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Accueil du site > Actualités > Economie > La crise (de panique) du coronavirus

La crise (de panique) du coronavirus

Le coronavirus est arrivé en France et les médias ont fait leur œuvre en déclenchant un phénomène de panique à plusieurs niveaux. Les médias ont tous pour but d’être vendus ou de généré du clic sur internet pour gagner du fric via les pubs. Il faut donc toujours plus de sensationnel et la peur du coronavirus est excellente pour leurs affaires. Même si le coronavirus est dangereux et tue des personnes fragiles un peu partout dans le monde, déclencher une panique est complètement irresponsable et donne des conséquences extrêmement graves que ce soit d’un point de vue sanitaire, social ou même économique. Pour l’économie, on va voir que le coronavirus va servir d’excuse pour le gouvernement, pour piquer dans la caisse des retraites et faire des cadeaux aux actionnaires.

Tags : Economie Politique Santé Libéralisme Coronavirus




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24 réactions à cet article    


  • 1 vote
    Julot_Fr 11 mars 2020 10:28

    La question est qui profite ? Ce ne sont pas les peuple des pays fachisants ou se developpe l’epidemie. Par contre les banques centrales ont trouve un bouc emissaire pour leur mismanagement de l’economie globale, les gouvernement fachisant ont maintenant une excuse pour enfermer qui il souhaite et le big Pharma attend en embuche avec ses vaccins qui tuent et incapacitent plus de patient que les maladies traitees


    • vote
      Parrhesia 11 mars 2020 10:37

      >>> coronavirus va servir d’excuse pour le gouvernement, pour piquer dans la caisse des retraites <<<

      Il est clair que l’action décisive du coronavirus sur les personnes âgées, donc vulnérables, tombe à point pour compléter de manière efficace l’action de détournement entreprise par m. Macron et les siens sur les retraites.

      Pour le reste, la clarté et la pertinence des propos ici tenus justifieraient amplement que cette vidéo serve de thème d’étude à toutes écoles touchant aux domaines de l’Économie-Politique et soit analysée par les étudiants.

      Un seul regret : les origines de cette pandémie et les énorme curiosités relatives à sa propagation sont absentes.

      Néanmoins, un grand bravo à l’auteur pour la forme et pour le fond de sa vidéo !!!


      • vote
        Décoder l'éco azyx 11 mars 2020 10:39

        @Parrhesia
        merci beaucoup.
        Avant d’en arriver là, vous pouvez toujours la partager autour de vous ;)


      • vote
        Parrhesia 11 mars 2020 11:28

        @azyx

        Pour en revenir-là, l’importance de votre vidéo ne doit en aucun cas être sous-estimée.
        L’importance exacte tenue par la vie ou la mort de nos compatriotes dans la supposée "conscience" de nos dirigeants réels y est évoquée.
        l’importance et les méthodes de nos dirigeants réels pour la rapine sur les revenus de la population y sont évoquées.
        L’importance de la manipulation institutionalisée et civiquement mortifère des foules par des media de plus en moralement et civiquement contestables y est évoquée.

        Je sais aussi bien que quiconque que jamais cette vidéo ne passera la rampe de l’audience d’Agora Vox et qu’a fortiori, elle serait tournée en dérision si d’aventure elle franchissait le seuil de n’importe quelle grande école !

        Il n’empêche que si le cumul des trois thèmes objets de la démonstration ci-dessus n’est pas réellement digne, dans le contexte actuel, de susciter l’intérêt et de justifier des dissertations des étudiants, alors, autant se cantonner dans la pratique des mots fléchés.


      • vote
        yoananda2 11 mars 2020 16:09

        @azyx

        La Stratégie collective à mettre en oeuvre passe à mon sens par une République et une Nation forte

        Tu peux expliciter ? forte dans quel domaine ? et de quelle manière tu penses qu’on peut mettre en oeuvre cette les conditions pour obtenir cette "force" ?


      • 1 vote
        Le Monde part en couilles Vraidrapo 11 mars 2020 18:03

        Quel triomphe pour µicron lorsque les dégâts s’avèreront beaucoup moins graves qu’annoncés : un vrai dieu de l’Olympe !



