Le silence assourdissant d’un PS qui ne pense plus qu’à lui-même
Quel en sera le résultat ? À ce stade,où chaque initiative compte, l’histoire ne retiendra qu’une chose : le silence assourdissant du PS qui, le 14 octobre, a préféré s’abstenir au Parlement plutôt que de dire oui au plan Sarkozy, trop occupé qu’il était à préparer son congrès de Reims, horizon tellement indépassable qu’il lui fait oublier jusqu’à l’intérêt de ses électeurs.Lesquels ne sont pas moins concernés que ceux de l’UMP, du MoDem,du PC ou du Front national par la survie des établissements de crédit !
Face à cette opposition en coma dépassé,Nicolas Sarkozy joue sur du velours.Et l’opinion s’en rend compte : selon le dernier baromètre Ifop-JDD, rendu public le 19 octobre, la cote du président a augmenté de six points depuis le début de la crise (et celle du premier ministre de trois). Il est passé, en un mois, de 37 à 43% d’opinions positives - son meilleur score depuis près d’un an - et progresse dans toutes les catégories sociologiques et politiques :chez les plus jeunes comme chez les plus âgés (+ 9), chez les ouvriers (+ 11) comme chez les professions libérales et les cadres supérieurs (+ 7), chez les sympathisants communistes (+ 12) comme chez les Verts (+ 9) ou les partisans du MoDem (+7).Seuls rétifs : les électeurs socialistes, chez qui sa cote ne progresse que d’un point (15 % de bonnes opinions), et ceux du Front national, parmi lesquels son crédit reste “scotché”à 35 % de bonnes opinions