Philippe Béchade : La Syrie, un bon prétexte pour prendre des bénéfices, Intégrale Bourse - 27 août
Le 27 août, La Syrie, un bon prétexte pour prendre des bénéfices a été le thème abordé par Philippe Béchade, analyste, cerclefinance.com interviewé par Sébastien Couasnon, dans Intégrale Bourse, sur BFM Business.
Tags : Economie Pétrole et essence Finances Syrie Finance
10 réactions à cet article
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Ce qu’il dit est vrai, cette guerre est un moyen de faire des bénéfices mais c’est très secondaire.
Derrière cette guerre il y’ a surtout la chute des objectifs de puissance : la chute de l’occident comme pole dominant du monde et l’émergence de nouveaux pôles de puissances comme la Chine et la Russie. En réalité c’est la Syrie qui est un prétexte, une case d’un échiquier, l’Iran n’est que la prochaine case mais les véritables cibles, ce sont les Russes et les Chinois.
Mettons de coté la morale, d’ ailleurs elle n’a rien à faire dans les considérations tactiques, ce que les puissances occidentales essaient de faire, c’est mettre la Russie au pied du mur et je crois que c’est bien joué tactiquement.
La classe dirigeante Russe depuis le début du conflit s’est comporté intelligemment, grâce notamment aux dissensions dans le camp occidental entre les faucons et les modérés qui empêchaient de définir une stratégie claire. Là les classes dirigeantes occidentales semblent s’être mises d’ accord pour faire tomber le pion Assad coûte que coûte.
Soit ça passe et la Russie est décrédibilisée auprès de toutes les puissances moyennes et petites, soit ça casse et la Russie en sortira grandie et servira de recours auprès de toutes les petites et moyennes puissances, ce qui sera l’officialisation de la multi-polarité.
Le pion Assad tombera –t-il ? La suite dans le prochain épisode de « world game of thrones ».
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toujours tres pertinent dans tes commentaires Machiavel1983.
j’aprecie la lecture de tes commentaires pragmatiques -
Oui pas mal. Sauf pour la Russie, "nouveau pole de puissance" ? pas vraiment. Ma lecture est proche de la tienne. Face à la multipolarisation du monde, l’émergence de nouvelles puissances, les Alliés doivent sécuriser les zones d’approvisionnement des énergies fossiles.
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La maitrise de ces zones permet :
- d’assurer un confortable niveau de vie à ses administrés
- de prévenir l’émergence de ces nouvelles puissances
Aucun partage n’est possible, le stock étant limité dans le temps.
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La maîtrise de l’approvisionnement des énergies fossiles permet de dominer le monde.
Les Alliés ont compris les données du problème. On pose l’échiquier au début du XXème siècle et on noue des alliances plus ou moins discrètes avec les puissances pétrolières. Ce jeu d’alliances sur fond de guerre froide permet de sécuriser l’approvisionnement jusqu’à la fin du XXème siècle.
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Face à l’émergence de nouvelles grandes puissances (chine, inde, etc.) les Alliés réalisent que ce jeu d’alliances économiques ne suffit pas. Ils définissent un plan de route à la fin des années 90 pour sécuriser, cette fois militairement, les zones. Début des années 2000 la feuille de route se met en place avec différents jalons : Irak, Afghanistan, Libye, Syrie, Iran (peut être d’autres...). -
On fait un mix du commentaire de Machiavel sur l’influence géostratégique (qui est la forme) et le commentaire d’Arthur sur l’approvisionnement énergétique, plus globalement les matières premières (qui est le fond), et on a là une vision objective de la géopolitique de ce début de 21ème siècle...
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Bien sur l’intervention probable des Occidentaux se limitera à des frappes sporadiques, une sorte de tir de semonce (une simple question d’influence sur l’échiquier, principalement envers la Russie et l’Iran), aucune guerre déclarée contre le régime Syrien (tout le monde en a encore besoin, tout le monde...), simplement un "test" qui aura des conséquences, comme le souligne Machiavel..
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La cause (le fond) est connu depuis la fin des années 70, et modélise tout les pans de notre société (crises systémiques inclues), une équation simple : "il ne peut y avoir de croissance infinie dans un monde fini"... soit on s’affronte tous pour ce qui reste (les matières premières, seule et unique richesse), soit on change de système (fini la croissance, la compétition, le consumérisme, le capitalisme, et de nombreuses expériences en "isme" expérimenté au 20éme siècle)...
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"world game of resources" continu... -
L’analyse semble se confirmer aujourd’hui : "Barack Obama a expliqué au cours d’un entretien télévisé qu’il n’avait encore pris aucune décision, et a précisé que d’éventuelles frappes seraient "limitées" et se résumeraient à un "coup de semonce" destiné à convaincre le président syrien Bachar al Assad de ne pas mener d’assaut aux armes chimiques."
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"Les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l’Onu, où la Chine et la Russie, soutiens de Damas, s’opposent aux Etats-Unis, à la France et au Royaume-Uni, partisans d’une partie de la rébellion, se sont réunis mercredi pour examiner un projet de résolution britannique. La rencontre, qui a duré une heure, n’a comme prévu débouché sur aucune décision."...
http://fr.news.yahoo.com/barack-obama-temporise-sur-la-syrie-apr%C3%A8s-limpasse-053606807.html
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La partie d’échecs continue . -
D’ accord avec Arthur et Marenlapine.
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Tout ça c’est très bon pour mes placements en or. L’idéal évidemment ce serait une petite bombe H qui pète quelque part.
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Tu m’enlèves les mots de la bouche ghola ! Je suis assez admiratif des mecs qui gardent leur sang froid sur ce site, parce que parfois y’a de quoi péter un plomb !
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Hervé Ryssen sur la Syrie : "Faites les vous mêmes, vos guerres !"
(source : Propagandes.info)
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Hervé Ryssen est un essayiste français qui a écrit en autres "La Mafia Juive" (disponible sur Amazon). Il est un spécialiste de la judéocratie moderne et a écrit de nombreux livres sur ce sujet. -
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