesse à cette distinction valeur d’usage-valeur d’échange, car la valeur des marchandises ne se réduit pas non plus à celle produite par les humains, puisque la nature en est aussi la source.
http://ragemag.fr/jean-marie-harribey-et-les-mefaits-du-capitalisme-32466/
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