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Sarkozy goes to Washington : "Time for a New Bretton Woods ?"

Sarkozy s’est engagé à "remettre à plat le système financier et monétaire international" et se rend à Camp David samedi pour convaincre Bush de participer à un Nouveau Bretton Woods asociant les pays du G7, la Russie, la Chine, l’Inde, le Brésil, l’Afrique du Sud, et le Mexique. France24 monde (diffusée en langue anglaise) pose la question "Time for a New Bretton Woods ?" (Le moment est-il venu de faire un Nouveau Bretton Woods ?) au président du Conseil d’analyse économique du Premier ministre, Christian de Boissieu, et à Jacques Cheminade, président de Solidarité & Progrès.

Sarkozy s’est engagé à "remettre à plat le système financier et monétaire international" et se rend à Camp David samedi pour convaincre Bush de participer à un Nouveau Bretton Woods asociant les pays du G7, la Russie, la Chine, l’Inde, le Brésil, l’Afrique du Sud, et le Mexique. France24 monde (diffusée en langue anglaise) pose la question "Time for a New Bretton Woods ?" (Le moment est-il venu de faire un Nouveau Bretton Woods ?) au président du Conseil d’analyse économique du Premier ministre, Christian de Boissieu, et à Jacques Cheminade, président de Solidarité & Progrès.

Des points très importants, comme la mise en redressement judiciaire du système bancaire et l’annulation des produits dérivés, sont pour la première fois évoqué dans le débat public. Il faut noté à ce sujet que François Fillon, que conseille M. de Boissieu, vient d’appeler à la suppression des paradis fiscaux et que le programme est diffusé en langue anglaise et donc aux Etats-Unis, à la veille de la rencontre décisive entre Georges Bush et Nicolas Sarkozy.


Tags : Economie International




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11 réactions à cet article    


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    Antoine Diederick (---.---.180.170) 18 octobre 2008 10:47

    Maitenant qu’il y a cette crise des financières, les chevaliers blancs vont apparaitre. Les réformateurs de la dernière heure et ceux de la première vont se lancer dans le discours :" On vous l’avait pourtant bien dit...."

    Ce n’est pas en jetant à la poubelle les outils financiers que l’on parviendra à "moraliser" ce secteur économique.

    Imaginer un maçon immoral qui recevrait comme peine la confiscation de sa truelle. Ce n’est pas la truelle qui est en cause, c’est le maçon.

    La spéculation, les paradis fiscaux ainsi que certains produits dérivés sont des outils économiques....en eux - mêmes, ils n’ont qu’une vertu inanimée, c’est à la vertu de ceux qui les animent qu’il faut s’intéresser.


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      Bertrand Bertrand 18 octobre 2008 11:20

      Je voit que vous êtes croyant... smiley

      Hedge funds, paradis discaux, produits dérivés sont les instrument de la destruction des économies nationales, car ces systèmes et ces entités violent l’intérêt souverain des pays, par leurs pratiques intrinsèquement criminelles (LBO ou milkenmania, blanchiment d’argent sale, spéculaion sur les monnaies, les matières premières et les produits alimentaires, évasion fiscale).

      Pour ce qui est du ou des Chevaliers blancs, vous serez intéressé de savoir que Jacques Cheminade avait lancé en 1993 un avertissement sur le risque systémique du marché des dérivés, ce qui est en train de se confirmer, et il avait exposé aux yeux de tous, lors de sa campagne présidentielle de 1995, le "cancer financier qui détruit l’économie, le travail et la production et qui nous mène à la catastrophe". Depuis 1997, avec Lyndon LaRouche et Helga Zepp-LaRouche, il promeut un Nouveau Bretton Woods fait de taux de changes fixes et de grand projet dinfrastructures nationaux et transcontinentaux pour permettre de bâtir les bases d’une économie solide et prospère pour tous.

      http://www.dailymotion.com/video/x72xdl_krach-1995-2008-dire-la-verite-au-p_news


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      Antoine Diederick (---.---.237.191) 18 octobre 2008 14:55

      On connait le risque sytémique des marchés financiers et des dettes publiques financées transnationalement depuis longtemps. Il est certain que les dirigeant politiques auraient du prévoir et se prémunir depuis longtemps déjà contre ce risque, je suis d’accord avec vous. La dérégulation a été malsaine et perverse, nous en voyons les effets. En revanche, céder à la tentation de diaboliser le marché me semble être une simplification.