          • vote
            thierry3468 12 mars 2020 11:18

            Suis-je le seul à avoir survécu à l’épidémie deH1N1 que Bachelot avait géré avec la maestria qu’on lui connait ?Tout a débuté de la même façon (ouverture d’un labo par la France au Mexique contre un labo en Chine). Très vite ,mème traitement de l’épidémie avec un ton destiné à créer un sentiment de panique :"des gens vont mourir"(avec la mine de circonstance,Bachelot nous annonçait l’apocalypse) .Pour H1N1,abracadabra ,les labos sortent à la vitesse de l’éclair un vaccin miracle.Ce qui est étonnant est la disparition soudaine du virus alors que peu furent vaccinés.Il ne serait donc pas étonnant que dans les prochaines semaines,un labo nous sorte un tout aussi miraculeux vaccin .Avec le H1N1,la panique n’avait pas bien fonctionné mais cette fois,les médias ont largement contribué à amplifier la peur dans le monde entier.Certains pays prennent des décisions drastiques pour donner encore plus de gravité à la situation.Tout est en place pour nous ressortir le coup du vaccin miraculeux que les gogos s’empresseront de faire pour sauver leur petite vie.Finalement,ne soyons pas impatients:le vaccin arrive....Et l’épidémie s’arrêtera comme par magie.Il sera alors judicieux de savoir si ce vaccin a vraiment terrassé la bête immonde et si cette crise sanitaire n’a pas profité à certains.L’épidémie existe mais son traitement médiatique et politique pose question car il cherche plus à paniquer les populations qu’à les rassurer.


            • 1 vote
              Joe Chip Joe Chip 12 mars 2020 11:58

              Je reproduis des passages d’une excellente interview de Coralie Delaume publiée sur le site du figaro :


              https://www.lefigaro.fr/vox/politique/coralie-delaume-un-choc-externe-pourrait-provoquer-l-eclatement-de-l-union-europeenne-20200311


              Ce qui se joue avec l’épidémie de coronavirus est décisif. Ce pourrait être « l’accident industriel » qui révèle l’incurie du système, un peu comme Tchernobyl a révélé celle du soviétisme. Elle pourrait invalider les présupposés du néolibéralisme et de l’européisme, l’Union européenne n’étant que la mise en œuvre la plus poussée, à l’échelle continentale, de l’idéologie néolibérale. Comme le dit le philosophe italien Diego Fusaro  : « on nous a dit que les frontières devaient être abattues. Que le privé était meilleur que le public. Que l’État était le mal. Que les hôpitaux devaient être fermés pour des raisons économiques (…) il aura suffi d’un virus pour montrer la fausseté du néolibéralisme ».

              De fait, les effets de l’austérité néolibérale n’ont pas tardé à se faire sentir en Italie. Un article de La Croix qui a beaucoup ému, rapporte les paroles terribles de médecins italiens. Ils expliquent que faute de moyens suffisants, ils doivent choisir de soigner en priorité les patients susceptibles de survivre, quitte à sacrifier les autres. Un rapport de la fondazione Gimbe de décembre 2019 indique qu’en dix ans, l’Italie a réduit ses dépenses hospitalières de 37 milliards et fermé 70 000 lits. Les hôpitaux manquent de bras, au point que le gouvernement du pays a publié un décret visant à permettre l’embauche en urgence de 20 000 soignants. C’est énorme, ce qui laisse penser que le déficit en personnel du système de soins l’est aussi. Mais que dire de notre propre situation ? L’interminable grève des urgences et les témoignages de médecins sur leurs conditions de travail nous ont appris qu’en France, l’hôpital public est à bout...


