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La relance économique est un gag

Charles de Courson, député de la Marne et fiscaliste de l’UDF, répond aux questions de Marianne2007.info sur le chiffrage du programme de François Bayrou et sur l’économie.

Tags : Economie UDF




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3 réactions à cet article    


  • 4 votes
    deboude1 (---.---.87.58) 9 mars 2007 16:20

    Vulgarisation de politique économique.

    QUEL DOMMAGE QUE PERSONNE NE PUISSE EN PROFITER SUR LES GRANDS MEDIAS CAR UN TEL SUJET NE PEUT Y EXCEDER 1 MINUTE


    • 3 votes
      (---.---.147.95) 16 mars 2007 09:38

      Voilà ce que l’on peut lire sur le figaro.fr aujourd’hui :

      Economie | L’actualité économique

      Compétitivité : le projet Royal serait destructeur d’emplois BÉATRICE TAUPIN.  Publié le 16 mars 2007

      Selon l’institut de recherche économique Coe-Rexecode, seul le programme de Nicolas Sarkozy créerait vraiment des emplois et de la croissance.   UTILE complément au travail de l’Institut de l’entreprise qui a mis en place une cellule de chiffrage des programmes, l’institut de recherche économique Coe-Rexecode s’est intéressé à l’impact économique, en termes de croissance et d’emploi, des programmes des trois grands candidats, Nicolas Sarkozy, Ségolène Royal et François Bayrou.   Tout en soulignant que son étude ne comporte « aucun jugement d’ensemble sur les programmes politiques des candidats »,les propositions de Nicolas Sarkozy auraient clairement un effet positif sur la croissance et l’emploi, celles de François Bayrou seraient légèrement négatives,tandis que le programme défendu par Ségolène Royal serait clairement destructeur d’emplois et négatif pour la croissance (voir tableau).   Et encore, s’agissant des propositions de la candidate socialiste, Coe-Rexecode n’a-t-il mesuré précisément que la hausse du smic et la suppression du CNE. À 1 500 euros dans cinq ans, soit une hausse de 20 %, le smic serait relevé de cinq points de plus que l’évolution normale : avec l’effet de diffusion aux salaires au voisinage du Smic, cela coûterait 0,3 point de croissance et une perte de 50 000 emplois.   La suppression du CNE entraînerait à terme quelque 32 000 pertes d’emplois et dégraderait le PIB de 0,2 point : un calcul fondé sur le fait que, selon les deux évaluations conduites auprès des chefs d’entreprise, 8 % des 400 000 actuels CNE n’auraient pas été embauchés sans ce contrat. La généralisation des « emplois tremplins » n’est pas intégrée au tableau : Coe-Rexecode, pour qui ils ressemblent beaucoup aux ex-emplois jeunes de Martine Aubry, estime que l’effet pourrait être positif à court terme en augmentant l’emploi, mais négatif à long terme du fait de leur coût pour les finances publiques. Quant à l’extension des 35 heures aux PME, elle n’est pas davantage intégrée, car la candidate n’a jamais confirmé cette mesure du programme PS : bien lui en a pris car cette généralisation pourrait supprimer 150 000 emplois et coûter 0,9 % de croissance !   Cercle vertueux   Le « travailler plus pour gagner plus » de Nicolas Sarkozy, avec les heures supplémentaires sans charges ni impôts et payées 125 %, serait extrêmement porteur. La rémunération nette de l’heure supplémentaire du salarié serait majorée de 45 % par rapport à la situation actuelle et le coût pour l’employeur diminué de 26 %. Dans un premier temps, cela augmenterait la production mais pas l’emploi, puis le cercle vertueux s’enclencherait avec la hausse de l’emploi résultant de la hausse du revenu et de la baisse du coût moyen du travail. Au total, la mesure créerait 120 000 emplois et autour de 60 000 « équivalents emplois »(hausse du temps de travail des salariés en place).   Comparativement, la mesure Bayrou sur les heures supplémentaires (majoration de 35 % et allégement de la cotisation patronale pour neutraliser le coût) est beaucoup moins porteuse : elle n’apporte que 12 % de rémunération nette supplémentaire au salarié par rapport à la situation actuelle et majorerait en réalité le coût de l’heure supplémentaire de 17 % pour l’employeur. Elle ne créerait donc que 50 000 emplois et 30 000 « équivalents emplois ».   Les deux embauches sans charges « entraîneraient dans le meilleur des cas 90 000 créations », ce qui est peu au regard du coût (7,4 milliards). Mais, surtout, le reciblage des allégements de charges sur les PME et les salaires jusqu’à 1,3 smic au lieu de 1,6 smic conduirait à un alourdissement du coût du travail, y compris dans les PME pour les salaires au voisinage du smic : si bien que la mesure (censée économiser 9 milliards au budget) se solderait par la suppression de 230 000 emplois. Au total, le bilan des trois mesures Bayrou serait globalement négatif pour l’emploi et la croissance.  


      • vote
        hrv937 (---.---.148.125) 20 mars 2007 12:08

        enfin des propos d’ hommes politique ayant du sens. En fin, une vrai prise en compte de la valeur du travail. Un vrai reajustage du partage de la valeur ajoutée. Une sociale démocratie à la sauce mondialisation car il faut faire avec et si possible trouver un systeme adapté permettant aux entreprises francaises d’ etre performantes dans le monde sans pour autant réduire le salarié au statut de machine.



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