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      Antoine Diederick (---.---.237.191) 18 octobre 2008 15:04

      mon propos ne concerne pas le banditisme financier, je voudrais vous faire ce rappel, les états utilisent des produits financiers pour faire face aux dépenses publiques, entre autres les "swaps".

      par contre, méfiez-vous, car les bonnes et saines idées issues des réflexions de personnes idéalistes et révoltées contre inégalités économiques et sociales — à juste titre par ailleurs — pourraient bien déboucher sur des solutions satisfaisant bien les visées des entreprises transnationales et des politiques d’unifications des comportement dommageables bien que présentée comme des solutions d’humanisme


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      Antoine Diederick (---.---.237.191) 18 octobre 2008 15:11

      Excusez moi, correction...je suis pressé et répond à la volée...

      "...à juste titre par ailleurs - pourraient bien déboucher sur des solutions satisfaisant bien les visées des entreprises transnationales et des politiques d’unifications des comportements, solutions dommageables bien que présentées comme des solutions d’humanisme"

      Ajout, il serait bien aussi de ne pas théoriser l’économie et cette crise car elle possède par elle-même sans que nous le sachions déjà une dynamique intrinséque dont les déclencheurs et les effets auraient pour but de modifier le paysage politique et économique dans un contexte de dettes publiques galopantes.


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      Antoine Diederick (---.---.237.191) 18 octobre 2008 15:22

      je suis d’accord sur l’idée que la "captation" du revenu du travail par le capital s’il n’est en rien scandaleux par lui-mme, l’est devenu dés lors qu’il ne s’équilibre plus avec le revenu de capital....sur ce point, il serait bien que nos dirigeants interviennent et régulent.

      enfin, cette captation peut devenir contraire à la créativité humaine et aux possibilités de développement, peut limiter la nécessité de l’investissement.


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      (---.---.108.137) 18 octobre 2008 19:01

      Je ne parle pas de diaboliser le marché, mais d’appeller les criminels, des criminels, car dire que c’est les excès du marché, c’est faux. C’est pas un excès.

      On affaire ici à un empire financier offshore qui a servi à détruire la souveraineté économique des nations. Et c’est pour ça que les nations et les collectivités locales utilisent ces instruments : le crédit public a été interdit en 1974 lorsuq’on a interdit au trésor de présenter ses effets à l’escompte de la BdF afin d’obtenir des avances qu’elles utilisait pour les investissements publics.


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      Antoine Diederick (---.---.200.134) 18 octobre 2008 20:29

      vous mélangez deux choses, une pomme avec une poire.

      le fait que les Etats empruntent aux tx du marché qui est du reste criticable et dangereux n’a rien à voir avec les "hedegefunds"

      remarquez que dans cette crise systémique, les "hedgesfunds" sont aussi en mauvaise posture...

      je suis d’accord qu’il devrait être possible aux Etats d’exercer une souveraineté en totale indépendance d’établissements financiers privé pour financer des projets de la puissance publique...

      a mon sens à l’avenir , on va retourner à une sorte de mixité (privé-public) dans ce domaine.


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      Antoine Diederick (---.---.200.134) 18 octobre 2008 20:37

      nous sommes contrairement à ce que vous écrivez dans un excés gravissime du marché et des opérateurs de la finance.

      excès qui nous le voyons, ne se régule pas par l’obtention d’un point d’équilibre des flux financiers de contrepartie, tel que la théorie pourrait le laisser croire.

      remarque : vous pouvez très bien ouvrir un compte dans un paradis fiscal A CONDITION de respecter les lois fiscales en vigueur dans votre pays d’origine et vous soumettre à la fiscalité requise, bref de ne pas éluder l’impôt.

      Donc, d’avoir de la vertu smiley


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      Antoine Diederick (---.---.200.134) 18 octobre 2008 20:45

      de toute façon, à la lumière des évènements récents, vous voyez bien que les quasi nationalisations pour sauver les banques, sont assorties de la conditions que les banques remboursent ces aides aux taux du marché. On voit donc, que les Etats deviennent alors des opérateurs économiques (contraints , c’est vrai, par les circonstances) au même titre que lors de la commande publique (mais , ce n’est pas comparable).

      Les banques sont aussi soumises à l’impôt comme tous les opérateurs privés qui font lucre.

      reste le problème de création de monnaie par l’emprunt, cela c’est encore une autre question...

      c’est pas simple.....


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      Antoine Diederick (---.---.200.134) 18 octobre 2008 20:51

      remarque : le rente générée par le revenu de capital n’a de sens que s’il favorise l’investissement durable, que l’argent généré ainsi se matérialise à nouveau, soit réinjecté dans le système pour l’innovation, par exemple.

      cela n’a pas trop de sens d’être assis sur une montagne de billet...

      sur ce point je suis d’accord de penser que le système déconne parfaitement.



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