              Il faut savoir que cette pénurie au niveau de l’offre médicale n’est pas du tout le fruit des circonstances ni même d’une mauvaise gestion mais bien le produit de l’application concertée de l’idéologie néolibérale dans les services publics, selon laquelle une "offre" médicale trop importance - définie comme égale ou supérieure aux besoins théoriques  contribuerait à ancrer des "mauvais réflexes" chez le consommateur de services médicaux en alimentant une demande de soins jugés "artificielle", exponentielle et non-nécessaire. En clair, d’un point de vue néolibéral, c’est le fait de mettre à la disposition de la population générale des services de santé adéquats qui est en soi générateur de déficits. Il faut donc substituer à cette culture de la demande une culture de l’offre comme on l’a fait de manière plus générale dans l’économie, et instituer une culture de la bonne gestion ("bonnes pratiques") consistant à réduire l’offre médicale (par des coupes budgétaires, matériel non remplacé, diminution de personnels, etc.) afin d’initier un "cercle vertueux" qui fera diminuer la demande par effet rétroactif, permettant ainsi de justifier le postulat initial (offre médicale trop importante par rapport à un niveau supposé optimal).


              C’est cette même idéologie de la pénurie planifiée qui a permis depuis 30 ans de justifier la destruction des services publics, grâce au découplage de l’offre et de la demande de soins, et la baisse des financements (la fameuse "rationalisation") en réponse à des dysfonctionnements induits par un modèle théorique erroné. 

              Cette crise est une des premières qui permet de révéler sans aucune ambiguïté les effets sociaux désastreux produits par cette idéologie néolibérale qui fonctionne en vase clos pour valider ses propres présupposés théoriques, et qui propose ensuite ses "solutions" pour résoudre les dysfonctionnements qu’elle a elle-même contribué à engendrer.


              • vote
                yoananda2 12 mars 2020 12:27

                @Joe Chip
                oui, je dirais pour ma part en synthèse : le néolibéralisme c’est l’efficacité au prix de l’anti-fragilité.
                On sera fixé dans une poignée de semaine : est-ce que les gens vont ouvrir les yeux ou replonger dans leur hypnose le plus vite possible.


              • 3 votes
                Joe Chip Joe Chip 12 mars 2020 13:45

                @yoananda2

                oui, je dirais pour ma part en synthèse : le néolibéralisme c’est l’efficacité au prix de l’anti-fragilité.

                Encore une fois tu détournes un discours pour amener tes "synthèses" qui n’ont aucun rapport avec le sujet. "L’anti-fragilité" ? Qu’est-ce que c’est que ça ? Je parle sérieusement là, pas la peine de la ramener avec ces concepts de droitards du web et d’ados attardés du 18-25. 

                Non, c’est le contraire, c’est un culte de l’efficience qui débouche sur de l’inefficacité pratique et des surcoûts liés au fait que l’Etat doit régulièrement mettre la main à la poche pour compenser les déséquilibres engendrés par ce système, comme on l’a vu en 2008 et comme on va le voir à l’occasion de cette crise. Nul doute que les néolibéraux dogmatiques viendront encore une fois expliquer que c’est la faute des Etats, du capitalisme dévoyé et autres billevesées pour détourner l’attention des autorités et du public et tendre leur sébile à la collectivité.

                Il y a un truc qui m’étonne toujours chez les personnes comme toi (pas toi en particulier, les gens qui estiment que tout système de santé collectivisé ne peut qu’entretenir des "fragiles") c’est votre inculture historique par rapport à la création et à la raison d’être de la sécurité sociale.

                Le système de soin universel et gratuit n’a pas été mis en place par de généreux collectivistes mais par des bourgeois qui s’alarmaient de la santé déplorable de la population en générale et en particulier des classes prolétaires, craignant des paralysies du système productif et même des révolutions politiques. 

