A partir du moment où Collard, de la GLNF, se met à soutenir l’idée de préférence nationale, il se place en contradiction du projet de République universelle Franc-maçonne. C’était en mai 2011, il me semble.
Or il ne fut pas exclu de son obédience par le grand maître Stifani.
Par une coïncidence troublante, la grande loge unie d’Angleterre a suspendu soudainement sa reconnaissance à la GLNF, en juin 2011, et toutes les loges Européennes affiliées à celle-ci en ont fait de même dans une déclaration commune à Bâle, le 10 juin 2012. La GLNF a même essuyé plusieurs scissions ces derniers temps (ULRF, GL-AMF). Cela explique aussi la situation trouble à droite.
Quant à savoir si je pourrais revoter à gauche un jour, je ne crois pas. La gauche est dans un tel néant intellectuel, que cela me condamnerait à répéter toujours la même chose en boucle, sans même prendre le soin de vérifier de sa pertinence.
Il y a en fait beaucoup plus d’idées à droite.
Mais c’est normal : pouvoir s’inspirer de deux millénaires de philosophie est bien plus riche que de limiter à s’inspirer de deux cents ans d’écrits, simples variations infinitésimales d’un auteur unique.
Mais c’est aussi que la droite ça ne veut pas dire grand chose. Il n’y a guère de
rapport entre les libéraux orléanistes, les bonapartistes, les
légitimistes, les radicaux valoisiens, les chrétiens sociaux ou les païens identitaires. Les diverses scissions de la
secte marxiste auront toujours plus d’unité entre elle que les diverses écoles de droites. Mais cette unité est justement la marque d’une pauvreté intellectuelle.