Exact Hieronymus,
tu « ne cherches pas à
taper sur S&P ou à flinguer Cheminade »
Je souhaiterais ajouter « chercher à
obtenir des brevets d’anti-facisme », c’est pas le but et c’est le cadet
de leur soucis à mon avis ! Cela n’intéresse ni S&P ni le mouvement de
papy Larouche … qui déjà il y a 40 ans ouvrait les yeux à qui acceptait d’entendre !
( et on avait quel âge en 1973 hein hein ? )
Simplement, n’établissons pas nécessairement de rapport de
cause à effet, constatons des choses, ne tirons aucune conclusion qui nous
diviserait tous stupidement, en revanche, constatons à chaque fois que
possible, le, on dira le CV, des acteurs de ce fascisme financier rampant.
En passant :
Ultra-libéralisation, libre échange ( libre …^^ y’a pas moins libre,
sauf à moyens égaux ! ), fascisme et nazisme, eh bien je me demande si au
fond tout cela n’est pas qu’une question de degré ? On pousse le curseur,
mais l’axe est le même.
Bon Dieu, les Bilderberg, le WWF (fer de lance idéologique
du fascisme vert, vaste sujet), les Milton Friedman ou même Keynes concédant
que son machin marche mieux au sein d’un système un petit peu autoritaire,
toutes ces étonnantes émanations britanniques ont, de l’une à l’autre, plein de
« compatibilités » et bien des gens en commun, non ? Oh pas tous
avec le nazisme. Pas tous, enfin si en fait,
avec la doctrine du libre échange à outrance et du monétarisme. Pas tous
en partageant des conceptions malthusiennes de l’humanité ou des opinions
tranchés sur l’eugénisme. TOUS en revanche ont en commun de refuser de partir
d’un paradigme économique consistant à accroître un mieux vivre en commun
d’une génération à l’autre. Concept qui implique de tirer le fil dans
toutes les dimensions qui s’imposent devant une si gigantesque question.
Tous ont en commun de refuser … quel mot employer, en un seul mot, don’t exist !!
Ce n’est pas si évident de défendre des idées qui ne sont
pas représentées en un mot un seul !
Par exemple le capitalisme, on sait ou croit savoir ce que
c’est. Idem pour le communisme, l’écologisme, etc., on sait ou croit savoir, ce
que c’est.
Ben le Larouchisme, ou le Cheminadisme, mais on va quand
même pas appeler ça comme ça, ben non, il n’ y a pas de nom, à part dire de
revenir à une économie physique authentique, la seule par définition, à
viser le bien commun, à en faire sa préoccupation, celle de laquelle on
ne voit pas qu’on s’écarte dangereusement.
.
C’est pourtant en mesurant l’écart entre, d’une part, ce qui consiste en
une économie physique dédiée autant qu’elle le peut à un mieux vivre global, et
d’autre part ce qui est sous nos yeux, de fait, qu’on voit jusqu’à quel point
on se rapproche du fascisme, car il faut appeler un chat un chat. Ce qui est
sous nos yeux, c’est une gigantesque machine, limite maffieuse, dont ni la
nature ni la fonction ni l’esprit si j’ose dire ne serviront à éviter l’enfer,
et qui pourtant ont le sort des nations
entre leurs mains. Voilà : la mesure de la distance entre ces deux
notions, un peu floues, pardon, donne un état des lieux fort peu brillant.