                Il y avait en gros deux camps, ceux qui préconisaient, dans la la droite lignée des idées social-darwinistes qui avaient le vent en poupe à cette époque, de laisser-faire les choses et la "nature" telle qu’ils se la représentaient, c’est à dire un couperet permettant de trier le bon grain de l’ivraie, de séparer les sains et les débiles, les forts et les faibles. Les plus extrémistes d’entre eux proposaient même de réserver les soins aux gens qui étaient naturellement les plus forts et les plus résistants, et d’éliminer les "dégénérés" (il faut comprendre ici ce mot au sens large : les faibles sur le plan physique, intellectuel ou économique).
                Face à eux s’est structuré un camp réunissant la bourgeoisie "éclairée" et les socialistes qui avaient tourné le dos aux idées révolutionnaires et accepter de jouer le jeu de la démocratie libérale : en résumé, l’embryon de ce qu’on appelle aujourd’hui la sociale-démocratie. De leur point de vue, l’hygiène public était un sujet fondamental. Loin d’avoir pour objectif d’entretenir des débiles biologiques et des "dégénérés", ils voulaient mettre en place une offre de soin universelle pour diffuser l’hygiène au sein des classes populaires, réguler les épidémies et "améliorer la race" comme on disait à l’époque (la "race" désignant ici la population d’un pays au sens large et non-sociologique). 
                Les aristocraties décadentes et oisives du XIXème siècle ne géraient pas des usines, par conséquent ils pouvaient adhérer sans réserve au social-darwinisme qui leur permettait de s’abandonner à leurs rêveries eugénistes de fin de race, mais les bourgeois, eux, n’avaient pas ce luxe ; ils devaient impérativement générer du profit avec leurs usines et leurs affaires. Par conséquent ils avaient besoin que la main d’oeuvre soit en bonne santé, et que les ouvriers soient eux-même en mesure de nourrir correctement leur famille, de pouvoir soigner leurs enfants et leur donner une éducation minimale afin qu’ils arrivent bien dressé à l’usine et répondent "Merci Monsieur" et inclinent respectueusement la tête lors d’une visite du patron.
                 Ce sont ces bourgeois qui ont inventé la sécurité sociale universelle et gratuite, et ils ne l’ont pas fait pour le confort de la population mais pour leur intérêt bien compris. Leur but aussi, moins avoué, était de mettre fin à la charité chrétienne qui pesait souvent sur la bourgeoisie (bonnes oeuvres, dames patronnesses, financement de cantines et soupes populaires pour donner une bonne image, etc.) en déplaçant cette charge vers l’Etat et la société dans son ensemble alors qu’on mettait parallèlement en place les premiers système d’imposition universelle (tout est lié).
                Et tout cela, précision importante, ne se déroule pas dans la France républicaine où règne alors sans partage le "marche ou crève" généralisé dans les usines et les campagnes, mais dans les pays scandinaves et germaniques.

                Les premières politiques eugénistes ont d’ailleurs été mises en place dans le cadre de ce système de soin collectif, et ont perduré dans les sociales-démocraties protestantes jusque dans les années 70 :

                https://www.liberation.fr/planete/1997/08/26/suede-l-eugenisme-des-sociaux-democrates_212470

                Malheureusement, les néolibéraux et les conservateurs américains ont réussi à implanter une représentation fausse, à savoir que la sécurité sociale serait essentiellement une invention "sociale" mise en place par des communistes doctrinaires qui ont conduit les sociétés européennes à la banque-route généralisée. Or, rien n’est plus faux. Lénine était vent debout contre la sécurité sociale telle qu’elle était pratiquée dans les démocraties occidentales, il considérait cette assistance publique comme une forme particulièrement perverse de charité bourgeoise sécularisée visant à maintenir le prolétariat sous la dépendance des capitalistes et des propriétaires, ce en quoi il n’avait pas tout à fait tort, puisqu’il y avait bien une intention utilitariste comme je viens de le rappeler.
                Historiquement, les régimes communistes ont toujours été très rétifs à déployer un système de sécurité sociale universel. A la place, ils ont développé un système de soin classiste qui ressemble étrangement aux systèmes hybrides public/privé mis en place par le néolibéralisme triomphant :
                 pour les pauvres, un système universel et gratuit fournissant l’accès à un système de soin de base, limité et inefficace
                — pour les cadres intermédiaires du régime et la petite bourgeoisie, un système semi-universel et en fait semi-privatisé fournissant une offre plus étoffée en échange de bakchich et de corruption
                — pour les hauts-fonctionnaires du régime et la bourgeoisie en contact avec l’étranger, un système de soin gratuit et discrétionnaire, donnant accès au meilleur matériel (importé des pays occidentaux) et aux meilleurs spécialistes.

                Donc en gros c’est une erreur conceptuelle de penser que la sécu universelle et gratuite est le produit d’une mentalité collectiviste et communiste, c’est au contraire une invention de la sociale-démocratie européenne et du vrai libéralisme.
                Au contraire, le système de soin hybride mêlant pseudo-gratuité et caisse privée se rapproche dans les faits du système de soin tel qu’il existait dans l’URSS et les républiques soviétiques.


              • vote
                yoananda2 12 mars 2020 14:30

                @Joe Chip
                pardon de t’avoir agressé la parole.


              • vote
                Joe Chip Joe Chip 12 mars 2020 15:17

                @yoananda2

                Non c’était idiot de ma part de répondre par un pavé à un propos sans objet. Je suis tombé dans le panneau et je perds mon temps. 


              • 1 vote
                yoananda2 12 mars 2020 17:00

                @Joe Chip

                Je suis tombé dans le panneau

                ouai ! comme si je t’avais tendu un piège hein ... on sait jamais avec les droitardés !

                Au vu de tes réactions épidermiques, j’en suis à ME demander si le simple fait que je te réponde "oui / d’accord" n’est pas suffisant pour que tu aies très envie de te démarquer de ce que tu considère comme un détournement.


              • vote
                Joe Chip Joe Chip 12 mars 2020 19:03

                @yoananda2

                C’est gentil de t’inquiéter à ce point des réactions de mon épiderme mais je t’assure qu’il reste en toute circonstance uniforme et de type impeccablement caucasien smiley

                Sinon j’aime bien le mot "droitardé" je n’y avais pas pensé c’est une bonne combinaison (droitard + attardé) que je réutiliserai smiley


              • vote
                yoananda2 12 mars 2020 19:09

                @Joe Chip
                a ton service !


              • vote
                Laconicus Laconicus 12 mars 2020 23:36

                @yoananda2
                "oui, je dirais pour ma part en synthèse : le néolibéralisme c’est l’efficacité au prix de l’anti-fragilité."

                Je n’ai pas compris non plus le sens de cette phrase, par rapport à l’article. Le néolibéralisme conduit plutôt à une fragilité collective, si les services de santé publiques et la recherche médicale sont sacrifiés pour l’enrichissement extrême de quelques-uns, non ?


              • vote
                yoananda2 13 mars 2020 00:04

                @Laconicus
                le néolibéralisme fonctionne en flux tendu, on un peu de mou, mais c’est taillé pour être minimal (plus de mou couterait forcément "un pognon de dingue"), je parle de façon systémique (et pas pour un secteur en particulier). Du coup, la contre partie, c’est qu’on sacrifie l’anti-fragilité (je fais référence aux travaux de Nassim Nicholas Taleb (NNT), j’ai son bouquin à la maison). On est moins robuste face aux crises. En 2008 quand la dilution du risque et l’euphorie de la bulle du net et aux taux bas ont explosé en crise des subprime, on a eu une première convulsion liée à la fragilité de notre système "sur-efficace"en temps normal. Efficace pour remplir les super-marchés, pour innover, pour rebondir, pour tout marchandiser, pour créer de la richesse (quelle soit mal distribuée c’est un autre problème, les marchés se moquent de la pauvreté ou des inégalités, eux, ils sont la pour créer de la richesse, point). Du coup pour sauver le système il a fallu prendre des mesures d’urgences. (Et la, c’est partie en couille mais c’est une autre histoire).

                Mais... si mon hypothèse est juste on n’es plus adapté aux "chocs" exogène, comme ce petit virus merdique, ou bien le pic pétrolier conventionnel de 2005 (à l’origine de la crise des subprimes par le biais de l’augmentation du prix du pétrole qui a foutu en l’air la mécanique des subprimes qui donnait accès à la propriété aux pauvres ça fonctionnait), on n’a pas de mou, pas de réserve, les hôpitaux sont très vite débordés parce qu’ils sont prévu pour être efficace aux max (d’ou que le personnel est pressé comme des citrons, qu’on rabote tout ce qu’on peut). On n’a pas de stock pour gérer les cas exceptionnels, les cygnes noir (terme de NNT) qui arrivent forcément un jour ou l’autre, d’autant plus que paradoxalement la sur-efficacité du néolibéralisme fabrique ces signes noir (créer de la richesse produit de plus en plus des déchets, et ces déchets contaminent forcément les circuits de circulation des marchés, si on fait une analogie biologique). Question d’entropie et de structure dissipative.
                J’espère avoir répondu a ta question.
                Je RE précise que j’adopte une vision systémique. Dans cette vision, fabriquer des bulles pour exploiter les biais cognitif des gens EST efficace : pas du point de vue humain bien sûr, mais du point de vue du système, oui ! Ce changement de perspective pose problème à un certain nombre de personnes qui ne savent pas le faire (et qui du coup ne peuvent rien comprendre à ce que je dis ce qui ne signifie pas que j’ai raison mais que certains ne vont pas comprendre et donc répondre à coté).


              • vote
                Laconicus Laconicus 13 mars 2020 01:02

                @yoananda2

                "Du coup, la contre partie, c’est qu’on sacrifie l’anti-fragilité."

                OK, là je comprends. Mais la phrase écrite plus haut "le néolibéralisme c’est l’efficacité au prix de l’anti-fragilité." a un sens inverse à cause d’une négation de trop. La bonne formule aurait été "le néolibéralisme c’est l’efficacité au prix de la fragilité ("au prix de" = "ce qu’il faut supporter en échange", comme "réussir un examen au prix d’importants efforts", "atteindre le sommet de la montagne au prix de pénibles courbatures et de quelques ampoules aux pieds", etc.)  

                On pourrait aussi dire, à la fois plus simplement et plus précisément : Le néolibéralisme est une idéologie prônant l’enrichissement personnel au détriment de la robustesse collective. 


              • vote
                yoananda2 13 mars 2020 09:23

                @Laconicus

                Mais la phrase écrite plus haut a un sens inverse

                Ha merde. J’ai eu une hésitation en plus ... merci.

                Le néolibéralisme est une idéologie prônant l’enrichissement personnel au détriment de la robustesse collective. 

                Oui, je dirais plutôt l’enrichissement d’une caste. Mais il ne "prône" pas, c’est une conséquence "naturelle" (on pourrait dire que ça exacerbe la loi de pareto).


              • vote
                Joe Chip Joe Chip 13 mars 2020 13:52

                @yoananda2

                C’est surtout que l’arnaque conceptuelle du néolibéralisme est exposée durant les périodes de crise, où l’on voit systématiquement tous ces adeptes de la prise de risque rémunératrice venir se réfugier sous les jupes des banques centrales et réclamer la protection de l’Etat, c’est à dire des contribuables.
                Hier, j’ai même entendu la directrice de l’OCDE qui évoquait déjà le fait qu’il faudrait remettre les Etats sur les rails de réduction des déficits et de la dépense publique une fois la crise passée. Ce sont des junkies accros à la dette et aux déficits publiques mais qui ont réussi à persuader les politiques de socialiser uniquement les pertes tout en permettant à une petite caste hors-sol et hors-réel d’engranger les bénéficies en période de croissance. On pourrait ainsi pousser assez loin la comparaison avec le communisme.
                Les néolibéraux sont des étatistes qui ont clientélisé l’Etat pour servir les intérêts d’une caste financière qui ressemble en tout point aux apparatchiks de l’Union Soviétique. Leur discours n’a même rien à voir avec celui des libéraux classiques qui cherchent à réduire le périmètre d’intervention de l’Etat tout en laissant l’Etat souverain et maître de ses prérogatives. Le néolibéralisme au contraire efface cette frontière entre public et privé, et permet la vampirisation du secteur public par le privé avec les conséquences dramatiques que l’on voit en ce moment (pas de stocks, couverture territoriale déficiente, pas assez de médecins, d’infirmières, etc.)


              • 1 vote
                Laconicus Laconicus 13 mars 2020 14:20

                @yoananda2
                "Mais il ne "prône" pas"

                Parfois si, quand l’idéologie néolibérale affirme que l’hôpital public doit disparaître pour faire entièrement place à des cliniques privées, par exemple.


              • vote
                Scalpa Scalpa 13 mars 2020 22:13

                La terre était belle on en a fait une poubelle.


                • vote
                  Scalpa Scalpa 15 mars 2020 17:52

                  La ploubelle tu était la poubelle tu restera.



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